// Critiques

La Messe là-bas de Paul Claudel, conception de Didier Sandre au studio de la Comédie-Française

La Messe là-bas de Paul Claudel, conception de Didier Sandre au studio de la Comédie-Française
  © Brigitte Enguérand   ƒƒ Article de Sylvie Boursier Didier Sandre nous invite chez lui, pour un moment d’intimité avec Claudel. Leur relation est ancienne et leur complicité nous touche, quelle que soit notre profession de foi. Le comédien connait chaque grain de peau de ce texte tel un être aimé, en a gouté la suavité, l’exaltation, la poésie et par sa bouche le verbe... 

Triptych : The missing door, The lost room and The hidden floor, par la Compagnie Peeping Tom, à l’Opéra Garnier

Triptych : The missing door, The lost room and The hidden floor, par la Compagnie Peeping Tom, à l’Opéra Garnier
  © Marteen Vanden Abeele ƒƒ article de Hoël  Le Corre   Compagnie invitée par l’Opéra de Paris, les belges du Peeping Tom nous hypnotisent avec Triptych : The missing door, The lost room and The hidden floor. Entre danse et théâtre, les huit interprètes sont plongés dans des tableaux hallucinatoires, imprégnés d’une ambiance cinématographique allant des films d’horreur... 

Drive your plow over the bones of the dead ( sur les ossements des morts), d’après le roman d’Olga Tokarczuk, mise en scène de Simon Macburney, Odéon-Théâtre de l’Europe

Drive your plow over the bones of the dead ( sur les ossements des morts), d’après le roman d’Olga Tokarczuk, mise en scène de Simon Macburney, Odéon-Théâtre de l'Europe
  © Alex Brenner fff article de Denis Sanglard  Un jour le voisin de Janina Doucheyko est retrouvé mort, un os de biche coincé dans la gorge. Bientôt d’autres disparitions étranges suivent. Tous étaient des chasseurs. Sur les lieux des crimes et près de leur corps, à chaque fois, des empreintes animales sont retrouvées. La police enquête mais Janina en est absolument certaine, les... 

Cahin Caha de Serge Valetti , mise en scène de Gilbert Rouvière, Théâtre des Déchargeurs

Cahin Caha de Serge Valetti , mise en scène de Gilbert Rouvière, Théâtre des Déchargeurs
  © Pascal Gély   ƒƒ Article de Sylvie Boursier   Il faut être deux pour loucher dit Roland Dubillard sauf si l’on est un en deux comme les duellistes de Cahin Caha. Aux Déchargeurs on les entend soliloquer en duo puisqu’ils ne font qu’un derrière un paravent puis poursuivre la controverse philosophico burlesque au vu et au sus de la salle. La fin arrive au début et le début... 

Presque Fresque, de Galactik Ensemble au Théâtre des Célestins, Lyon

Presque Fresque, de Galactik Ensemble au Théâtre des Célestins, Lyon
  © N. Martinez   ƒƒ article de Victoria Fourel Sur le parvis, le début. Les spectateurs sont impatients, je crois. On a rarementvu ça. Le théâtre est comme en friche, fermé aux regards et aux visites. Une équipe loufoque se met en tête, coûte que coûte, de rentrer. Et nous emmène avec elle, tableau après tableau, dans un spectacle acrobatique, vertical et soigné. Dans cette... 

Brame, de Fanny Soriano, par la Compagnie Libertivore, au Théâtre de la Cité Internationale

Brame, de Fanny Soriano, par la Compagnie Libertivore, au Théâtre de la Cité Internationale
  © Ian Grandjean ƒƒƒ article de Hoël Le Corre Être attiré, tomber amoureux, séduire… Humains ou animaux, il est des moments où il faut savoir capter l’attention, se déclarer, faire sa cour, ouvrir son cœur. Quand les mots sont absents, les regards, les corps, les onomatopées prennent le relai et nous embarquent dans une danse de séduction envoûtante, où rien n’est jamais... 

Baal de Bertold Brecht, mise en scène d’Armel Roussel, Théâtre de la Tempête, Cartoucherie de Vincennes

Baal de Bertold Brecht, mise en scène d’Armel Roussel, Théâtre de la Tempête, Cartoucherie de Vincennes
  © Simon Gosselin      ƒƒƒ article de Sylvie Boursier  Brecht avant Bertold a 19 ans quand il rédige une première version de Baal, loin de sa future théorie de la distanciation théâtrale ; ni dieu, ni maître, son poète maudit n’a rien de romantique, il éructe, provoque, jouit sans entraves, dynamite une société du paraître, de l’entre soi, un Gainsbarre à quat’sous,... 

