// Critiques
Critique • « Corbeaux ! Nos fusils sont chargés ! » à la Maison de la culture du Japon

ƒƒƒ Critique Dashiell Donello
© Maiko Miyagawa
« Corbeaux! Nos fusils sont chargés! » est une pièce écrite en 1971 de Kunio Shimizu. Elle relate la violence des luttes contestataires de l’époque.
Un groupe de vieilles femmes, armées de bombes, envahissent le tribunal numéro huit où deux jeunes sont jugés pour un attentat commis lors d’un concert de charité. Déterminées à...
Critique • « Le petit navigateur» de Odysseus Elytis à la Maison de la Poésie

ƒƒ Critique Solveig Deschamps
© DR
Olivier Chaudenson, nouveau directeur de la Maison de la Poésie, fait la révolution dans le lieu, une révolution littéraire et poétique qui augure de bons moments. Même si on peut regretter la disparition de la programmation théâtrale (Nostalgie des très beaux spectacles vus là-bas), on ne peut que saluer ce nouveau projet dédié aux écrivains :...
Critique • L’Autre Monde ou les États et Empires de la Lune à L’Athénée-Théâtre Louis Jouvet

ƒƒƒ Critique Dominika Waszkiewicz
© Romain Juhel
« La Lune est un monde comme celuy-ci à qui le nostre sert de Lune. »
Difficile d’écrire sur cette soirée tant elle fut hypnotique. On en craint de secouer les souvenirs, laissant s’envoler ce reste de rêve qui colle encore au coin de l’œil, étincelle d’esprit ou trait philosophique, rayon de lune peut-être. J’envie ceux...
Critique • « Tsunami » de Fadhel Jaïbi et Jalila Baccar au Théâtre National de Chaillot

ƒ Critique Camille Hazard
© Théâtre National de Chaillot
Après le spectacle Khamsoun, programmé au théâtre de l’Odéon en 2006 et Amnesia, découvert en 2010 lors du Festival des Francophonies à Limoges, Fadhel Jaïbi et Jalila Baccar ont travaillé pendant deux ans au dernier volet de leur trilogie Tsunami; nom donné en référence à ce qu’a provoqué le « printemps arabe »...
Critique • Vortex de et par Phia Ménard au Monfort

ƒƒƒ Critique Anna Grahm
© Jean-Luc Beaujault
Mues
Dansle cercle scénique bordé de ventilateurs, se tient un personnage énorme et inquiétant, un personnage entre l’homme invisible et le bonhomme Michelin, vêtu d’un costume,lunettes noires, une espèce de personnage monstrueux bardé de bandages qui masquent son visage et ses mains. Il est agenouillé sur le sol et s’applique à découper...
Critique • Rituel pour une métamorphose, de Saadallah Wannous

ƒƒ Critique Dashiell Donello
© Cosimo Mirco Magliocca
Rituel pour une métamorphose [1](1994) est la dernière pièce de Saadallah Wannous (1941-1997), journaliste et grand dramaturge Syrien. En cette année anniversaire, la 333ème, la Comédie Française nous offre une entrée de choc au répertoire.
Dans la ghouta[2] de Damas, à l’ombre d’un jardin, un repas de grillades est servi au...
Critique • Mummenschanz, les musiciens du silence au Casino de Paris

ƒƒ Critique Dominika Waszkiewicz
©Mummenschanz
Pour poursuivre la célébration de leur quarantième anniversaire, les acteurs du Mummenschanz repassent par la capitale.
Créée en 1972 à Paris, cette troupe issue de la réinvention du jeu de masques reste un emblème international du théâtre de gestes. Pantomime magique et universelle, les « Mummen » sont reconnaissables à leur poésie...
Critique • Anouche, l’histoire tragique d’une jeune amoureuse au Théâtre des Amandiers

Critique Dominika Waszkiewicz
© Pan ARMENIAN
Anouche (« douce ») est un opéra arménien d’Armen Tigranian créé en 1912 d’après un poème épique d’Hovhannes Toumanian (1869-1923). Depuis les premières représentations d’Erevan en 1935, l’œuvre est souvent reprise, notamment en diaspora. L’action se déroule dans un village de montagne. Saro, le jeune berger, est amoureux fou...
Critique • » Cabaret Boris Vian » sous la houlette de Serge Bagdassarian au Studio – Théâtre

ƒƒƒ Critique Solveig Deschamps
Que du bonheur !
©Christophe Raynaud de Lage
Hier soir il s’agissait du Vian Jazzman, du Vian auteur de chansons (plus de six cents) et au delà de toute cette java nous arrivait en pleine poire : le malheureux, le cinglant, le joyeux, le désespéré, le politique pacifiste, pataphysicien. Gageons que même si le vent habite depuis belle lurette...
Critique • Contractions. Mise en scène de Mélanie Leray au Théâtre des Abbesses

ƒ Critique Djalila Dechache
©Christian Berthelot
En voilà un titre étrange pour évoquer le harcèlement au travail. Ce terme est utilisé en médecine, il a une signification semblable à celle de la langue française. Ce texte écrit par Mike Bartlett, est monté par Mélanie Leray qui voulait mettre en scène celui de Florence Aubenas « Le quai de Ouistreham »
Le décor est représentatif...
Critique. Zone 6, chronique de la vie Palestinienne, d’Adel Hakim et Kamel Al Basha, à la Maison des Métallos

ƒƒ Critique Camille Hazard
©Nabil Boutros
Un plateau nu et six chaises ont suffi, hier soir, pour porter un théâtre engagé, insatiable, tragi-comique et d’une grande sensibilité. Sous forme de chroniques, la troupe du Théâtre National Palestinien fait vivre le quotidien de son peuple. Loin des images de guerre, de lancers de pierres ou de roquettes dont nous abreuvent les médias régulièrement,...
Critique. « Dénommé Gospodin » de Philipp Löhle, mise en scène Benoît Lambert, à la Colline

ƒ critique Suzanne Teïbi
©Elisabeth Carecchio
Vivre autrement
Gospodin est un marginal qui veut vivre sans argent. En dehors du système capitaliste. Il maintient un fragile équilibre social et conjugal jusqu’au moment où Greenpeace lui retire son lama, seul lien qui lui permettait de supporter la société dans laquelle il vit sans se reconnaître. Et d’être indépendant. Car Gospodin...
Critique . L’entreciel de Marie Gerlaud. Mise en scène de Joël Jouanneau au TGP.

ƒ Critique Solveig Deschamps
© A Nordmann
Je me réjouissais de retourner au TGP, travaux terminés, je voulais voir comment c’était maintenant, et voilà que je découvrais que les travaux n’étaient pas terminés.
– Mais si ! M’a-t-on dit à l’accueil
TGP à l’image d’un squat d’artistes – Théâtre bobo? –
– Peu importe! M’exclamai-je tant que les spectacles...
Critique . «Quand je pense qu’on va vieillir ensemble». Les Chiens de Navarre aux Bouffes du Nord.

ƒƒ Critique Suzanne Teïbi
©Philippe Lebruman
Oser tout
A peine arrivés, le ton est donné.
Les spectateurs n’entrent pas tant dans un théâtre que dans une véritable arène à la musique tonitruante et au milieu de laquelle un groupe de comédiens monstrueux et sanguinolents jouent à la pétanque. Cela dure le temps que tout le monde s’installe. Très longtemps. Immédiatement,...