// À l’affiche
Portrait de famille une histoire des Atrides, écrit et mis scène par Jean-François Sivadier, au Théâtre de la Commune à Aubervilliers

© Christophe Raynaud de Lage
ƒƒƒ article de Sylvie Boursier
Atrée, l’ancêtre des Atrides, avait un frère, Thyeste, qui lui contestait son pouvoir et séduisit sa femme (quel manque de tact !) ; Atrée le chassa, puis fit semblant de se réconcilier avec lui en l’invitant à un banquet, où il lui offrit la chair de ses enfants hachée menue. Quand Thyeste comprit ce qu’il...
Tenir debout, conception et mise en scène de Suzanne de Baecque, au Théâtre du Rond-Point, Paris

© Jean-Louis Fernandez
ƒƒƒ article de Denis Sanglard
Le corps humain est l’acteur de toutes les utopies écrivait Michel Foucault. La volonté de le transformer l’arrache à son espace propre pour le projeter dans un autre espace. C’est bien à quoi l’on pense en découvrant la création sensible de Suzanne de Baecque. Suzanne de Baecque c’est un talent monstre et une incroyable...
Fusées, de et avec Vladislav Galard, Sarah Le Picard, Jan Peters et Claudine Simon, mise en scène de Jeanne Candel, au Théâtre de l’Aquarium, Paris

© Jean-Louis Fernandez
ƒƒƒ article de Nicolas Thevenot
Un voile bleu pend, haut sur le mur du fond de scène, et la lumière marine qui sourd du dehors à travers les deux fenêtres ainsi escamotées, telles des hublots, n’aura jamais aussi bien éclairé le nom de ce lieu : Théâtre de l’Aquarium. La vie brève, ensemble fondé par Jeanne Candel en 2009, le dirige depuis 2019....
L’Avare, de Molière, mise en scène de Clément Poiré au Théâtre de la Tempête, Paris

© Fanchon Bilbille
ƒƒƒ article de Sylvie Boursier
Il est des Avare(s) pète-sec, Louis de Funès par exemple, ou matois comme Jérôme Deschamps, il en est des tragiques, Laurent Poitrenaux dirigé par Ludovic Lagarde ou farcesque, avec la compagnie flamande STAN. La pièce culte a été jouée plus de deux mille fois par la Comédie-Française depuis sa création. Increvable le radin,...
L’homme qui rit, d’après Victor Hugo, adaptation et mise en scène de Geneviève de Kermabon, Théâtre de Poche Montparnasse, Paris

© Alejandro Guerrero
ƒƒƒ article de Corinne François-Denève
Le Théâtre de Poche Montparnasse semble s’être fait une spécialité : dans ses salles « de poche » sont programmés des adaptations de textes littéraires. Samuel Labarthe, ainsi, reprend L’Usage du monde de Nicolas Bouvier. Judith Magre se promène dans Racine. Jean-Paul Bordes affronte Les Mémoires d’Hadrien....
Falstaff, de Giuseppe Verdi, d’après William Shakespeare, mise en scène de Dominique Pitoiset, à l’Opéra Bastille, Paris

© Sébastien Mathé
ƒƒƒ article de Sylvie Boursier
Monstre sacré et sacré monstre Falstaff, de l’or en barre pour un artiste ! Ambrogio Maestri, dans le rôle-titre, arrive à sa 250ème représentation en 20 ans sans se lasser ; comme Orson Wells il pourrait dire « Falstaff, c’est moi » tant il balade sa panse avec maestria sur une palette qui va de la bouffonnerie débridée...
Les messagères, d’après Sophocle, mise en scène de Jean Bellorini, Nouveau Théâtre Populaire, Lyon

