// Critiques
Critique. « Par le Boudu » Clown Bonaventure Gacon au Théâtre de la Cité Internationale.

ƒƒ Critique Camille Hazard
© DR
Formé par Catherine Germain et François Cervantes, Bonaventure Gacon a affiné son clown au fil des projets et des rencontres; Dès 1998, il participe aux créations du Cirque Désaccordé, du Cirque Plume, du Cirque Convoi Exceptionnel et c’est en 2001, qu’il crée son spectacle « Par le Boudu ». Seul en scène dans lequel il interprète un clown-ogre.
Affreux...
Critique. «Ganesh versus the Third Reich» de Back to back Theatre, à la Grande Halle de la Villette

ƒ Critique Suzanne TEIBI
© Jeff Busby
Entre-deux
C’est une ces représentations frontales, qui semble parler de la représentation en train de se créer, que nous propose les Australiens de la compagnie Back to back Theatre. Au départ, Brian a écrit une pièce et propose à Simon, Mark et Scott de la jouer avec lui. Les comédiens improvisés sont en situation de handicap. Arrive David, un metteur...
Critique . Lampedusa Beach de Lina Prosa dans une mise en scène de Christian Benedetti au Studio Théâtre.

ƒ Critique Solveig Deschamps
Lampedusa, terre promise
C’est en face de cette petite île sicilienne que Shauba l’Africaine va se noyer : « La charrette de mer » sur laquelle elle se trouve avec d’autres réfugiés fait naufrage, engloutissant avec elle le rêve d’une vie meilleure. Ce texte de Lina Prosa, directrice du « Teatro Stusio Attrice/Non » a été lu la saison dernière...
Critique . The Tempest à la MC93.

ƒƒƒ Critique Denis Sanglard
Photos Praga © Alípio Padilha
Avis de Tempête…
Avis de tempête… Le Teatro Praga de Lisbonne s’empare de Shakespeare et de Purcell comme on part à l’abordage. Et ça tangue à l’entrepont ! La Tempête n’est qu’un prétexte, un faux nez. D’emblée vous est annoncé que le spectacle a déjà eu lieu. « Épilogue » s’affiche en grand et la question...
Critique . Notre Avare d’après Molière. Jean Boillot au Théâtre de l’Aquarium.

ƒƒ Critique Solveig Deschamps
C’est comment après ?
Question que l’on se pose parfois à la sortie d’une pièce de théâtre. Happy end pour « L’Avare » de Molière. Élise, fille d’Harpagon (Notre Avare) épouse Valère. Marianne, convoitée par Harpagon et sœur de Valère, épouse Cléante (le frère d’Élise). Ils se marièrent et eurent beaucoup d’enfants. De cette progéniture,...
Critique . Le Paysan de Paris . Aragon. Sarah Oppenheim. MC93

Critique Solveig Deschamps
© DR
La nuit de nos villes … C’est un monstre immense de tôle, percé mille fois de couteaux…
Louis Aragon, figure emblématique du surréalisme, écrit le paysan de Paris entre 1924 et 1925. Il dédie cette flânerie dans les rues de Paris au peintre André Masson. Il y décrit le passage de l’opéra en travaux qui va disparaître pour laisser place au boulevard...
Critique • Atem le souffle de Joseph Nadj au Centquatre

ƒƒ Critique Denis Sanglard
© DR
La dernière création de Joseph Nadj, Atem le souffle, est une méditation calme. Un rêve autour de la gravure Melancolia de Dürer. Joseph Nadj lui adjoint Saint Jérôme dans sa cellule et Le chevalier, le diable et la mort. Gravures énigmatiques, trilogie qui donne à cette création son univers étrange. Reprenant divers éléments qui la composent, Joseph...
Critique • Torquato Tasso de Goethe, mise en scène de Guillaume Delaveau, au Théâtre des Amandiers

Critique Dominika Waszkiewicz
© André Muller
Une intention louable aux allures pertinentes
À lire les propos de Guillaume Delaveau, on s’enthousiasme déjà pour ce beau projet : dans la nouvelle traduction lyriquement désuète de Bruno Bayen, le metteur en scène cherche à questionner les liens délicats entre les arts et la politique. Après Joseph Roulin et Prométhée, c’est la figure...
Critique. « On a fait tout ce qu’on a pu » de et avec Philippe Fenwick au Théâtre 13

ƒ Critique Anna Grahm
© DR
« Quand un artiste sait où il va, il vaut mieux ne pas y aller » Tarkovski
Il y a un bout de chacun de nous dans ce spectacle. Des projets que l’on rêve, des rêves qui restent éternellement des projets. Il y a du Kafka dans l’univers que traverse Philippe Fenwick. Des étoiles plein les yeux, ce garçon va frapper aux portes des institutions pour faire financer...
Critique • « Je n’ai plus de toit et il pleut dans mes yeux » de Rainer Maria Rilke, au théâtre du Lucernaire

ƒƒ Critique Djalila Dechache
© Gilles Rammant
Il est des spectacles qui vous prennent par la main, doucement, légers et puissants comme une mer sans limite, et vous vous surprenez à cheminer dans un monde étrange et pénétrant. Un monde de réminiscence, d’enfance, et de tourments. Cela commence par un mot, jeté sur la rive de la scène du théâtre, le silence. Il y en aura beaucoup :...
Critique • «La maison d’os » de Roland Dubillard, mise en scène Anne-Laure Liégeois, au théâtre du Rond-Point

ƒƒ Critique Camille Hazard
© Christophe Raynaud De Lage
Le « m’être » se meurt
Une maison, un maître et ses valets.
Le hall d’une vaste demeure comme un corps qui se vide, d’un être à la croisée du chemin de sa mort. Point de vue parfait, entremêlant les déambulations douloureuses d’un maître qui se refuse à mourir et son armée de fidèles servants, nichés dans chacun des...
Critique . Yukonstyle. Mise en scène de Célie Pauthe à La Colline.

Critique Djalila Dechache
© Elisabeth Carecchio
Quatre personnages, paumés, en marge, deux femmes et deux hommes, au fin fond de l’Alaska, dans le Yukon, par moins 45 degrés extérieurs, se retrouvent dans un même espace sans l’avoir vraiment voulu. Il y a Yuko, (remarquable Cathy Min Jung) la japonaise qui a fui le Japon et les japonais, Kate, l’ado rebelle et provocatrice, Garin une sorte...
Critique . Memento Mori. Pascal Rambert et Yves Godin au T2G

ƒƒƒcritique Denis sanglard
© Marc Dommage
Ténèbres. Une plongée abrupte dans le néant. On ne voit rien. Nous sommes aveugles. Nous sommes en apnée. Un souffle continu gronde et monte du plateau invisible. Nous sommes suspendus à quelque chose qui doit advenir et dont nous ignorons tout. L’œil s’affole. L’obscurité respire. Étrange sensation que celle là, d’une obscurité qui...
Critique . Ravel de jean Echenoz. Mise en scène Anne-Marie Lazarini au Théâtre Artistic Athévains.

ƒƒ Critique Anna Grahm
© Marion Duhamel
Les dix dernières années de Maurice Ravel
C’est dans un décor couleur paquet de Gauloise que va se raconter les dix dernières années de Ravel. Quelques objets représentent le monde qu’il traverse. Un piano à queue, un fauteuil, une table, un petit train électrique, une énorme valise, la maquette d’un paquebot, la représentation de la statue...