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Thomas joue ses perruques (nouvelle version), de Thomas Poitevin, mise en scène d’Hélène François, Théâtre de Saint-Quentin-en-Yvelines

Thomas joue ses perruques (nouvelle version), de Thomas Poitevin, mise en scène d’Hélène François, Théâtre de Saint-Quentin-en-Yvelines
  © DR   ƒƒƒ article de Bertrand Pionce « Le spectacle vivant, c’est comme les pâtes à la truffe : pas plus de deux fois par an ». Riche de cette sage maxime, proférée par « Caro » au début du spectacle, sans doute faut-il conseiller à nos lecteurs et lectrices de reprendre deux fois des pâtes, et de voir à deux reprises Thomas joue ses perruques. Thomas Poitevin,... 

L’opéra de quat’ sous de Bertolt Brecht et Kurt Weill, mis en scène par Thomas Ostermeier, Comédie-Française

L’opéra de quat’ sous de Bertolt Brecht et Kurt Weill, mis en scène par Thomas Ostermeier, Comédie-Française
    © Jean-Louis Fernandez   ƒƒ article de Emmanuelle Saulnier-Cassia Il faut bien avouer, à grand regret, avoir été pour la deuxième fois déçue par la mise en scène d’un grand texte par Thomas Ostermeier à la Comédie-Française. Adaptant la nouvelle traduction d’Alexandre Pateau (publiée par L’Arche cet été), le metteur en scène allemand qui a tellement bousculé... 

Reflections, de Adi Boutrous, au Théâtre de la Ville, Théâtre des Abbesses, Paris

Reflections, de Adi Boutrous, au Théâtre de la Ville, Théâtre des Abbesses, Paris
  © Efrat Mazor ƒƒƒ article de Nicolas Thevenot Ce qui procède et ce qui nous précède : cet imaginaire, images de l’ère échue. Voir dans l’instant tressaille alors d’une remémoration de ce qui fut vu en d’autre temps. Ce qui fut peint autrefois, ce qui fut raconté une fois, soulèvent les corps de nos visions. Reflections s’empare de cette chair instable, issue de nos représentations... 

Dernières notes, de Michel Mollard, mis en scène par François Michonneau, avec Guilhem Fabre, au Studio Hébertot

Dernières notes, de Michel Mollard, mis en scène par François Michonneau, avec Guilhem Fabre, au Studio Hébertot
  DR ƒƒ article de Nicolas Brizault-Eyssette Romain Rolland était un très bon pianiste, et c’est pour cela sans doute qu’il en fallait un autre, Guilhem Fabre, pour « prendre sa place » dans Dernières notes une pièce assez forte de Michel Mollard. Le 24 décembre 1944, Romain Rolland est chez lui, à Vézelay. il entre superbement dans son salon, descendant un escalier que nous... 

Roméo et Juliette, de William Shakespeare, par le collectif Lyncéus, Terrain de sport de Fouesnant

Roméo et Juliette, de William Shakespeare, par le collectif Lyncéus, Terrain de sport de Fouesnant
    © Mehdi Beuneche fff Article de Denis Sanglard Montaigu / Capulet : match nul, 1 partout ! Romeo et Juliette de William Shakespeare ou le foot métaphore de la guerre civile qui emporte tragiquement nos deux amants. Transposer cette tragédie dans le monde du ballon rond, idée en apparence incongrue, il fallait oser. Pourtant cette création d’une intelligence épatante est une... 

Fini de rire, on ferme ! Popeck, Théâtre de Passy

Fini de rire, on ferme ! Popeck, Théâtre de Passy
© DR ƒƒƒ article de Corinne François-Denève A 87 ans, Popeck le promet : Fini de rire, on ferme ! En effet, comme il le rappelle en début de spectacle, l’humoriste a largement dépassé la date de péremption. Qu’on se rassure toutefois : en 2015, il jouait C’est la dernière fois !, avant d’affirmer deux ans plus tard J’irai jusqu’au bout ! En 2019 il revenait à la charge avec... 

Grand Crié, de Nicolas Barry, au Théâtre des Abbesses, Paris, dans le cadre de la programmation Danse Élargie du Théâtre de la Ville

Grand Crié, de Nicolas Barry, au Théâtre des Abbesses, Paris, dans le cadre de la programmation Danse Élargie du Théâtre de la Ville
  © Guillaume Belvèze   ƒƒ article de Nicolas Thevenot Grand Crié fait écho bien sûr au grand jeté du ballet classique, ce saut avec grand écart particulièrement spectaculaire. Dans son titre même, Nicolas Barry joue donc des références comme on jouerait des coudes, instituant une nouvelle catégorie qu’il crée avec un brin d’ironie. Le cri, s’il renvoie à une certaine matière... 

