// Critiques
Critique. « Tu tiens sur tous les fronts » de Christophe Tarkos. Mise en scène Roland Auzet. Théâtre de la Commune

ƒƒ Critique d’ Anna Grahm,
© Emmanuelle Murbach
L’un et l’autre « bel homme »
Un plateau noir et blanc. Dans le carré noir un homme, dans un fauteuil, sirote un whisky. Sur le carré blanc, un pierrot lunaire l’écoute. Deux hommes, chacun dans leur écrin, chacun dans leur unicité, chacun dans leur monde, l’un émetteur, l’autre dans son espace de réception, l’un parleur...
Critique. « Colorature ». Mrs Jenkins et son pianiste. Théâtre du Ranelagh

ƒƒƒ Critique de Denis sanglard
BIANCA CASTAFIORE
© Michael Crotto
Madame Florence Foster Jenkins (1868-1944) fut une des plus troublante cantatrice de son époque, capable de massacrer, doux euphémisme, les plus grands airs du répertoire lyrique qu’elle miaulait dans les salons huppés. Un sens du rythme des plus singulier pour ne pas dire inexistant et un talent certain pour ne jamais chanter...
Critique. « Le Livre de Damas et des prophéties », d’après Un jour de notre temps et Le viol, de Saadallah Wannous

ƒƒ Critique Dashiell Donello
Le Livre de Damas et des prophéties, c’est la réunion de deux pièces : Un jour de notre temps et Le Viol. La première rend compte des méthodes autoritaires du pouvoir en place par l’écrasement de l’individu ; la seconde aborde le conflit israélo-palestinien par la vision de quelques juifs courageux, en profond désaccord avec le sionisme.
Ces deux pièces...
Critique. « Audience » de Vaclav Havel au théâtre de l’Épée de bois

ƒƒƒ Critique Dashiell Donello
©DR Zachary Lebourg, Henri Vatin
Huis clos sous pression
« Audience » de Vaclav Havel (1936-2011) nous raconte le quotidien de Ferdinand, un dramaturge, devenu rouleur de tonneaux dans une brasserie suite aux changements de la société de son pays.
Un matin, Sladek le brasseur en chef convoque Ferdinand dans son bureau et lui donne dans un « tu et...
Critique. « Je suis un metteur en scène japonais ». Fanny de Chaillé. Théâtre de la Cité Internationale

ƒ Critique de Denis Sanglard
©Marc Domage
Le bunraku, théâtre de marionnettes japonais, où les personnages sont manipulés à vue et le récit joué -sinon surjoué- par un unique acteur au son du shamisen qui souligne l’état émotionnel de chacun des protagonistes de l’histoire, le bunraku donc inspire à Fanny de Chaillé une étrange création hybride sur l’art du théâtre et du...
Critique. « Molly Bloom » d’après Ulysse de James Joyce par Anouk Grinberg

ƒƒƒ Critique de Jean-Christophe Carius
© Pascal Victor / ArtComArt
Dialogue intérieur, nocturne et féminin
Monumental et novateur, “Ulysse” de James Joyce est un roman publié en 1922 qui parodie par une symbolique sophistiquée, la structure du mythe grec chanté par Homère. Le récit conte et décompte les actes et pensées de trois Dublinois, au cours de la journée du 16 juin 1904....
Critique. « Une faille épisodes 5-6 ». Mathieu Bauer. Nouveau Théâtre de Montreuil

Critique de Solveig Deschamps
©Pierre Grobois
On n’était pas encore accros mais on était drôlement contents d’être dans la grande salle du Nouveau Théâtre de Montreuil pour assister aux épisodes 5 et 6 de ce feuilleton théâtral mis en théâtre par Mathieu Bauer, directeur du lieu. On avait adoré les premiers épisodes, une saison 1 prometteuse, du bon théâtre populaire. Une histoire...
Critique. « Mon amoureux noueux pommier » par Jean Lambert-wild et Stéphane Blanquet au Théâtre National de Chaillot

ƒ Critique de Suzanne Teïbi
La femme et le pommier
Une veille femme, à l’orée de sa mort, comprend pleinement le sens de la vie.
Elle arrive près d’un arbre, vieux et noueux. Entre la veille femme et l’arbre, il n’y a qu’un pas, « et son rêve se boutur[e] à celui mourant du pommier ». Petit à petit, la femme devient pommier et pomme, se mélange et...
Critique. « Que la noce commence » d’après Horatiu Maele et Adrien Lustig. Mise en scène Didier Bezace

ƒƒ Critique d’Anna Grahm
Un village d’irréductibles
Trois journalistes roumains débarquent dans un lieu lugubre à la recherche de « faits étranges ». Le maire leur explique que cette friche industrielle aujourd’hui à l’abandon était « bien des années auparavant, un village que les Soviétiques ont détruit pour bâtir une usine et que bientôt des capitalistes Européens vont...
Critique • Le Petit Prince au Théâtre de l’Ouest Parisien

ƒ Critique de Dominika Waszkiewicz
« S’il vous plaît… dessine-moi un mouton ! »
©DR
Tout le monde connait l’histoire de ce petit homme blond tombé des étoiles qui vient nous rappeler qu’il faut regarder au-delà des apparences. Nous avons tous des images de ce conte délicieusement poétique : d’aucuns penseront au dessin du cobra digérant un éléphant, d’autres se représenteront...
Critique. « Antigone » de Sophocle la Cie Eltho, au Centre culturel Jean-Houdremont

Critique de Camille Hazard
Une Antigone aux multiples visages
Déjà programmée l’année dernière, la Cie Eltho reprend sa résidence au Centre culturel Jean-Houdremont pour de nouvelles représentations d’Antigone.
Plus qu’une mise en scène fidèle au texte de Sophocle, la metteuse en scène Elise Chatauret choisit de raconter l’histoire de l’auteur, entourée de comédiens professionnels...
Ce jeudi 29 novembre 2012

le Tribunal de Commerce de Paris a prononcé la liquidation avec prolongation d’activité jusqu’au 15 décembre
de la SPGT-Théâtre Paris-Villette.
Assemblée générale
le vendredi 30 novembre à 19h00
au Théâtre Paris-Villette
pour décider de l’avenir et de la forme du combat entamé
le 27 septembre dernier.
Les comités de soutien du Théâtre Paris-Villette
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Critique . « La place royale » Pierre Corneille. Mise en scène Anne-Laure Liégeois

ƒ Critique de Djalila Dechache
© Christophe Raynaud de Lage
« La passion ici n’est pas refusée par devoir. Le devoir d’Alidor, ce serait d’épouser Angélique et de tenir parole. Cette passion est refusée avec passion. La passion est la cause même de son refus ».»Bernard Dort, Pierre Corneille : dramaturge, Paris L’Arche, 1957.
La pièce, La Place Royale ou l’Amoureux Extravagant,...
Critique. « Le Signal du promeneur » par le Raoul Collectif au Théâtre de la Bastille

ƒƒƒ Critique de Suzanne Teïbi
©Cicci Oisson
Le chant pour rassembler
Sur le plateau d’abord nu et noir, cinq hommes arrivent au compte-goutte. Cinq promeneurs. Tous portent une lanterne – comme trace de leur chemin, peut-être long, pour arriver jusqu’ici – et tous vont prendre le temps de s’installer. De se retrouver.
Une chose est troublante, très vite: ce sont cinq singularités...