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La Cerisaie, d’Anton Tchekhov, mise en scène de Daniel Jeanneteau et Mammar Benramou, au T2G

La Cerisaie, d’Anton Tchekhov, mise en scène de Daniel Jeanneteau et Mammar Benramou, au T2G
  © Jean-Louis Fernandez    ff article de Denis Sanglard La Cerisaie, dernière pièce d’Anton Tchekhov c’est la prémonition d’un monde prêt de disparaitre. Le rachat de la propriété par Lopakhine, fils de moujik, acte le bouleversement d’une société inconsciente de sa mutation, de la déliquescence d’une aristocratie et la montée irrésistible d’une nouvelle classe de dominant... 

We wear our wheels with pride and slap your street with color… We said ‘bonjour’ to Satan in 1820… chorégraphie de Robyn Orlin, Chaillot-théâtre National de la danse / Festival d’Automne à Paris

We wear our wheels with pride and slap your street with color… We said ‘bonjour’ to Satan in 1820… chorégraphie de Robyn Orlin, Chaillot-théâtre National de la danse / Festival d’Automne à Paris
    © Jérôme Séron   fff article de Denis Sanglard Devenus attractions touristiques, les rickshaws sud-africain, l’équivalent des pousse-pousse, sont tirés par des hommes, parfois des femmes, qu’on appelait en zoulou, ihashi. Terme de mépris qui veut dire cheval. Au XIXème siècle les conducteurs de rickshaws étaient des esclaves qui travaillaient dans les transports. Aucun ne dépassait... 

De Bonnes Raisons, par la Compagnie La Volte Cirque, avec Matthieu Gary et Sidney Pin, au Théâtre Monfort, Paris

De Bonnes Raisons, par la Compagnie La Volte Cirque, avec Matthieu Gary et Sidney Pin, au Théâtre Monfort, Paris
  © Damien Bossis     ƒƒƒ article de Hoël  Le Corre On entre dans la grande salle du Théâtre Monfort, mais personne dans les beaux sièges bleus : le spectacle se passera, pour les spectateurs comme pour les deux circassiens, sur scène, dans un dispositif plus intimiste, où nous verrons chaque goutte de sueur, entendrons chaque souffle et partagerons pendant une heure les... 

Monsieur Proust, d’après les entretiens de Céleste Albaret, mise en scène d’Ivan Morane, au Théâtre du Lucernaire

Monsieur Proust, d’après les entretiens de Céleste Albaret, mise en scène d’Ivan Morane, au Théâtre du Lucernaire
    © Laurencine Lot   ƒƒ article de Denis Sanglard Le temps suspendu. Il y a 100 ans mourrait Marcel Proust. A son chevet, celle qui fut à son service les huit dernières années de sa vie, Céleste Albaret. Céleste dont Proust avait prévu combien elle serait sollicitée après sa mort, se murât dans le silence jusqu’en 1973, acceptant à 82 ans un entretien avec le journaliste... 

Mauvaise petite fille blonde, texte et mise en scène de Pierre Notte, Studio Hébertot

Mauvaise petite fille blonde, texte et mise en scène de Pierre Notte, Studio Hébertot
  © Marie Charbonnier   ƒƒƒ article de Denis Sanglard Les enfants ont un grand sens de la justice, on le sait. Pour avoir contemplé les nuages, les jolis nuages en forme de zizi, elle shoote dans la coupelle d’une mendiante. Pas fait exprès, non. Oui, mais on l’accuse quand même. Et pour le coup, privée de chocolatine. A la maison, pas mieux. Le petit frère renverse ses carottes,... 

Le Tambour de soie, un nô moderne, mise en scène et chorégraphie de Kaori Ito et Yoshi Oïda, Théâtre Nanterre Amandiers

Le Tambour de soie, un nô moderne, mise en scène et chorégraphie de Kaori Ito et Yoshi Oïda, Théâtre Nanterre Amandiers
    © Christophe Raynaud de Lage   ƒƒƒ article de Denis Sanglard Il est des instants suspendus et fragiles, d’une grâce infinie et miraculeuse, que des évènements extérieurs rendent brutalement aigus et douloureux. C’était un soir de première et ce fut un soir de dernière. Un ultime lever de rideau avant un nouveau confinement décidé pour un mois, probablement deux.... 

T.I.N.A, de et avec Garance, sous le regard d’Alexandre Pavlata et Lucie Reinaudo au Théâtre la Flèche

T.I.N.A, de et avec Garance, sous le regard d’Alexandre Pavlata et Lucie Reinaudo au Théâtre la Flèche
    ƒƒƒ article de Hoël Le Corre Un clown blanc entre en scène, c’est Garance Legrou, costume un peu trop ample, et visage oscillant entre l’émotion de voir la salle comble et le plaisir de savourer une nouvelle rencontre avec le public présent ce soir-là. Car, oui, si nous, les spectateurs sommes, en ce début de spectacle dans l’expectative de ce que nous réserve cette femme... 