© Christophe Raynaud De Lage
ƒ article de Paul Vermersch
Les messagères ouvre la saison du Nouveau Théâtre Populaire en ce début d’automne 2024. Reprenant l’Antigone de Sophocle, Jean Bellorini vient proposer ici une adaptation singulière en faisant porter la partition du mythe à neuves jeunes femmes afghanes issues du collectif Afghan Girls Theater Group, installé à Lyon...
Love me, texte et direction Marina Otero et Martín Flores Cárdenas, Théâtre du Rond-Point, Paris

© Mariano Barientos
f f article de Denis Sanglard
Love Me, titre de la dernière création de Marina Otero est un bel euphémisme. Certes, tout aussi radical que Fuck Me, son précédent opus, mais dans son contraire exact. Danseuse, « de celles qui ne dansent pas », déportant la danse vers l’autofiction, une quête de compréhension de soi au présent dans l’interrogation...
Fuck me, dramaturgie et mise en scène de Marina Otero, Théâtre du Rond-Point, Paris

© Diego Astarita
ƒƒƒ article de Denis Sanglard
Ils sont nus comme au premier jour, à l’exception d’une paire de bottes et de genouillères. Six, à jouer d’entrée de leur masculinité, une danse exacerbant leur corps musculeux tandis que beugle sa plainte le crooner argentin Sandro. Ouais, se dit-on, et alors, passé un certain voyeurisme, où cela nous mène-t-il ?...
Reclaim, écriture et mise en scène de Patrick Masset, au Cirque Electrique, Paris

© Christophe Raynaud de Lage
ƒƒƒ article de Emmanuelle Saulnier-Cassia
Reclaim est une expérience sensorielle et humaine. Une fois installé, le public ne sait pas trop à quoi s’attendre, conscient seulement d’avoir eu la curiosité de venir assister à un spectacle circassien et musical, autour d’un rituel.
Le son d’un tambour d’abord. Les coups, portés énergiquement...
Guten Tag, Madame Merkel, écrit et mis en scène par Anna Fournier, La Pépinière Théâtre, Paris

© Marie Charbonnier
ƒƒ article de Corinne François-Denève
L’homme politique serait-il le nouveau personnage théâtral à la mode ? Le personnage du politicien, qui a déserté les écrans télévisuels sous sa forme satirique, prisée dans les années 1980 et 1990, se retrouve encore souvent dans les caveaux des chansonniers. Mais il semble avoir fait depuis quelques temps...
L’extraordinaire destinée de Sarah Bernhardt, texte et mise en scène de Géraldine Martineau, au Théâtre du Palais-Royal

© Fabienne Rappeneau
F article de Denis Sanglard
Sarah Barnum, ainsi Marie Colombier surnommait-elle son ennemie intime qui fut jadis son amie, Sarah Bernhardt, dans un livre au titre éponyme, au contenu franchement ordurier qui valut à son autrice son appartement saccagé à la cravache, un procès, une forte amende et trois mois de prison. Foin de barnum dans cette création qui s’intéresse...
Le Conte d’hiver, de William Shakespeare, mise en scène de Julie Delille, au Théâtre du Peuple de Bussang

© Jean-Louis Fernandez
ff article de Denis Sanglard
Au Théâtre du Peuple de Bussang, un Conte d’hiver au milieu de la chaleur de l’été, mise en scène par Julie Delille, toute nouvelle directrice de ce lieu ô combien toujours enchanteur.
Ce n’est pas la plus jouée des pièces de Shakespeare, une des dernières du barde de Stratford-Upon Avon, mais elle porte en elle en...
Forever, de Boris Charmatz, d’après Café Müller de Pina Bausch, La Fabrica, Festival Avignon In

© Christophe Raynaud de Lage / Festival d’Avignon
ƒƒƒ article de Emmanuelle Saulnier-Cassia
Le nouveau directeur artistique du Tanztheater Wuppertal, Boris Charmatz, inaugure, en cette 78ème édition du Festival d’Avignon, la complicité souhaitée par Tiago Rodrigues avec un artiste chaque année. En tant qu’artiste complice, le chorégraphe avait pour mission d’être...