// À l’affiche
Frantz, écrit et mis en scène par Marc Granier, La Scala, Paris

© Thomas O’Brien
ƒƒ article de Nicolas Brizault-Eyssette
Comment dire… Frantz est une très belle idée, une très jolie façon de nous faire découvrir une histoire pas très drôle, la mort d’un père et tous les liens et tous les souvenirs qui y sont attachés. Les spectateurs font presque partie de cette aventure qui se développe dans le garage du père, devant...
On achève bien les chevaux, d’après le roman d’Horace McCoy, adaptation, mise en scène et chorégraphie de Bruno Bouché, Clément Hervieux-Léger et Daniel San Pedro, au Théâtre de la Ville-Sarah Bernhardt

© Agathe Poupeney
f article de Denis Sanglard
Adaptation du roman éponyme d’Horace McCoy, roman sorti en 1935, adapté par Bruno Bouché, Clement Hervieux-Leger et Daniel San Pedro dans une volonté transdisciplinaire où la danse et le théâtre seraient le corolaire l’une de l’autre, sans distinction, réunis dans un geste dramaturgique, une narration dramatique. On se souvient dans cette...
Le moche, de Marius von Mayenburg, mise en scène d’Aurélien Hamard-Padis, au Studio de la Comédie-Française

© Vincent Pontet
fff article de Denis Sanglard
Je m’aime moi non plus. Lette est moche. Si moche que son patron lui refuse de présenter en congrès son invention, un connecteur, et délègue son assistant incompétent mais bien plus présentable. Sa femme ne regardant de lui que son œil gauche lui confirme qu’il est bien moche mais que ça ne change rien, il est une belle personne et...
Bérénice, de Jean Racine, mise en scène de Guy Cassiers, à la Comédie-Française, Théâtre du Vieux-Colombier, Paris

© Christophe Raynaud de Lage
ƒƒƒ article de Sylvie Boursier
N’importe quel espace vide peut faire théâtre, quelqu’un le traverse, pendant que quelqu’un d’autre l’observe, ça suffit. Au Vieux-Colombier dans le clair-obscur d’une lumière diffuse, les colonnades géantes veinées de bleu parlent, racontent, une cathédrale brutaliste simple, droite, géométrique, abstraite....
Taire, de et mis en scène par Tamara Al Saadi, Théâtre Gérard Philippe, Saint-Denis

© Christophe Raynaud de Lage
ƒƒ article de Emmanuelle Saulnier
Tamara Al Saadi a le don de l’écoute et de faire écouter, ce qui au théâtre ne relève pas de l’évidence. En revisitant le mythe d’Antigone avec sa dernière pièce Taire, elle donne à entendre à la fois le silence qui s’impose à l’héroïne grecque (émouvante Mayya Sanbar) et à son double contemporain...
Coup fatal, direction musicale de Fabrizio Cassol, direction artistique et mise en scène d’Alain Platel, compositions musicales de Fabrizio Cassol et Rodriguez Vangama, au Théâtre du Rond-Point, Paris

© Chris Van der Burght
ƒƒƒ article de Nicolas Brizault-Eyssette
Coup fatal a été créé en 2014 au Burgtheater de Viennelors du Wiener Festochen et mis en scène d’Alain Platel, alliant superbement la musique de la République démocratique du Congo à celles qu’on imagine plus classiques et qui n’attendent qu’une seule chose, être encore plus heureuses,...
Derrière les lignes ennemies, écrit et mis en scène par Lucas Samain, Théâtre des Célestins, Lyon

© Géraldine Aresteanu
ƒ article de Paul Vermersch
S’ouvrant comme une fable à mi-chemin entre la dystopie et le polar, Derrières les lignes ennemies, nous invite à suivre un groupuscule de terroristes écologiques dans leur kidnapping d’une figure scientifique éminente. Après avoir développé et mis sur le marché des arbres génétiquement modifiés – qui se révèleront...
Requin Velours, écrit et mis en scène par Gaëlle Axelbrun, Théâtre du Point du Jour, Lyon

© Christophe Raynaud de Lage
ƒ article de Paul Vermersch
On entre dans Requin Velours par un flux d’images particulièrement net et saisissant : une petite fille sur la plage, qui prend plaisir à entrer dans l’eau. La langue vient convoquer les sensations avec une justesse très plaisante, portée par une ambiance sonore qui suggère le rêve, la vision, on est pleinement porté...
On m’a trouvée grandie, conception de Valentine Losseau, à La Villette

© Mathieu Zazzo
ƒƒƒ article de Denis Sanglard
Parce qu’elle marchait sur la pointe des pieds, disait léviter, être en extase et approcher Dieu, Madeleine fut jugée hystérique et internée à l’hôpital de la Salpêtrière. Une histoire vraie dont s’empare Valentine Losseau pour une création poignante, prodigieuse parce qu’ici la magie nouvelle devient un outil dramaturgique...
Werther, de Jules Massenet, mise en scène de Christof Loy, au Théâtre des Champs-Elysées, à Paris

© Vincent Pontet
ƒƒ Article de Sylvie Boursier
Ah ! Werther, Werther, Werther, très surestimé ce geignard, assez sot pour déclarer à Charlotte « mon âme a reconnu votre âme », il n’arrive pas à la cheville de cette femme, à qui Christof Loy donne une place centrale en digne héroïne d’un mélodrame hollywoodien. Les codes esthétiques du genre avec un décor suranné...
On purge Bébé, de Georges Feydeau, mise en scène de Karelle Prugnaud, en tournée

© Vahid Amanpour
ƒƒƒ article de Denis Sanglard
Pour une histoire de pot de chambre il fallait bien une mise en scène qui dépote. Karelle Prugnaud casse littéralement la baraque, ravageant l’intérieur des Follavoine, couple en crise. Parce que ce petit singe savant de Toto, cet enfant roi tyrannique, ce petit merdeux, est constipé, c’est un couple qui est atteint de colique frénétique,...
L’Amante anglaise, de Marguerite Duras, mise en scène d’Émilie Charriot, aux Ateliers Berthier-Théâtre de l’Odéon, Paris

L’Amante anglaise de Emilie Charriot à Vidy Lausanne
© Sébastien Agnetti
ƒƒƒ article de Sylvie Boursier
Claire Lannes a tué sa cousine sourde et muette, découpé le corps et jeté les morceaux dans des trains de marchandises qui passent sous un viaduc près de chez elle, puis avoue sans difficulté son crime mais ne peut en expliquer la raison. Où a-t-il été commis ?...
Anatomie d’un suicide, d’Alice Birch, mise en scène de Christophe Rauck, au Théâtre des Amandiers, à Nanterre

© Géraldine Aresteanu
ƒ article de Sylvie Boursier
Dans Anatomie d’un suicide, Carole, Anna et Bonnie, trois femmes de la même lignée, souffrent chacune à leur façon, à trois époques différentes, mais leurs histoires se superposent sur scène. Le suicide de Carole fait écho à l’auto destruction de sa fille Anna, parturiente douloureuse, une souffrance psychique qui la...
Absalon, Absalon ! d’après William Faulkner, adaptation et mise en scène de Séverine Chavrier, à l’Odéon Théâtre de l’Europe

© Christophe Raynaud de Lage
ƒƒƒ article de Sylvie Boursier
Si vous n’aimez pas le cinéma, les marathons multimédias fuyez Absalon ! Absalon ! Sinon plongez-vous dans un spectacle total, où les comédiens, ahurissants de présence surgissent, en chair et en os de projections vidéo, se meuvent, se frôlent, souvent de dos, et dialoguent autant pour l’œil de caméras...