// Critiques
Critique. « WOYZECK – LA MORT DE DANTON – LÉONCE ET LÉNA » de GEORG BÜCHNER au Théâtre de la Ville

ƒ Critique Dashiell Donello
©Pascal GELY
Sur la thématique du désir et du pouvoir, Ludovic Lagarde traverse l’œuvre de Büchner, tel un médecin qui prendrait la température d’un patient qui irait de la fièvre à l’anémie, sans jamais être tout à fait malade, ni tout à fait guéri.
Woyzeck écrite en 1836, mais publiée en 1879, débute cette épopée. Büchner (1813 -1837) a...
Critique. « Ménélas rebétiko rapsodie » de Simon Abkarian au Grand Parquet

ƒƒƒ Critique Dashiell Donello
© Natacha Koutroumpa
La table est dressée. Blanche et pure et soignée
En attente de convives. Il y a de quoi boire, fumer, et des instruments. Tout est prêt pour la fête. Mais n’est-ce pas autre chose ?
La table est dressée. Blanche et pure et soignée. Deux hommes élégants en volutes de fumée entrent gominés de fierté. Cigarettes écrasées et verres...
Critique. « R & J TRAGEDY » de Jean-Michel Rabeux. MC93 Bobigny

ƒƒƒ Critique Denis Sanglard
L’amour à mort
R&J Tragédy ou Roméo et Juliette éviscéré par Jean-Michel Rabeux. Autopsie, dissection sèche d’une passion folle et maudite où Rabeux équarri Shakespeare, fouaille dans les tripes d’une passion maudite. Rabeux a les mains pleine de sang, qu’il plonge aux origines du conte pour les ressortir fumantes. Bandello, Boaistuau, Shakespeare,...
Critique. « La nuit tombe » de Guillaume Vincent aux Bouffes du Nord

ƒ Critique Djalila Dechache
©DR
Conçu de manière fragmentée, avec des fins en noir total, une musique et des bruitages très présents comme alternative aux dialogues, des micros partout derrière les portes, sous les pas, dans les robinets, telles des scènes de cinéma sur plusieurs écrans qui s’imbriqueraient mais pas systématiquement. Il s’agit bien de cela, Guillaume Vincent...
Critique. « Muerte y reencarnación en un cowboy » de Rodrigo García au T2G

ƒ Critique Dashiell Donello
© Christian Berthelot
Si Garcia viole une guitare électrique de façon hystérique, c’est à l’évidence parce qu’il n’est plus heureux
Le théâtre de Gennevilliers invite Rodrigo García et sa dernière pièce, « Muerte y reencarnacion en un cowboy ». Très bruyante, mais nullement dérangeante, car la convention de la provocation a des limites et si la nouveauté...
Critique• « J’aurais voulu être égyptien » Mise en scène Jean-Louis Martinelli au Théâtre des Amandiers

ƒ Critique Dominika Waszkiewicz
© Pascal Victor
L’expérimentale réécriture scénique d’un roman
Chicago est un roman polyphonique qui retrace les souvenirs de l’auteur égyptien, alors qu’il était étudiant dans l’Illinois. Il nous livre, avec lucidité et sans complaisance, les atermoiements d’un groupe d’individus exilés loin de leur pays et dont les élans patriotiques se...
Critique. « Ionesco suite d’après Eugène Ionesco », mise en scène Emmanuel Demarcy-Mota

ƒƒ Critique Anna Grahm
« Le comique n’est comique que si il est un peu effrayant » Ionesco
Ils entrent avec leur visage talqué de nuage et leur drôle de petit chapeau pointu. Ils entrent sans un mot, sans un sourire, graves et blêmes, on dirait des fantômes. Ils portent avec eux, malgré leur aspect clownesque, une indéfinissable angoisse dont le public se défend immédiatement en riant....
Critique. « La culture du déchet », mise en scène Thierry Bédard, à l’Echangeur Théâtre

Critique Suzanne Teïbi
Le « pas de côté » du théâtre
Le parti pris de La culture du déchet est dérangeant. Le dispositif frontal et une interpellation directe nous laissent à penser que nous assistons à une sorte de conférence, quoique ponctuée par de nombreuses chansons. Mais l’objet théâtral est flou : l’analyse sociologique menée par une conférencière transportée par des...
Critique. » La Chair des tristes culs »

ƒƒƒ Critique Denis Sanglard
© Brice Hillairet
Voilà une création loufoque, complètement frappée, une comédie musicale de poche pour cabaret
Cela se joue à quatre. A quatre mains et sur un tempo endiablé. Tentons de résumer cette chose. Soit une blonde en maillot de bain cramée sur une plage au soleil, morte mais qui ne le sait pas encore, une marchande de crêpes réfractaire à l’amour...
Critique. LOST (REPLAY) de Gérard Watkins. Au théâtre de la Bastille

ƒ Critique Denis Sanglard
© Alexandre Pupkins
Trois anges déchus d’avoir soufflé dans les bronches de Dieu se retrouvent après expulsion du paradis dans la chaudière d’un immeuble. Arrivée catastrophique sans tambour ni trompette. Il ne fait pas bon de dénoncer Dieu et ses plans foireux. L’ humanité est en piteux état, les hommes ne communiquent plus, le langage est perverti, vidé...
Critique. « Ma mère qui chantait sur un phare » de Gilles Granouillet au Théâtre de l’Aquarium

Critique Bruno Deslot
Le père de famille a quitté le foyer, la mère élève seule ses deux enfants dans un milieu modeste et ce matin-là, hissée en haut d’un phare et totalement dénudée, elle chante tout son malheur à l’océan et au reste de la population du village.
L’écriture du texte de G.Granouillet repose sur une architecture assez simple et fragile, avec des longueurs et des récurrences...
Agenda. « D.A.F. MARQUIS DE SADE » de Pierre-Alain Leleu / mise en scène Nicolas Briançon au Ciné 13

© Photo Fabien Dumas
“ D.A.F. Marquis de Sade “ est une pièce de théâtre, écrite par Pierre-Alain Leleu et mise en scène par Nicolas Briançon, qui sera jouée de janvier à mars 2013, au Ciné 13 Théâtre (du mercredi au samedi à 21H30 et Dimanche à 17H30).
1784. Après six ans de prison à Vincennes, le marquis de SADE est transféré à la Bastille. Il se retrouve confronté...
Critique. “Par hasard et pas rasé” de Camille Grandville et Philippe Duquesne au théâtre Le Monfort

ƒƒ Critique de Jean-Christophe Carius
©DR
Ex-fan de Gainsbourg
Disparu en 1991, à l’âge de 62 ans, Serge Gainsbourg était venu au monde en 1928, un an avant Jacques Brel ou Claude Nougaro. Sa carrière artistique, exercée principalement dans le domaine de la chanson, fut particulièrement intense en créativité et en productivité. Bien que vingt années se soient déroulées depuis sa disparition,...
Critique. « Solness, constructeur » Henrik Ibsen au théâtre de l’Opprimé

ƒƒ Critique de Dashiell Donello
Un pacte diabolique ?
La pièce de Henrik Ibsen (1828-1906) nous parle de Solness, un constructeur autodidacte, ancien employé dans un cabinet d’architecture, qui a ruiné son patron, a pris sa place, et empêché toute succession possible par peur de la jeunesse, incarnée par la concurrence de Ragnar, fils de son ex patron. A l’aube de sa vieillesse, il fait...