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36 chandelles dans la Maison de Molière, texte et interprétation de Catherine Salviat, mise en scène de Serge Sarkissian, Comédie-Française, Studio Théâtre

36 chandelles dans la Maison de Molière, texte et interprétation de Catherine Salviat, mise en scène de Serge Sarkissian, Comédie-Française, Studio Théâtre
  © Brigitte Enguérand, coll. Comédie-Française   ƒƒƒ article de Nicolas Brizault-Eyssette Il faudrait dire que 36 chandelles dans la Maison de Molière est un spectacle, un Singulis, réjouissant, qui fait du bien et s’arrêter là. Et puis sortir, aller sautiller de joie, avec l’air un peu bête sans doute, mais tant pis. Mais il faut bien donner quelques petites informations... 

My body, my archive, chorégraphie de Faustin Linyekula, Chaillot Théâtre national de la danse

My body, my archive, chorégraphie de Faustin Linyekula, Chaillot Théâtre national de la danse
  © Sarah Imsand article de Nicolas Brizault-Eyssette Comment dire… Un spectacle, ou plutôt une suite de cris, d’images, de mots forçant à ouvrir les yeux, à reconnaître, soutenir, admettre. My body, my archive débute sur une immense scène presque nue. On attend ce spectacle d’un chorégraphe de Kisangani, dans la République Démocratique du Congo. Ils sont deux sur scène, musique,... 

Out of breath, de Johan Inger et Bedtime Story de Nadav Zelner, par la Nederlands Dans Theater, à la Grande Halle – Parc de la Villette

Out of breath, de Johan Inger et Bedtime Story de Nadav Zelner, par la Nederlands Dans Theater, à la Grande Halle – Parc de la Villette
  © Joris-Jan Bos   ƒƒƒ article de Hoël Le Corre En deux chorégraphies ultra-maîtrisées et haletantes, le NDT2, la jeune branche du Nederlands Dans Theater, met à l’honneur le talent de 13 danseurs de 18 à 22 ans en proposant des œuvres avant-gardistes, dans la lignée de l’esprit historique de leurs aînés. La soirée est composée de deux pièces aux esthétiques assez différentes... 

La Bohème, opéra de Giacomo Puccini, direction de Lorenzo Passerini, mise en scène d’Éric Ruf, au Théâtre des Champs-Elysées

La Bohème, opéra de Giacomo Puccini, direction de Lorenzo Passerini, mise en scène d’Éric Ruf, au Théâtre des Champs-Elysées
  © Vincent Pontet fff Article de Denis Sanglard  Magnifique ! Cette bohème là est d’une beauté et d’une gravité, d’un humour désespéré aussi, à couper le souffle, d’une théâtralité sciemment affirmée, où livret et musique se répondent par la grâce d’une mise en scène respectueuse des deux, la modernité pouvant être aussi dans un certain classicisme, et d’une... 

La famille s’agrandit, de Marie Desgranges et Marie Dompnier, Festival d’Avignon 2023, Théâtre du Train Bleu

  © Bohumil Kostohryz   ƒ Article de Nicolas Brizault-Eyssette L’homoparentalité va être présenté dans La famille s’agrandit par deux femmes qui vont offrir pour ce thème une succession de mini épisodes. L’une est la future mère, devant sans doute visiter la Belgique pour pouvoir être inséminée. L’autre sera un toubib étrange, la copine ou l’épouse,... 

NYST de Mellina Boubetra au Pavillon, Romainville, dans le cadre des Rencontres Chorégraphiques Internationales de Seine-Saint-Denis

NYST de Mellina Boubetra au Pavillon, Romainville, dans le cadre des Rencontres Chorégraphiques Internationales de Seine-Saint-Denis
  © Christophe Raynaud de Lage   ƒƒƒ article de Nicolas Thevenot Écrire la danse, la critiQueer, pour citer le précieux livre de Pauline L. Boulba, recèle deuil de l’exactitude et liberté de l’imagination, toutes deux emportées par l’émotion. À sa manière économe et franche, vive, NYST en est la vertigineuse mise en abyme. À même le sol, Julie Compans vient s’asseoir,... 

Pupo di Zucchero, texte et mise en scène d’Emma Dante, Théâtre de la Colline

Pupo di Zucchero, texte et mise en scène d’Emma Dante, Théâtre de la Colline
 © Christophe Raynaud de Lage   ƒƒƒ article de Denis Sanglard En nous la vie des morts… Le 02 novembre, en Italie du Sud, les morts sont à la fête. Sur la plus belle nappe, on dresse victuailles et douceurs avec au centre, une poupée de sucre. Quand vient la nuit, les défunts de la famille viennent manger autour de cette table préparée pour eux. En échange, au petit matin, ils laissent... 

