// À l’affiche
La Cenerentola, opéra de Gioachino Rossini, direction de Thomas Hengelbrock, mise en scène de Damiano Michieletto
© Vincent Ponte
ff article de Denis Sanglard
Oubliez citrouilles, souriceaux, mésanges et pantoufles de verre (ou de vair, au choix), oubliez la fée marraine. La Cenerentola de Rossini n’est pas un conte de fée au sens ordinaire puisque point de magie ici. Enfin, quand même un peu au vu du destin de Cendrillon qui de souillon dans l’âtre épouse le prince charmant au grand dam de ces deux...
Viril(e.s), écrit et mis en scène par Marie Mahé, au Théâtre Lepic
© Capternestpastromper
ƒƒ article de Hoël Le Corre
Viril(e.s), c’est une bande de potes aux personnalités et corporalités diverses. Viril(e.s), ce sont Capucine, Garance, Justine, Mégane, et Sofia, cinq femmes qui ne correspondent pas à l’image stéréotypée de « la femme ». Ce sont des femmes qui se cherchent, ou qui s’assument, avec leurs faiblesses et...
Portrait, de la Compagnie Emka, chorégraphié par Mehdi Kerkouche, à la Scala, Paris
© Julien Benhamou
ƒƒ article de Hoël Le Corre
Chacun le sait : on ne choisit pas sa famille… Celle que Mehdi Kerkouche convoque sur la scène de La Scala ne fera pas exception ; on s’y câlinera, on s’y disputera, s’y réconciliera, s’y confrontera, s’y abandonnera, on s’y découvrira et on y grandira…
Le rideau s’ouvre sur neuf danseurs, ou plutôt sur huit danseurs...
Caligula, d’Albert Camus, mise en scène de Jonathan Capdevielle, au T2G / Festival d’Automne à Paris
© Marc Domage
fff article de Denis Sanglard
Arx tarpeia Capitoli proxima, la roche tarpéienne est proche du capitole, c’est bien à quoi l’on pense en découvrant la scénographie de ce Caligula de Camus, mise en scène avec une subtile intelligence, un sacré culot, un sens du décalage qui lui est propre, mais sans esbrouffe aucune par Jonathan Capdevielle. Une mise en...
Médecine Générale, d’Olivier Cadiot, conception et mise en scéne de Ludovic Lagarde à la MC93 — Maison de la Culture de Seine-Saint-Denis, Bobigny
© Mariano Barrientos et Olivier Cadiot
ƒ Article de Sylvie Boursier
Comme un poisson dans son bocal, Laurent Poitreneaux glisse sur le texte d’Olivier Cadiot dont il connaît la musique par cœur compte tenu de leur compagnonnage ancien. Il retrouve Valérie Dashwood et Ludovic Lagarde, ses partenaires de la Collection, magnifique thriller psychologique d’Harold Pinter crée aux...
Le Songe, démonter les remparts pour finir le pont, d’après William Shakespeare, mise en scène de Gwenaël Morin, au Pavillon de la Villette
© Christophe Raynaud de Lage
ƒƒƒ article de Sylvie Boursier
Tomber amoureux, se travestir, s’étreindre, s’empoigner, courir, jouer, jouer encore, des jeunes gens se déguisent, des fées apparaissent.
Le Songe c’est l’histoire d’Helena qui aime Démétrius, qui aime Hermia et est aimée de Lysandre. Hermia, promise par son père à Démétrius s’enfuit en compagnie de...
Hamlet, mise en scène de Chela De Ferrari, Teatro de la Plaza, au Théâtre des Abbesses / Festival d’Automne à Paris
© media_Banner
fff article de Denis Sanglard
Voilà un Hamlet ébouriffant, électrique, explosif, qui vous empoigne sévère, et d’une force politique sans pareil qui met à nu nos préjugés imbéciles, décille notre regard obstinément aveugle, accuse la violence d’une société qui se refuse à l’altérité, invisibilisant en toute conscience les personnes en situations de handicap....
