// Evènements
Peer Gynt, de Henrik Ibsen, mise en scène d’Anne-Laure Liégeois, et Notre besoin de consolation est impossible à rassasier, de Stig Dagerman, conception de Simon Delétang, Théâtre du Peuple, Bussang
Peer Gynt © Christophe Raynaud de Lage
ƒƒƒ Article de Corinne François-Denève
En ce mois de juillet peu radieux, la forêt vosgienne a pris des allures boréales. Pour sa saison d’été, le Théâtre du Peuple, après une année d’interruption forcée, a repris son ordre de marche : sur les mois de juillet et d’août, commençant un peu plus tôt dans l’été,...
Jamais labour n’est trop profond, de Thomas Scimeca, Anne-Elodie Sorlin et Maxence Tual, Théâtre Paris-Villette, Festival Paris L’Eté
© Martin Argyroglo
ƒƒ article de Denis Sanglard
Trois chiens de Navarre ont quitté la meute de Jean-François Meurisse pour aller ailleurs planter des choux. Jamais labour n’est trop profond, ce titre énigmatique ne doit rien au hasard ni à l’improvisation dont ils sont passés maîtres mais à Claude Bourguignon, ingénieur agronome français et fondateur du laboratoire...
Le Musée, de Bashar Murkus, Chapelle des pénitents blancs, Festival d’Avignon (In)
© Christophe Raynaud de Lage / Festival d’Avignon
ƒƒƒ article de Emmanuelle Saulnier-Cassia
Deux hommes se font face. L’un derrière une caméra pose des questions, l’autre filmé y répond, parfois et même souvent à côté, tout en hochant de la tête sans interruption.
Le premier est chargé de l’enquête, le second un terroriste. Il a perpétré un attentat faisant cinquante...
Le Visiteur, de Eric-Emmanuel Schmitt, Johanna Boyé, Théâtre Actuel, Festival d’Avignon (Off)
© Fabienne Rappeneau
ƒ article de Emmanuelle Saulnier-Cassia
Ce n’est pas la première fois qu’Eric-Emmanuel Schmitt est très présent à Avignon. Et il fait généralement salle comble. Cette édition du Off ne fait pas exception avec quatre pièces à son nom (Le Visiteur au Théâtre Actuel ; Madame Pylinska et le secret de Chopin au Théâtre du Chêne noir ; Variations énigmatiques au...
Le cycle de l’absurde, mise en scène de Raphaëlle Boitel, 32ème promotion du CNAC, Grand Halle de la Villette
© Christophe Raynaud de Lage
ƒƒƒ article de Denis Sanglard
S’il est une image qui peut résumer Le cycle de l’absurde, titre donné à la 32ème promotion du Centre National du Cirque, c’est sans doute celle du spider, où le sangliste effectue des figures mais reste dépendant de ceux qui manipulent les fils et le tirent vers le haut. Ensemble et séparément, simulis...
Dorothy, d’après Dorothy Parker, par Zabou Breitman, Théâtre du Chêne Noir, Festival d’Avignon (Off)
© Pascal Victor/Opale
ƒ article de Emmanuelle Saulnier-Cassia
Le spectacle Dorothy commence curieusement dans la belle salle Léo Ferré du Théâtre du Chêne noir qui semble jouer à guichet fermé chaque soir. Zabou Breitman attend patiemment sur scène que les derniers des 288 spectateurs prennent place sur leurs sièges. Elle commence l’air de rien, quand elle estime que cela...
Kids, d’après Fabrice Melquiot, François Ha Van, Théâtre Au bout là-bas, Festival d’Avignon (Off)
© François Ha Van
ƒƒƒ article de Emmanuelle Saulnier-Cassia
Kids de Fabrice Melquiot est un hymne joyeux et touchant à la résilience.