La Messe là-bas de Paul Claudel, conception de Didier Sandre au studio de la Comédie-Française

La Messe là-bas de Paul Claudel, conception de Didier Sandre au studio de la Comédie-Française
  © Brigitte Enguérand   ƒƒ Article de Sylvie Boursier Didier Sandre nous invite chez lui, pour un moment d’intimité avec Claudel. Leur relation est ancienne et leur complicité nous touche, quelle que soit notre profession de foi. Le comédien connait chaque grain de peau de ce texte tel un être aimé, en a gouté la suavité, l’exaltation, la poésie et par sa bouche le verbe... 

Triptych : The missing door, The lost room and The hidden floor, par la Compagnie Peeping Tom, à l’Opéra Garnier

Triptych : The missing door, The lost room and The hidden floor, par la Compagnie Peeping Tom, à l’Opéra Garnier
  © Marteen Vanden Abeele ƒƒ article de Hoël  Le Corre   Compagnie invitée par l’Opéra de Paris, les belges du Peeping Tom nous hypnotisent avec Triptych : The missing door, The lost room and The hidden floor. Entre danse et théâtre, les huit interprètes sont plongés dans des tableaux hallucinatoires, imprégnés d’une ambiance cinématographique allant des films d’horreur... 

Drive your plow over the bones of the dead ( sur les ossements des morts), d’après le roman d’Olga Tokarczuk, mise en scène de Simon Macburney, Odéon-Théâtre de l’Europe

Drive your plow over the bones of the dead ( sur les ossements des morts), d’après le roman d’Olga Tokarczuk, mise en scène de Simon Macburney, Odéon-Théâtre de l'Europe
  © Alex Brenner fff article de Denis Sanglard  Un jour le voisin de Janina Doucheyko est retrouvé mort, un os de biche coincé dans la gorge. Bientôt d’autres disparitions étranges suivent. Tous étaient des chasseurs. Sur les lieux des crimes et près de leur corps, à chaque fois, des empreintes animales sont retrouvées. La police enquête mais Janina en est absolument certaine, les... 

Cahin Caha de Serge Valetti , mise en scène de Gilbert Rouvière, Théâtre des Déchargeurs

Cahin Caha de Serge Valetti , mise en scène de Gilbert Rouvière, Théâtre des Déchargeurs
  © Pascal Gély   ƒƒ Article de Sylvie Boursier   Il faut être deux pour loucher dit Roland Dubillard sauf si l’on est un en deux comme les duellistes de Cahin Caha. Aux Déchargeurs on les entend soliloquer en duo puisqu’ils ne font qu’un derrière un paravent puis poursuivre la controverse philosophico burlesque au vu et au sus de la salle. La fin arrive au début et le début... 

Presque Fresque, de Galactik Ensemble au Théâtre des Célestins, Lyon

Presque Fresque, de Galactik Ensemble au Théâtre des Célestins, Lyon
  © N. Martinez   ƒƒ article de Victoria Fourel Sur le parvis, le début. Les spectateurs sont impatients, je crois. On a rarementvu ça. Le théâtre est comme en friche, fermé aux regards et aux visites. Une équipe loufoque se met en tête, coûte que coûte, de rentrer. Et nous emmène avec elle, tableau après tableau, dans un spectacle acrobatique, vertical et soigné. Dans cette... 

Brame, de Fanny Soriano, par la Compagnie Libertivore, au Théâtre de la Cité Internationale

Brame, de Fanny Soriano, par la Compagnie Libertivore, au Théâtre de la Cité Internationale
  © Ian Grandjean ƒƒƒ article de Hoël Le Corre Être attiré, tomber amoureux, séduire… Humains ou animaux, il est des moments où il faut savoir capter l’attention, se déclarer, faire sa cour, ouvrir son cœur. Quand les mots sont absents, les regards, les corps, les onomatopées prennent le relai et nous embarquent dans une danse de séduction envoûtante, où rien n’est jamais... 

Baal de Bertold Brecht, mise en scène d’Armel Roussel, Théâtre de la Tempête, Cartoucherie de Vincennes

Baal de Bertold Brecht, mise en scène d’Armel Roussel, Théâtre de la Tempête, Cartoucherie de Vincennes
  © Simon Gosselin      ƒƒƒ article de Sylvie Boursier  Brecht avant Bertold a 19 ans quand il rédige une première version de Baal, loin de sa future théorie de la distanciation théâtrale ; ni dieu, ni maître, son poète maudit n’a rien de romantique, il éructe, provoque, jouit sans entraves, dynamite une société du paraître, de l’entre soi, un Gainsbarre à quat’sous,...