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Parce qu’on a toustes besoin d’un peu d’espoir, par le CNAC 2024, mis en scène par Sophie Perez, de la Compagnie Cabas, à l’Espace Chapiteaux de la Villette

Parce qu’on a toustes besoin d’un peu d’espoir, par le CNAC 2024, mis en scène par Sophie Perez, de la Compagnie Cabas, à l’Espace Chapiteaux de la Villette
  © Christophe Raynaud de Lage     ƒƒ article de Hoël Le Corre  Iels sont douze : douze futur.e.s ancien.ne.s élèves de l’Ecole Nationale du Cirque. Après avoir passé trois années de formation ensemble, iels rêvent et enflamment la piste une dernière fois ensemble le temps d’un spectacle, sous la houlette de Sophie Perez de la Compagnie Cabas (elle-même sortie du CNAC... 

Rusalka de Antonín Dvorák, direction musicale d’Elena Schwarz, mise en scène de Jean-Philippe Clarac et Olivier Deloeuil, Opéra Nice Côte d’Azur

Rusalka de Antonín Dvorák, direction musicale d’Elena Schwarz, mise en scène de Jean-Philippe Clarac et Olivier Deloeuil, Opéra Nice Côte d’Azur
  © Dominique Jaussein   ƒƒƒ article de Emmanuelle Saulnier L’ondine de Dvorák a quitté son lac pour une piscine vide aux carreaux abimés, qui semble avoir échoué tel un navire usé dans un refuge provisoire, en l’occurrence l’Opéra de Nice qui accueillait pour trois soirs après Bordeaux et Avignon et avant Toulon et Marseille (dans des distributions différentes dans chaque... 

Le Songe d’une nuit d’été, de William Shakespeare, mise en scène d’Emmanuel Demarcy-Motta, au Théâtre de la Ville-Sarah Bernhardt

Le Songe d’une nuit d’été, de William Shakespeare, mise en scène d’Emmanuel Demarcy-Motta, au Théâtre de la Ville-Sarah Bernhardt
    © Nadége Le Lezec f article de Denis Sanglard   Bien sombre Songe que ce Songe-là. Emmanuel Demarcy-Motta met en scène Le songe d’une nuit d’été avec une noirceur peu coutumière. Plastiquement, scéniquement c’est une réussite même s’il on eut aimé qu’un peu de clarté traverse cette forêt où s’enfoncent nos amoureux en fuite. Le plateau est une forêt en marche,... 

La Brande, de la compagnie Courir à la catastrophe, mise en scène d’Alice Vannier au théâtre de la Cité Internationale, Paris

La Brande, de la compagnie Courir à la catastrophe, mise en scène d’Alice Vannier au théâtre de la Cité Internationale, Paris
  © Luc Jacquin   ƒƒƒ article de Sylvie Boursier   La Brande rime avec bande, bringue et Borde, cette institution psychiatrique installée dans le Loir et Cher où la souffrance psychique fut accueillie dès les années 1960 dans un groupe contenant et où l’on accordait une valeur aux désirs de chacun, à la fête, au rêve et au vagabondage. Soigner l’hôpital en même temps... 

R.OSA, de Silvia Grabaudi, au Théâtre de la Ville, Théâtre des Abbesses, Paris, dans le cadre du festival Faits d’hiver

R.OSA, de Silvia Grabaudi, au Théâtre de la Ville, Théâtre des Abbesses, Paris, dans le cadre du festival Faits d’hiver
  © Eleonora Radano    ƒƒƒ article de Nicolas Thevenot Lorsqu’elle pénètre la scène au sol blanc immaculé, juste colorée d’un maillot une pièce bleu arlequin, le silence emplit la salle aussi pleinement que l’eau une piscine : à ras bord. De l’ordre du phénomène proprement météorologique. Sont-ce ses dimensions hors normes, ce débordement de chair pareil à une luxuriante... 

Music-Hall Colette, de Cléo Sénia et Alexandre Zambeaux, mise en scène de Léna Bréban, au Théâtre Tristan Bernard

  © Julien Piffaut ff article de Denis Sanglard La vie de Colette, du moins un précipité, femme libre, journaliste et écrivaine, jurée du Goncourt qu’elle n’eut jamais, artiste de music-hall, amoureuse des hommes, des femmes et des bêtes. De la petite Gabrielle-Sidonie Colette de Saint-Sauveur-en-Puisaye à Colette, de la scandaleuse de la Belle-Epoque, épouse et négre de Willy,... 