She’s constructing the Exit signs (Hope & Delusion) de Liina Magnea à La Chaufferie à Saint-Denis dans le cadre des Rencontres Chorégraphiques Internationales de Seine-Saint-Denis

She’s constructing the Exit signs (Hope & Delusion) de Liina Magnea à La Chaufferie à Saint-Denis dans le cadre des Rencontres Chorégraphiques Internationales de Seine-Saint-Denis
  © Mayra Wallraff ƒƒ article de Nicolas Thevenot Faire irruption, c’est faire que le réel érupte, spectaculairement. Une porte métallique s’ouvre, projetant brusquement, comme un corps incongru, un immense rai de lumière dans l’obscurité de la salle. A sa suite, la refermant, Liina Magnea, corps nerveux, jaillissant, un trousseau de clefs à la main. Elle les agitera comme une... 

Tatiana, de et avec Julien Andujar, Théâtre de l’Aquarium / Cartoucherie de Vincennes, Festival June Events

Tatiana, de et avec Julien Andujar, Théâtre de l’Aquarium / Cartoucherie de Vincennes, Festival June Events
  © Vincent Curutchet fff article de Denis Sanglard   Accueilli par une créature almadovarienne, période « Pepi, luci, bom et autre filles du quartier », accent espagnol a couper au couteau, perruque rouge et juste-au corps couleur chair que recouvre à peine une étole comme découpée dans la toile peinte qui tient lieu de décor, nous proposant de la tortilla venue du supermarché d’à... 

Breaking the Waves, d’après Lars von Trier, opéra de Missy Mazzoli mis en scène par Tom Morris, Opéra-Comique

Breaking the Waves, d’après Lars von Trier, opéra de Missy Mazzoli mis en scène par Tom Morris, Opéra-Comique
    © Stefan Brion      ƒƒƒ article de Sylvie Boursier Aucun metteur en scène n’osa toucher à la Jeanne d’Arc de Dreyer ou à Gelsomina. Il est des icônes qui brûlent les mains. Qui après Falconneti pour caresser la grâce ? Qui d’autre que Gulietta Massina et sa bouille d’artichaut pour incarner la bonté dans un monde en ruines ? Heureusement la toile renaît parfois... 

Danses de travers & Musiques à fuir, de Dominique Brun au Théâtre Berthelot de Montreuil dans le cadre des Rencontres Chorégraphiques Internationales de Seine-Saint-Denis  

Danses de travers & Musiques à fuir, de Dominique Brun au Théâtre Berthelot de Montreuil dans le cadre des Rencontres Chorégraphiques Internationales de Seine-Saint-Denis   
  © D. R.   ƒƒ article de Nicolas Thevenot Comment un geste artistique, quand bien même il s’attacherait à déployer un précédent de cent ans, peut faire nouveauté. Comment ce qui pourrait sembler suranné peut être disruptif. Comment ce qui vibre dans l’instant, ce qui fait l’art de la danse — l’entrelacement éphémère de l’espace et du temps, est aussi capable de... 

Les Quatre Points Cardinaux, d’Andrés Labarca et Lola Etiève, au Théâtre de la Croix-Rousse, Lyon

Les Quatre Points Cardinaux, d’Andrés Labarca et Lola Etiève, au Théâtre de la Croix-Rousse, Lyon
 © Jean-Claude Blanc   ƒƒƒ article de Victoria Fourel Il entre dans la maison. « Y a quelqu’un ? ». On est à mi-chemin entre réalisme frappant et mystère fantasmagorique. Ce qu’il se passera dans la maison, c’est une rencontre, des questions dont on espère les réponses, des allers et venues et des souvenirs. Sur le plateau, la maison. Objets calcinés, papier peint en lambeaux,... 

Le petit garde rouge, mise en scène de François Orsoni, texte et dessins de Chen Jiang Hong, au Théâtre du Rond-Point

Le petit garde rouge, mise en scène de François Orsoni, texte et dessins de Chen Jiang Hong, au Théâtre du Rond-Point
  © Huma Rosentalski   f f f article de Denis Sanglard Il est des créations parfois en apparence toutes simples mais d’une beauté et d’une poésie qui vous frappent et vous bousculent par sa forme épousant avec bonheur un récit singulier et prégnant. Ajoutons à cela un sujet qui aborde un pan de l’histoire contemporaine, pour beaucoup d’entre nous méconnue, la Révolution... 

Aglaé, de Jean-Michel Rabeux au Lokal, Saint Denis

Aglaé, de Jean-Michel Rabeux au Lokal, Saint Denis
ƒƒƒ article de Denis Sanglard © Alain Richard Sortir d’une représentation émue, chamboulé parce que le théâtre vous offre soudain une part d’humanité bouleversante, une leçon de liberté joyeuse, une émancipation frondeuse. Et quand cela est joué par une de nos plus grande actrice, aussi à l’aise dans le déjanté le plus fou que dans la tragédie la plus noire, Claude Degliame,...