// Critiques
Critique • « Métamorphose » d’après Kafka, par Sylvain Maurice au CDN de Sartrouville

ƒ Critique Dominika Waszkiewicz
© F. Beloncle
L’inquiétante étrangeté d’un songe éveillé
Le nouveau directeur du Centre Dramatique National de Sartrouville, Sylvain Maurice, nous propose une adaptation scénique du déstabilisant chef d’œuvre de Kafka. Œuvre emblématique de l’aube du siècle dernier, La Métamorphose est le récit d’une curieuse transformation subie par Gregor...
Critique • « Le prix Martin » d’Eugène Labiche, mise en scène par Peter Stein, Théâtre de l’Odéon.

ƒ Critique de Camille Hazard
© Pascal Victor
S’entourant, depuis les années 60, d’œuvres et d’auteurs déchirants comme E. Bond, B. Brecht, H. Ibsen, A. Tchekhov… le metteur en scène allemand Peter Stein prend le contre-pied de sa carrière en mettant en scène, cette fois en français, Le prix Martin d’Eugène Labiche. Ecrite en 1876, cette pièce destinée à la scène de la Comédie...
Critique . Qu’on me donne un ennemi. Heiner Müller. André Wilms. Aux Bouffes du Nord.

ƒ Critique Djalila Dechache
© Pascal Gély
André Wilms n’en est pas à sa première expérience avec les metteurs en scène allemands (par exemple Klaus Michael Grüber) ni avec les textes d’Heiner Muller. Il pense que « L’art, c’est monstrueux, indescriptible, c’est méchant, sans concession. Le public ne s’y intéresse pas. Tout le reste, c’est de la culture,...
Critique. « La Scène imaginaire » de Patrice Chéreau à l’Odéon

Critique Dashiell Donello
© DR
Quel luxe ! France Culture s’offre l’Odéon Théâtre National pour l’enregistrement de son émission « Théâtre et Compagnie » dans le cadre de la collaboration avec les « Bibliothèques de l’Odéon, Scènes imaginaires ». La proposition semble séduisante ; on va prendre un bain de travail avec le grand metteur en scène, Patrice Chéreau....
Critique. “Fin de partie” de Samuel Beckett à la MC93

ƒƒƒ Critique Jean-Christophe Carius
© DR
Le dénouement de la finitude
Deuxième pièce de théâtre écrite par Samuel Beckett, « Fin de partie » fut créée en français en 1957, au Royal Court Theatre de Londres. La pièce suit la création d’ « En attendant Godot », premier succès de cet auteur, âgé alors de 47 ans. Cette réussite fut si grande et si inattendue que Beckett pensa...
Critique. « Oh les beaux jours » au théâtre de l’Atelier

ƒƒƒ Critique Dashiell Donello
© Pascal Victor
Vieux style ?
Enlisée au centre d’un Tridacne géant[1], de plis, d’herbes et d’écailles, Winnie. La cinquantaine, de beaux restes, épaules nues et poitrine plantureuse. Son cou exhibe un charmant collier de perles. Elle dort dans la simplicité d’un ciel sans nuages.
Du vieux style ? Pas vraiment. Ce sont les nombreuses didascalies qu’affectionnait...
Critique. « Tout va bien en Amérique » aux Bouffes du Nord

ƒƒƒ Critique Dominika Waszkiewicz
© Christophe Raynaud de Lage
« Ils se plaisent à donner. Beaucoup. Pour recevoir peu. »
Au milieu d’une salle encore bruyante et éclairée, débarque, essoufflée, superbe et en jeans, Irène Jacob. Elle nous livre, par mots et par gestes, les premières impressions de Christophe Colomb et sa description d’un peuple étonnamment naïf. Images d’un Eden....
Critique. « Jeux de cartes 1 : Pique » mise en scène Robert Lepage aux Ateliers Berthier

ƒƒ Critique Dashiell Donello
© Erick Labbe
Robert Lepage doit sa renommée de metteur en scène à La Trilogie des dragons. Elle est arrivée, dans les années quatre vingt, par fragments sur les plateaux de théâtre, pour former un ensemble, qui a ravi un public international.
Jeux de cartes 1 : Pique, est aussi une pièce fragmentée. Pique est la première partie des quatre couleurs d’un...
Critique . “Existence” d’Edward Bond. Mise en scène de Christian Benedetti au Studio-Théâtre.

ƒƒ Critique Solveig Deschamps
Edward Bond fait partie incontestablement des auteurs majeurs de notre époque (Pièces de guerre, Naître, Le crime du XXI ème siècle…), il écrit « Existence » en 2002.
« Les horreurs qu’on voit quand on regarde une tragédie nous importent parce que nous sommes conscients qu’elles arrivent dans une situation humaine » E. Bond
Et nous sommes...
Critique . Le prix des boîtes de Frédéric Pommier. Mise en scène de Jorge Lavelli

ƒ Critique Anna Grahm
© Mirco Magliocca
« D’où elle vient la poussière » La Grande
C’est l’histoire d’un voyage. La fin du voyage. Les derniers kilomètres. On se promène encore mais au bras de personne, sans boussole, c’est sans aucun repère qu’on se fraie un chemin, qu’on effraie aussi, qu’on passe les bornes sans prévenir, sans transition. C’est l’histoire du passage...
Critique . Cri et Ga cherchent la paix de Philippe Minyana au Théâtre du Rond Point

ƒƒ Critique Denis Sanglard
© Sonia Bressler
Le Bonheur est dans le pré
Drôles de personnes que ces deux-là. Cri et Ga, ce sont leurs prénoms et nous y reviendrons, sont deux chouettes copains. Clowns ou benêts on ne sait pas très bien. En tous les cas une naïveté confondante les lie indubitablement l’un à l’autre. Heureux en toute circonstance, ces deux là nous embarquent dans une...
Critique. « Médée » de Corneille, mise en scène par Paulo Correia au Théâtre de la Tempête

Critique Dominika Waszkiewicz
« Ce corps n’enferme pas une âme si commune »
© Fraicher-Mathey
Une proposition iconoclaste qui se veut baroque
Pourquoi ne pas reprendre la pièce de Corneille dans le genre de l’heroic fantasy ? Transcrire, par les techniques visuelles et sonores actuelles, la divinité des protagonistes. Montrer, par des effets spéciaux, leurs pouvoirs surhumains dans...
Critique • « Game » par la Compagnie Derashinera à la Maison de la culture du Japon.

ƒƒ Critique Camille Hazard
© PARCO Co. Ltd.
Shûji Onodera au pays des merveilles
L’acteur-mime et metteur en scène japonais Shûji Onodera s’installe à la Maison du Japon pour 3 représentations de Game ; spectacle insolite empli de poésie et de fantaisie.
Avec la Derashinera Compagny qu’il crée en 2008 au Japon après maintes pérégrinations artistiques dans le monde entier, il crée...
Critique. « Médée, l’insomnie de l’amour monstre » une adaptation de Diana Dobreva au Théâtre de l’Epée de Bois

ƒƒƒ Critique Bruno Deslot
© DR
L’élégance au service de la passion
Le mythe de Médée revisité par Diana Dobreva est dévorant d’humanité. L’incarnation charnelle des pulsions dévastatrices de la magicienne transcende une proposition inattendue et d’une rare élégance dans le pur style de la tragédie grecque.
Plongés dans une semi-obscurité, le proskenion ainsi que la skéné...