// Critiques

« Les Oiseaux » d’Aristophane par Alfredo Arias à la Comédie Française (reprise)

Critique d’Audren Destin – Torotorotorotorotix Kikkabau kikkabau Torotorotorotorotix Dans sa version des Oiseaux d’Aristophane, Alfredo Arias a pris bien des libertés et on n’a pas manqué de le lui reprocher. Ainsi, d’après certains, ce ne serait pas l’œuvre d’Aristophane qui serait rentré dans le répertoire de la Comédie-Française mais bien celle d’Arias.... 

« Amnesia » de Fadhel Jaïbi et Jalila Baccar / Francophonies en Limousin

Critique de Camille Hazard – Bande son saccadée, trajectoires des personnages rectilignes, gestes brusques, utilisation du corps comme automate, chorégraphie ordonnée et segmentée : nous sommes bien devant un spectacle qui dénonce avant tout la dictature et la sécheresse qu’elle provoque tout autour d’elle. Dans ce spectacle écrit et mis en scène par deux complices (Fadhel Jaïbi... 

« L’Avare » de Molière, mise en scène Catherine Hiegel à la Comédie Française

Critique de Bettina Jacquemin – Ces spectacles qui vous font aimer le théâtre… Il y a de quoi savourer du côté de la Comédie-Française ! L’Avare pose à nouveau sa « cassette » sur la scène de la salle Richelieu. Une mise en scène de Catherine Hiegel. Et, près de 3H de jouissance absolue ! Comment ne pas se souvenir de l’Harpagon de Molière ? De ce vieillard grippe-sou... 

« S’embrasent » de Luc Tatar, mise en scène Eric Jean / Francophonies en Limousin

Critique de Camille Hazard – Je te désire Tu me désires Il te désire… Jonathan et Latifa s’aiment, ils se sont offert aux regards dans un baiser incendiaire…Ce rapprochement amoureux  sera à l’origine de révélations, de témoignages éloquents de la part de tous les témoins. Ce baiser brûlant dont tout le monde rêve adolescent, cet acte qui nous transporte dans un monde magnifié... 

« Noces Bayna », concert de Fawzy Al-Aiedy / Francophonies en Limousin

Critique de Camille Hazard – Chansons traditionnelles de France et miroir d’Arabie La musique de Fawzy Al-Aiedy est un voyage intemporel à travers la culture de différentes régions françaises et à travers le monde arabe. La rencontre des instruments traditionnels régionaux comme la cornemuse, la vielle avec les cordes sensibles de l’oud et des percussions, nous emmène sur les traces... 

« Nema Problema » de Laura Forti à l’Épée de Bois / Un Automne à Tisser

Critique de Bruno Deslot – L’enfer de la guerre ! Un jeune homme de 23 ans, parti à la recherche de ses grands-parents en Croatie, découvre les horreurs de la guerre. L’arrogance de la jeunesse, la fougue du photographe intrigué et persuadé d’accomplir sa mission bascule bien rapidement dans une réalité qu’il est difficile d’évoquer. Venu en Croatie pour y chercher ses grands-parents,... 

« Tartuffe d’après Tartuffe » de Molière par G. Morin au Théâtre de la Bastille

Critique de David C. – Nos jours de nos jours Le grand bourgeois Orgon s’est laissé subjuguer par Tartuffe dont il admire la foi profonde. Ce dernier n’est qu’un talentueux aventurier intéressé par la fortune de son admirateur. Malgré l’hostilité de sa propre famille, Orgon a fait de Tartuffe son directeur de conscience et s’est entiché de lui au point de... 

« Fabuleuses Comptines », un spectacle pour enfants d’après Perrault et La Fontaine

Critique de Patrice Martinez – Un fabuleux spectacle pour enfants Il est peu fréquent d’être le témoin de la métamorphose d’un chaperon rouge pas si petit que ça en cigale verte et d’un grand loup tout poilu mais pas vraiment méchant en fourmi de ménage. Saucissons l’occasion fabuleuse qui nous est offerte d’assister en chair et en os à ce prodigieux tour de magie -ils... 

« Les Soliloques de Mariette » d’après Albert Cohen au Petit Montparnasse

Critique d’Anne-Marie Watelet – Lucidité, humour et renoncement : voici Mariette qui nous parle. Albert Cohen reçut le Grand Prix de l’Académie Française pour son roman Belle du Seigneur, paru en 1968. A l’origine de ce spectacle, c’est le coup de foudre d’Anne Quesemand pour la lecture vivante d’Anne Danais, passionnée par le personnage de Mariette, la domestique de la... 

« Les Cahiers de Malte Laurids Brigge » de Rilke au Théâtre du Petit Hébertot

Critique d’Anne-Marie Watelet – Bérengère Dautun a puisé le texte de sa pièce dans le récit éponyme de Rilke, écrit entre 1907 et 1911. Malte en est le protagoniste et narrateur. Dans ces morceaux choisis, elle a privilégié l’amour immodéré qu’il portait à sa mère. Si les deux personnages réunis dans un petit salon bourgeois, semblent dialoguer, la mère n’est... 

« Brasserie » de Koffi Kwahulé à l’Épée de Bois / Un Automne à Tisser

Critique d’Audren Destin – La 4ème édition du festival Un automne à tisser a lieu du 10 septembre au 31 octobre 2010 au Théâtre de l’Epée de Bois. Sous le parrainage de Jean-Claude Penchenat, treize compagnies sont réunies autour d’un projet artistique. Une thématique s’en dégage, celle de la guerre et de l’amour comme un appel. Pour favoriser « le brassage des sensibilités »,... 

« Le Roi Se Meurt » de Ionesco à la Comédie des Champs Elysées

Critique de Bruno Deslot – Une heure et demie à vivre ! Une heure et demie ! C’est le temps qui lui reste à vivre pendant que tout son royaume, cinq personnages, se divisent entre espoir et satisfaction face à l’inéluctable accomplissement du destin. Tout part à vau-l’eau dans ce royaume réduit à sa plus simple expression. Dès le lever du rideau, le Garde annonce solennellement... 

« La Grande Magie » d’Eduardo de Filippo à la Comédie Française

Critique de Dashiell Donello – Dan Jemmett, tel un habile prestidigitateur, met en scène à la Comédie Française, la pièce d’Eduardo De Filippo (1900-1984), La Grande Magie. L’action se passe dans les années 30, au Grand Hôtel Métropole. Le garçon d’hôtel, annonce, aux clients en mal de distraction, l’arrivée du célèbre magicien Otto Marvuglia, qui présentera dans la... 

« I Demoni » de Dostoïevski, adaptation Peter Stein à l’Odéon

Critique d’Audren Destin – Disons le simplement et sans détour, cette adaptation par Peter Stein du roman de Dostoïevski Les Démons est une pure merveille. 12 heures Balayons immédiatement les craintes, les doutes, les soupirs, les angoisses de ceux qui s’imaginent passer douze heures à mourir d’ennui coincé entre deux abonnés octogénaires, crevant de soif, de chaud, rêvant...