// Critiques
Moving in Concert, conception et chorégraphie Mette Ingvartsen, au Centre Pompidou – Festival d’Automne à Paris

© Marc Domage
ƒƒ article de Marguerite Papazoglou
Moving in Concert, un titre comme une instruction d’action par défaut pour l’exécution de la chorégraphie ou comme le plus petit dénominateur commun de la pièce… Ce n’est pas seulement parce que Mette Ingvartsen annonce engager son nouveau cycle de création autour de la question des nouvelles technologies, de leur...
Presque égal à de Jonas Hassen Khemiri, mise en scène de Laurent Vacher, la Manufacture, Nancy

© Christophe Raynaud de Lage
ƒƒƒ article de Corinne François-Denève
Qu’est ce qui a pu pousser Mani à se retrouver, un soir, sur le bord d’un toit, en équilibre instable, méditant sur sa chute et l’inflexion, si banale et si pathétique, qu’a pu prendre sa chienne de vie ? Magie du théâtre : le fil qui le retient (à un fil, donc, entre la vie et la mort), se retend....
Désordre du discours, d’après l’Ordre du discours de Michel Foucault, conception Fanny de Chaillé à l’Université Paris 8 – Saint Denis, Festival d’Automne à Paris

© Marc Domage
ƒƒƒ article de Nicolas Thevenot
Du discours inaugural de Michel Foucault au Collège de France en 1970, il nous reste un texte édité chez Gallimard : L’ordre du discours. Mais aucun enregistrement, vidéo ou audio. Aucune capture, trace physique, attestant du corps qui ce jour-là prit place sur l’estrade, des mains qui fendirent l’épaisseur de la lumière,...
Une des dernières soirées de Carnaval de Carlo Goldoni, mise en scène de Clément Hervieu-Léger au Théâtre des Bouffes du Nord

© Brigitte Enguérand
ƒƒƒ Article de Philippe Escalier
Écrite pour son départ de Venise en 1762, Une des dernières soirées de Carnaval donnée aux Bouffes du Nord sous la direction de Clément Hervieu-Léger est l’occasion de découvrir une divertissante étude de mœurs, surprenante de vivacité et de modernité.
Se sentant incompris de son public vénitien, Goldoni décide...
Mille Milliards de Soleils, écrit et mis en scène par Elie Salleron, Théâtre de La Reine Blanche

© Mathias Bourdelier
ƒƒƒ article de Ducrot Numina
Mille milliards d’obsessions. Et comme le dit la compagnie Rascar Capac : Au travers de nos spectacles, nous nous réapproprions les désordres de l’Humain pour en défaire le sinistre et y exulter la grande fête. Elie Salleron a su se saisir des plus beaux relents émanant des angoisses, des douleurs et interrogations existentielles...
21 rue des Sources, texte et mise en scène de Philippe Minyana, Théâtre du Rond-Point

© Éric Didym
ƒƒƒ article de Denis Sanglard
Nos maisons sont toujours hantées. Mémoires vives que peuplent des fantômes, ceux-là même qui vécurent là, entre ces murs. Philippe Minyana le sait bien qui n’a de cesse, de textes en textes, d’observer nos vies minuscules, d’en faire l’inventaire, entomologiste des âmes parfois mortes si délicatement, si poétiquement...
Les Bonnes, de Jean Genet, mise en scène de Robyn Orlin, Théâtre de la Bastille

© Robyn Orlin
ƒƒƒ article de Denis Sanglard
Les bonnes de Jean Genet et Robyn Orlin cela semble aller de soi. Pour sa première mise en scène, la chorégraphe et performeuse sud-africaine, vivant désormais en Europe, ne perd rien de sa rage, de sa niaque et surtout de son impertinence, de son regard aigu sur les questions de société, racisme, domination, genre. Jean...
Le presbytère n’a rien perdu son charme, ni le jardin de son éclat, chorégraphie de Maurice Béjart, au Palais des Sports / Dôme de Paris

© Gregory Batardon
f article de Denis Sanglard
Freddie Mercury, Mozard, Béjart. Trente ans après sa création le Béjart Ballet de Lausanne remonte Le Presbytère n’a rien perdu de son charme ni le jardin de son éclat. Hommage au leader de Queen, groupe rock glam emblématique des années 70/80, à Jorge Donn, danseur de la compagnie. Fauchés par le SIDA. Pièce chorégraphique...
Tigrane, écrit et mis en scène par Jalie Barcilon, Théâtre du Lucernaire.

© Pauline Le Goff
Article de Ducrot Numina
Tigrane 17 ans, élève compliqué et indomptable, s’essaye à trouver son exutoire à travers l’arts, à travers le regard de sa professeure dont il tombera amoureux. Cependant il comprend rapidement qu’il ne fait pas partis de ces privilégiés pour qui tout s’offre. Le jeune homme disparaît. Alors s’ouvre une enquête ou nous...
Trois Ballets, chorégraphie Merce Cunningham, au Théâtre National de Chaillot – Théâtre de la Ville hors les murs, Portrait Merce Cunningham, Festival d’Automne Paris

© Filip Van Roe
ƒƒƒ article de Marguerite Papazoglou
« Il fallait bien la réunion de ces troupes d’envergure européenne pour entrer dans la danse de Merce Cunningham », Ph. Noisette. C’est ainsi que sont annoncés ces Trois Ballets, 4ème programme en hommage au centenaire du grand chorégraphe américain. L’Opera Ballet de Flandre, le Royal Ballet de Londres et le Ballet...
Autre chose, écriture et mise en scène de Léon, au Lavoir Moderne Parisien

© DR
ƒƒ article de Isabelle Blanchard
Voici une pièce qui parle de cinéma et de théâtre, qui parle d’amour et de ses symptômes, qui parle d’images et d’évocations.
Un homme présente son projet de film sur son histoire d’amour, il nous relate sa relation vécue ou imaginée avec Lou. Relation passionnelle passionnée partagée puis malheureuse. L’état amoureux décortiqué à...
Marry me in Bassiani, Conception et mise en scène (LA)HORDE, à la Maison des Arts de Créteil, Théâtre de la Ville hors les murs.

© Aude Arago
ƒ article de Marguerite Papazoglou
Marine Brutti, Arthur Harel et Jonathan Debrouwer forment le collectif (La)Horde, en ascension exponentielle, bardé de coproductions prestigieuses et depuis peu à la tête du Ballet National de Marseille, repérés à plusieurs reprises et reconnus comme avant-garde de la danse contemporaine. Intuition, fulgurance et hardiesse...
Le Pont du Nord, texte et mise en scène de Marie Fortuit au théâtre L’Échangeur, à Bagnolet

© Élisabeth Carecchio
article de Nicolas Thevenot
Ainsi chacun de nous décrit-il, autour de la vérité, sa parabole. Il n’y a pas deux orbites semblables écrit Jacques Rancière dans Le maître ignorant. Il n’y a probablement pas deux manières identiques de recevoir un spectacle vivant : il y a sans doute autant d’orbites que de spectateurs. On peut alors...
Please Please Please, création de La Ribot, Mathilde Monnier et Tiago Rodrigues, Centre Pompidou, Festival d’Automne à Paris

© Bruno Simao
ƒƒ article de Denis Sanglard
Ça commence par des histoires, des nouvelles contées sur un rythme trépidant, martelées par une batterie, en mouvement continu, telles deux joggeuses vêtues d’aluminium, deux étranges libellules affairées. Un petit côté gym tonic qui détonne et surprend. Où il est question d’Hiroshima, de monstres, de père, de solitude,...