Armide, Drame héroïque de Gluck, livret de Philippe Quinault, direction musicale de Christophe Rousset, mise en scène de Lilo Baur, à l’Opéra-Comique

Armide, Drame héroïque de Gluck, livret de Philippe Quinault, direction musicale de Christophe Rousset, mise en scène de Lilo Baur, à l’Opéra-Comique
    © S. Brion     ƒƒ article de Denis Sanglard Armide, où les amours du chevalier Renaud et de la magicienne Armide, inspiré de La Jérusalem délivrée du Tasse, opéra de Gluck composé en 1777 sur un livret de Quinault mis en musique par Lully en 1686, est considérée comme un sommet de l’art lyrique. Partition complexe et fort riche, d’une grande expressivité dramatique,... 

La guerre n’a pas un visage de femmes de Svetlana Alexievitch, mise en scène de Marion Bierry, au théâtre Traversière 

La guerre n’a pas un visage de femmes de Svetlana Alexievitch, mise en scène de Marion Bierry, au théâtre Traversière 
  © Stéphane parphot   ƒƒ Article de Sylvie Boursier C’était des jeunes filles en fleurs, à peine pubères, engagées volontaires de 1941 à 1945 pour défendre leur pays, la Russie. Méprisées, ignorées, considérées comme des « femmes impures » à leur retour, elles se sont tues alors qu’au front elles étaient unies aux hommes dans le même malheur ; malgré toutes les horreurs... 

L’hôte, de Bénédicte Le Lamer, à la Ménagerie de verre, Paris, dans le cadre du festival INACCOUTUMÉS 2022

L’hôte, de Bénédicte Le Lamer, à la Ménagerie de verre, Paris, dans le cadre du festival INACCOUTUMÉS 2022
  © Elise Garraud     ƒƒ article de Nicolas Thevenot En intitulant sa proposition L’hôte, Bénédicte Le Lamer l’ouvre à tous les vents interprétatifs, à toutes les spéculations, de Flaubert et son conte à l’énigme cruelle relatant la légende de Saint-Julien l’Hospitalier, jusqu’à, osons, l’alien du cinéma. Dans cet arc souverain, la forme ouverte à laquelle... 

A la recherche du temps perdu, de Marcel Proust, mise en scène Virgile Tanase, théâtre de la Contrescarpe

A la recherche du temps perdu, de Marcel Proust, mise en scène Virgile Tanase, théâtre de la Contrescarpe
  © Fabienne Rappeneau   ƒƒƒ article de Sylvie Boursier Marcel Proust recevrait-il aujourd’hui le prix Nobel de littérature ? Il n’avait rien d’un transfuge de classe, ne s’intéressait pas aux soubresauts politiques de son temps, n’avait pas une écriture neutre, moyennant quoi le nerveux confiné dont on a dit qu’il ne terminait pas ses phrases inventa ce concept génial,... 

Et pourtant j’aimerais bien te comprendre, texte et mise en scène de Yuri Yamada, à la MCJP / Festival d’Automne à Paris

Et pourtant j’aimerais bien te comprendre, texte et mise en scène de Yuri Yamada, à la MCJP / Festival d’Automne à Paris
© Pierre Grosbois   ƒƒƒ article de Denis Sanglard Ça commence tout simplement, un couple discute et badine, c’est d’une banalité conjugale que l’humour apparent sauve de l’ennui. Oui, mais cette conversation est trouée de silence dans lequel s’engouffre un malaise de plus en plus prégnant. Quelque chose ne tourne pas rond visiblement. Dans ce décor digne d’un sitcom couve... 

Une farouche liberté, de Annick Cojean, mis en scène par Léna Paugam, La Scala Paris

Une farouche liberté, de Annick Cojean, mis en scène par Léna Paugam, La Scala Paris
    © Thomas O Brien   ƒƒƒ article de Emmanuelle Saulnier-Cassia La personne de Gisèle Halimi pourrait être un personnage de roman, et son chemin de vie présente une dramaturgie intrinsèque, deux éléments rendant presque évidentes des adaptations grand public de son livre-entretien, Une farouche liberté, publié par Grasset en 2020, année de sa mort, écrit avec la journaliste... 

THE SILENCE, texte et mise en scène de Falk Richter, à la MC93 – Bobigny

THE SILENCE, texte et mise en scène de Falk Richter, à la MC93 - Bobigny
  © Jean-Louis Fernandez     ƒƒƒ article de Nicolas Thevenot On entre dans THE SILENCE, comme Stanislas Nordey sur le plateau : à brûle pourpoint. Dans un espace qui est une lisière, d’une maison bourgeoise ou d’un ailleurs tel qu’il se révèlera à la fin de la pièce, formé de petits murets en briques blanches, d’un bouleau penché et décharné, comme un petit jardin...