// Evènements

Une vie allemande de Christopher Hampton, mise en scène de Thierry Harcourt, Théâtre de Poche, Paris

Une vie allemande de Christopher Hampton, mise en scène de Thierry Harcourt, Théâtre de Poche, Paris
  © Lot   ƒƒ article de Corinne François-Denève A 102 ans, Brunhilde Pomsel, ancienne secrétaire de Goebbels, évoque ses souvenirs devant des journalistes viennois. Ces trente heures d’entretien deviennent un documentaire de près de deux heures, intitulé Une vie allemande. A son tour, le dramaturge Christopher Hampton taille dans ces confessions pour en faire jaillir un monologue... 

Salem, écriture collective de Flora Bourne-Chastel, Elise d’Hautefeuille, Naima Maurel, Rémi Prin, Rose Raulin et Louise Robert, mise en scène Rémi Prin, Théâtre de Belleville

Salem, écriture collective de Flora Bourne-Chastel, Elise d'Hautefeuille, Naima Maurel, Rémi Prin, Rose Raulin et Louise Robert, mise en scène Rémi Prin, Théâtre de Belleville
  © Avril Dunoyer     ƒƒ article de Hoël Salem, petit village hors du temps, et coupé du monde. Une nuit, alors qu’un couvre-feu est décrêté par le Maire sous la coupe d’un curé puritain, quatre jeunes femmes sont surprises en train de s’adonner à un rite païen. Soupçonnées de sorcellerie, les quatre accusées s’enferment pendant plusieurs jours, d’espace clos en... 

Bach 6 Solo, de Robert Wilson, Lucinda Childs, Jennifer Koh, mis en scène par Robert Wilson, Théâtre de la Ville, Festival d’automne

Bach 6 Solo, de Robert Wilson, Lucinda Childs, Jennifer Koh, mis en scène par Robert Wilson, Théâtre de la Ville, Festival d’automne
  © Lucie Jansch   ƒƒ article de Emmanuelle Saulnier-Cassia Le titre du spectacle pouvant paraître énigmatique est finalement très explicite. Bach pour le compositeur, 6, pour ses six sonates et partitas, Solo, parce que les partitions sont pour violon seul. Et de fait, le violon et sa violoniste exceptionnelle, Jennifer Koh, pourraient être seuls dans la chapelle Saint-Louis de la... 

7 Deaths of Maria Callas, conception Marina Abramović, Opéra National de Paris

7 Deaths of Maria Callas, conception Marina Abramović, Opéra National de Paris
  © Charles Duprat / OnP     ƒƒƒ article de Nicolas Thevenot La mort est ce royaume où trône en majesté Marina Abramović. Mais qu’est-ce que la présence quand il s’agit de représenter l’absence ? Qu’est-ce qu’être vivant sur une scène, comment atteindre à l’expérience vitale, quand c’est la mort que l’on souhaite figurer ? De ces paradoxes insolubles, inextricables,... 

Tropique de la violence, texte de Nathacha Appanah, adaptation et mise en scène de Alexandre Zeff, Théâtre de la Cité Internationale

Tropique de la violence, texte de Nathacha Appanah, adaptation et mise en scène de Alexandre Zeff, Théâtre de la Cité Internationale
  © Jules Beautemps   ƒƒ article de Denis Sanglard Mayotte, département français. Île oubliée où règne la pauvreté la plus extrême. Sur les plages de sables fins des lagons, ils sont des milliers de migrants venus des îles Comores à débarquer au péril de leur vie. Clandestins voués à la misère, à la précarité, au chômage, que représente le plus grand bidonville de l’île,... 

Chaplin 1939, de Cliff Paillé, mis en scène par Cliff Paillé, Lucernaire

Chaplin 1939, de Cliff Paillé, mis en scène par Cliff Paillé, Lucernaire
  © Laurent Sabaté   ƒƒƒ article de Emmanuelle Saulnier-Cassia Chaplin 1939 est assurément l’une des pépites de la rentrée théâtrale parisienne. La pièce de Cliff Paillé, créée au 1er Phénix Festival de Paris et qui s’est jouée dans le Off d’Avignon cet été, se concentre sur l’année 1939 comme le titre l’indique, qui est celle de l’écriture du Dictateur. Une... 

Illusions perdues, d’après Honoré de Balzac, mise en scène de Pauline Bayle, Théâtre de la Bastille

Illusions perdues, d’après Honoré de Balzac, mise en scène de Pauline Bayle, Théâtre de la Bastille
  © Simon Gosselin     ƒƒ article de Denis Sanglard « On ne peut rien réussir sans se râper le cœur. » D’Angoulême à Paris, l’ascension rapide et la chute brutale de Lucien de Rubempré. Pauline Bayle adapte Illusions perdues de Balzac, œuvre monstre. L’œuvre est dégraissée, la mise en scène dépouillée à l’extrême, frontale. Ce que Pauline Bayle met en scène,... 