Huit adolescents, orphelins ou abandonnés par leurs parents morts au combat ou atteints par des snipers lors de la guerre de Sarajevo. Des enfants qui sont privés des moyens de première nécessité, en danger permanent, qui sont de véritables...
Seras-tu là ? conception et jeu Solal Bouloudnine, Les Plateaux Sauvages, Festival Paris L’Eté
© Marie Charbonnier
ƒ article de Denis Sanglard
Les chansons d’une vie, de celles qui vous marquent à jamais, qu’on ne supporte plus où que l’on écoute jusqu’à la nausée, marqueurs d’une existence, d’un évènement singulier. Souvenir musical et petite rengaine, trois petites notes qui vous font la nique et qui un jour sans crier gare… comme dit la chanson d’Henri...
Lampedusa Snow, de Lina Prosa, par Eleonora Romeo, Théâtre des Carmes, Festival d’Avignon (Off)
© Barbara Buchmann
ƒƒƒ article de Emmanuelle Saulnier-Cassia
Eleonora Romeo continue pour la deuxième édition consécutive du Festival Off à travailler sur la Trilogie du naufrage de Lina Prosa, à savoir en présentant cette année Lampedusa Snow après Lampedusa Beach il y a deux ans.
Lampedusa Snow est sans doute la pièce la plus ancrée dans la réalité des trois composantes...
Journal de l’année de la Peste, d’après Daniel Defoe, par Cyril Le Grix, La Condition des Soies, Festival d’Avignon (Off)
© Xavier Cantat
ƒƒƒ article de Emmanuelle Saulnier-Cassia
Il existe au moins trois raisons pour ne pas rater le Journal de l’année de la peste qui se joue à la Condition des Soies jusqu’au 31 juillet.
La première tient à ce que ce texte a été à l’origine d’une proposition de collaboration et de création théâtrale entre deux personnalités qui ont compté pour...
Margem, de Victor Hugo Pontes, Théâtre de la Ville, Les Abbesses
© Joana Magalhães
ƒƒƒ article de Nicolas Brizault
Margen, de Victor Hugo Pontes, tire une première inspiration du Capitaine des sables, de Jorge Amado. Dans ce livre, nous sommes plongés dans la vie de ces petits capitaines donc, qui pour survivre volent, menacent, tentent de se sauver à travers les mauvais quartiers de Bahia. Et qui ont peut-être une âme plus certaine du...
Perfidia, de Laëtitia Pitz, La Caserne, Festival d’Avignon (Off)
© Morgane Ahrach
ƒƒƒ article de Emmanuelle Saulnier-Cassia
Perfidia c’est avant tout et surtout un texte. Un texte à la langue singulière, à la prosodie surprenante d’abord et qui s’installe comme un cœur qui bat au fil des minutes qui s’écoulent.
Des histoires de femmes, surtout de femmes, même si aussi de couple(s), de famille(s), à travers plusieurs générations...
La révérence, du collectif La poursuite, mis en scène par Hala Ghosn, 11.Avignon, Festival d’Avignon (Off)
© Thierry Laporte pour Cie La Poursuite
ƒƒƒ article de Emmanuelle Saulnier-Cassia
La Révérence c’est la traduction en français de « l’inchino » c’est-à-dire la tradition d’approche des navires au plus près des côtes. Dans la nuit du 13 janvier 2012, le navire Concordia de la compagnie Costa s’est cependant beaucoup trop approché du rivage, en raison d’une succession...
Mailles, de Dorothée Munyaneza, Centre Pompidou, Théâtre de la Ville-Paris
© Leslie Artamon
ƒ article de Nicolas Brizault
Dorothée Munyaneza, rwandaise et britannique, avait présenté avec Samedi Détente ce qu’elle avait vécu au Rwanda en 1994. Elle est chanteuse, auteure et chorégraphe. Tout son travail vient d’éléments réels, vécus, du « vrai » en quelque sorte, qui souhaite « rassembler ce qui a été dispersé ». Avec Mailles le même...