Les Méritants, texte et mise en scène de Julien Guyomard, Théâtre de la Tempête, la Cartoucherie de Vincennes

Les Méritants, texte et mise en scène de Julien Guyomard, Théâtre de la Tempête, la Cartoucherie de Vincennes
    © Chrystel Laur   ƒƒ Article de Sylvie Boursier « Sois zombi et tais-toi », dans un monde post apocalyptique, il y a le zombilléniome territoire des morts vivants à la Georges Romero et le pré carré des humains rescapés du cataclysme qui défendent mordicus leur camp retranché. Le courage, le travail et surtout le mérite permettront à certains zombis d’échapper... 

HUG, conception et chorégraphie de Rémi Esterle, au Théâtre des Abbesses, Paris, dans le cadre de la programmation Danse Élargie du Théâtre de la Ville

HUG, conception et chorégraphie de Rémi Esterle, au Théâtre des Abbesses, Paris, dans le cadre de la programmation Danse Élargie du Théâtre de la Ville
  © Emmanuelle Staüble   ƒƒƒ article de Nicolas Thevenot C’est une marche infinie, long ruban qui se déploierait invisiblement sous leurs pieds. C’est un film où ceux qui sont en mouvement, progressant sur une route nocturne, nous apparaissent paradoxalement inamovibles dans les limites indépassables du cadre de l’image. Ce sont des bandes magnétos luisantes tels des câbles s’élançant... 

Edelweiss [France Fascisme], texte et mise en scène de Sylvain Creuzevault, au Théâtre de l’Odéon / Ateliers Berthier – Festival d’Automne à Paris

Edelweiss [France Fascisme], texte et mise en scène de Sylvain Creuzevault, au Théâtre de l’Odéon / Ateliers Berthier - Festival d'Automne à Paris
  © Jean-Louis Fernandez ff article de Denis Sanglard « Mais je sais qu’il n’y a pas de hasard à choisir ce qui vous déshonore » écrivait Camus à propos de Brasillach qu’il abhorrait et dont il demandait pourtant la grâce. Le I9 juin 1945, Robert Brasillach condamné à mort pour intelligence avec l’ennemi est fusillé. Voilà où commence Edelweiss [France Fascisme], fresque... 

Discussion avec DS, écriture, mise en scène et jeu de Raphaëlle Rousseau, au Théâtre de la Bastille, Paris

Discussion avec DS, écriture, mise en scène et jeu de Raphaëlle Rousseau, au Théâtre de la Bastille, Paris
    © India Lange   ƒƒ article de Nicolas Brizault-Eyssette Oui, un plateau surprenant, qui nous promet donc que nous allons être surpris, un plateau qui a raison. Des petites bougies un peu partout, devant des photos de Delphine Seyrig, devant une de ces malles où l’on range et transporte costumes, pourquoi pas mini morceaux précieux de décors, et bien d’autres choses... 

James Brown mettait des bigoudis, texte et mise en scène de Yasmina Reza, Théâtre National de la Colline

James Brown mettait des bigoudis, texte et mise en scène de Yasmina Reza, Théâtre National de la Colline
    © An- ray – Yasmina Reza   ƒ article de Article de Sylvie Boursier Si James Brown mettait des bigoudis, Maryline Monroe, autre sex symbole, portait des boots de bikers. Jacob, le héros de la pièce, se prend pour Céline Dion et son ami Philippe, blanc de peau, se vit comme noir avec un penchant pour James Brown. Ils s’imaginent séjourner dans une maison de repos qui est... 

Le nouvel homme, texte de Peter Van den Eede, Natali Broods et Willem de Wolf, Compagnie DE HOE, au Théâtre de la Bastille

Le nouvel homme, texte de Peter Van den Eede, Natali Broods et Willem de Wolf, Compagnie DE HOE, au Théâtre de la Bastille
© Koen Broos fff article de Denis Sanglard Il y a vingt ans ils s’écharpaient, à propos de tout et de rien, d’un frigo, de la chapelle Sixtine, de l’art baroque, d’un voyage en Grèce… C’était L’homme au crâne rasé, autopsie d’un amour ravageur qui ne s’avouait pas. Cruel et d’une ironie féroce, en creux s’inscrivait déjà une rupture inévitable. Vingt ans après ces... 

In a corner the sky surenders-unplugging archival journey…#1(for Nadia !), conception et chorégraphie Robyn Orlin, Théâtre de Ville / Espace Cardin

In a corner the sky surenders-unplugging archival journey…#1(for Nadia !), conception et chorégraphie Robyn Orlin, Théâtre de Ville / Espace Cardin
  © François Kohl   fff article de Denis Sanglard  1994, Robyn Orlin est à New-York, sans travail et sans moyen, créait In a corner the sky surenders, un solo dans un carton, le même que ceux des sans-abris de son quartier dont elle observait les mécanismes parfois violent de survie. Un solo subversif comme un manifeste qui non seulement interrogeait les mécanisme de survie mais également...