Le Fauteuil prend quelques jours de vacances

Le Fauteuil prend quelques jours de vacances
    Fauteuil création Hélène Barrier/Iconoklastes. © Photo Ian Rivera.     Après une année intense, Le Fauteuil prend quelques jours de vacances, les chroniqueurs un repos bien mérité. Merci de votre fidélité, vous étiez en moyenne 5500 lecteurs hebdomadaire à nous suivre. Rendez-vous en septembre pour une rentrée théâtrale que nous espèrons riche en création. À... 

Peer Gynt, de Henrik Ibsen, mise en scène d’Anne-Laure Liégeois, et Notre besoin de consolation est impossible à rassasier, de Stig Dagerman, conception de Simon Delétang, Théâtre du Peuple, Bussang

Peer Gynt, de Henrik Ibsen, mise en scène d’Anne-Laure Liégeois, et Notre besoin de consolation est impossible à rassasier, de Stig Dagerman, conception de Simon Delétang, Théâtre du Peuple, Bussang
    Peer Gynt © Christophe Raynaud de Lage     ƒƒƒ Article de Corinne François-Denève En ce mois de juillet peu radieux, la forêt vosgienne a pris des allures boréales. Pour sa saison d’été, le Théâtre du Peuple, après une année d’interruption forcée, a repris son ordre de marche : sur les mois de juillet et d’août, commençant un peu plus tôt dans l’été,... 

Jamais labour n’est trop profond, de Thomas Scimeca, Anne-Elodie Sorlin et Maxence Tual, Théâtre Paris-Villette, Festival Paris L’Eté

Jamais labour n’est trop profond, de Thomas Scimeca, Anne-Elodie Sorlin et Maxence Tual, Théâtre Paris-Villette, Festival Paris L’Eté
    © Martin Argyroglo   ƒƒ article de Denis Sanglard Trois chiens de Navarre ont quitté la meute de Jean-François Meurisse pour aller ailleurs planter des choux. Jamais labour n’est trop profond, ce titre énigmatique ne doit rien au hasard ni à l’improvisation dont ils sont passés maîtres mais à Claude Bourguignon, ingénieur agronome français et fondateur du laboratoire... 

Le Musée, de Bashar Murkus, Chapelle des pénitents blancs, Festival d’Avignon (In)

Le Musée, de Bashar Murkus, Chapelle des pénitents blancs, Festival d’Avignon (In)
  © Christophe Raynaud de Lage / Festival d’Avignon   ƒƒƒ article de Emmanuelle Saulnier-Cassia Deux hommes se font face. L’un derrière une caméra pose des questions, l’autre filmé y répond, parfois et même souvent à côté, tout en hochant de la tête sans interruption. Le premier est chargé de l’enquête, le second un terroriste. Il a perpétré un attentat faisant cinquante... 

Le Visiteur, de Eric-Emmanuel Schmitt, Johanna Boyé, Théâtre Actuel, Festival d’Avignon (Off)

Le Visiteur, de Eric-Emmanuel Schmitt, Johanna Boyé, Théâtre Actuel, Festival d’Avignon (Off)
  © Fabienne Rappeneau   ƒ article de Emmanuelle Saulnier-Cassia Ce n’est pas la première fois qu’Eric-Emmanuel Schmitt est très présent à Avignon. Et il fait généralement salle comble. Cette édition du Off ne fait pas exception avec quatre pièces à son nom (Le Visiteur au Théâtre Actuel ; Madame Pylinska et le secret de Chopin au Théâtre du Chêne noir ; Variations énigmatiques au... 

Le cycle de l’absurde, mise en scène de Raphaëlle Boitel, 32ème promotion du CNAC, Grand Halle de la Villette

Le cycle de l’absurde, mise en scène de Raphaëlle Boitel, 32ème promotion du CNAC, Grand Halle de la Villette
    © Christophe Raynaud de Lage   ƒƒƒ article de Denis Sanglard S’il est une image qui peut résumer Le cycle de l’absurde, titre donné à la 32ème promotion du Centre National du Cirque, c’est sans doute celle du spider, où le sangliste effectue des figures mais reste dépendant de ceux qui manipulent les fils et le tirent vers le haut. Ensemble et séparément, simulis... 

Dorothy, d’après Dorothy Parker, par Zabou Breitman, Théâtre du Chêne Noir, Festival d’Avignon (Off)

Dorothy, d’après Dorothy Parker, par Zabou Breitman, Théâtre du Chêne Noir, Festival d’Avignon (Off)
  © Pascal Victor/Opale   ƒ article de Emmanuelle Saulnier-Cassia Le spectacle Dorothy commence curieusement dans la belle salle Léo Ferré du Théâtre du Chêne noir qui semble jouer à guichet fermé chaque soir. Zabou Breitman attend patiemment sur scène que les derniers des 288 spectateurs prennent place sur leurs sièges. Elle commence l’air de rien, quand elle estime que cela...