Écrire sa vie, adaptation et mise en scène de Pauline Bayle d’après l’œuvre de Virginia Woolf, au TPM – Théâtre Public Montreuil
© Christophe Raynaud de Lage
ƒƒ article de Nicolas Thevenot
La curiosité m’anima, et un puissant désir. Désir de poésie, désir d’entendre aussi d’autres voix que la mienne clamer ces textes sur d’autres scènes. Voilà ce qui m’amena à ce qui se présente lors de notre entrée dans le TPM comme une fête impromptue : une longue table, des graviers blancs, le brouhaha...
Je crois que dehors c’est le Printemps, de Concita de Gregorio, mise en scène Gaia Saitta et Giorgio Barberio Corsetti, adaptation théâtrâle et interprétation Gaia Saitta, Théâtre du Rond-Point, Paris
© Chiara Pasqualini
ƒƒƒ article de Nicolas Brizault-Eyssette
Sortir époustouflé d’un spectacle. Ce n’est pas si rare que cela, bien sûr et heureusement. Mais de cette façon, après être resté tout ce temps avec Gaia Saitta, qui nous parle comme si nous étions amis, qui nous utilise ou du moins utilise nos images, nous donne l’impression de ne pas être au théâtre mais face...
Thomas joue ses perruques (nouvelle version), de Thomas Poitevin, mise en scène d’Hélène François, Théâtre de Saint-Quentin-en-Yvelines
© DR
ƒƒƒ article de Bertrand Pionce
« Le spectacle vivant, c’est comme les pâtes à la truffe : pas plus de deux fois par an ». Riche de cette sage maxime, proférée par « Caro » au début du spectacle, sans doute faut-il conseiller à nos lecteurs et lectrices de reprendre deux fois des pâtes, et de voir à deux reprises Thomas joue ses perruques.
Thomas Poitevin,...
L’opéra de quat’ sous de Bertolt Brecht et Kurt Weill, mis en scène par Thomas Ostermeier, Comédie-Française
© Jean-Louis Fernandez
ƒƒ article de Emmanuelle Saulnier-Cassia
Il faut bien avouer, à grand regret, avoir été pour la deuxième fois déçue par la mise en scène d’un grand texte par Thomas Ostermeier à la Comédie-Française.
Adaptant la nouvelle traduction d’Alexandre Pateau (publiée par L’Arche cet été), le metteur en scène allemand qui a tellement bousculé...
Dernières notes, de Michel Mollard, mis en scène par François Michonneau, avec Guilhem Fabre, au Studio Hébertot
DR
ƒƒ article de Nicolas Brizault-Eyssette
Romain Rolland était un très bon pianiste, et c’est pour cela sans doute qu’il en fallait un autre, Guilhem Fabre, pour « prendre sa place » dans Dernières notes une pièce assez forte de Michel Mollard. Le 24 décembre 1944, Romain Rolland est chez lui, à Vézelay. il entre superbement dans son salon, descendant un escalier que nous...
La Puce à l’Oreille, de Georges Feydeau, mise en scène de Lilo Baur, à La Comédie Française
© Brigitte Enguérand, coll. Comédie-Française
ƒƒƒ article de Denis Sanglard
Ah que c’est épatant ! Ah que c’est hilarant ! Ah que c’est élégant ! Un Feydeau, so chic et si glamour, traversé d’une folie furieuse qui emporte tout sur son passage, des acteurs déchaînés, rompus à une mécanique infernale parfaitement huilée, qui vous embarquent sans temps mort et tambour...
Fini de rire, on ferme ! Popeck, Théâtre de Passy
© DR
ƒƒƒ article de Corinne François-Denève
A 87 ans, Popeck le promet : Fini de rire, on ferme ! En effet, comme il le rappelle en début de spectacle, l’humoriste a largement dépassé la date de péremption. Qu’on se rassure toutefois : en 2015, il jouait C’est la dernière fois !, avant d’affirmer deux ans plus tard J’irai jusqu’au bout ! En 2019 il revenait à la charge avec...