La Traviata de Giuseppe Verdi, direction musicale de Giacomo Sagripanti, mise en scène de Simon Stone, Opéra national de Paris (Opéra Bastille)

La Traviata de Giuseppe Verdi, direction musicale de Giacomo Sagripanti, mise en scène de Simon Stone, Opéra national de Paris (Opéra Bastille)
  © Vahid Amanpour    ƒƒƒ article de Emmanuelle Saulnier-Cassia La Violetta de Simon Stone n’est plus une demi-mondaine du XIXème, mais une influenceuse du XXIème, qui court autant après l’argent, la célébrité, et les plaisirs que La Dame aux camélias (1848), de Dumas, laquelle a inspiré La Traviata à Verdi. Cet opéra en trois Actes, ne cesse depuis sa création (quelques... 

Les Consolantes, texte et mise en scène de Pauline Susini, au Théâtre 13, Paris

Les Consolantes, texte et mise en scène de Pauline Susini, au Théâtre 13, Paris
  © Christophe Raynaud de Lage   ƒƒ Article de Sylvie Boursier Une jeune fille nous raconte la « normalité » d’une soirée parisienne avec sa sœur, la balade dans Paris, des détails insignifiants prennent une importance énorme car ce soir-là elles décident de dîner au « petit Cambodge » un restaurant du Xe arrondissement de Paris et nous sommes le 13 novembre 2015. Nous... 

Grand jeté, de Silvia Grabaudi, au Théâtre de la Ville, Théâtre des Abbesses, Paris, dans le cadre du festival Faits d’hiver

Grand jeté, de Silvia Grabaudi, au Théâtre de la Ville, Théâtre des Abbesses, Paris, dans le cadre du festival Faits d’hiver
  © Andrea Macchia   ƒƒƒ article de Nicolas Thevenot Grand jeté, pas de bourrée, plié, pas de chat, glissé… la danse classique est une constellation de vocabulaire français qui fleure bon son fumet d’époque. Héritage de l’histoire et de sa filiation au maître de ballet français, il est repris tel quel avec une savoureuse pointe d’accent dans toutes les langues. Il y... 

Parpaing, conception et écriture Nicolas Petisoff, au Théâtre 13

Parpaing, conception et écriture Nicolas Petisoff, au Théâtre 13
  © Julie Glassberg ff article de Denis Sanglard Devenir ce que l’on est, pour reprendre la phrase de Nietzche, s’inventer soi et construire son identité parpaing après parpaing. Nicolas Petisoff raconte son itinéraire, celui d’un enfant adopté, soumis au poids du mensonge des adultes, aux secrets de famille qui vous rongent, où – Nietzche encore- les vérités que l’on tait... 

Le fil, suivi de 48e parallèle, de Sylvain Prunenec, au Carreau du temple, dans le cadre du festival Faits d’hiver

Le fil, suivi de 48e parallèle, de Sylvain Prunenec, au Carreau du temple, dans le cadre du festival Faits d’hiver
  © Marc Domage   ƒƒƒ article de Nicolas Thevenot Baissant son pantalon, il découvre un short au motif de camouflable militaire et enjambe la scène depuis le public. Ainsi Sylvain Prunenec commence-t-il, sans façon, à dérouler ce fil qui, de l’ici et maintenant, va se dérouler jusqu’en 1986. 48e parallèle poursuivra dans une deuxième partie en suivant un autre fil, spatial, qui... 

Ils nous ont oubliés, d’après Thomas Bernhard, mise en scène de Séverine Chavrier, théâtre de La Colline

Ils nous ont oubliés, d’après Thomas Bernhard, mise en scène de Séverine Chavrier, théâtre de La Colline
    © Christophe Raynaud de Lage  ƒƒƒ article de Emmanuelle Saulnier-Cassia  Ils nous ont oubliés est une adaptation de La Platrière de Thomas Bernhard, mais pas seulement. C’est vraiment une œuvre en soi, qui réussit l’exploit de respecter l’esprit bernhardien tout en créant une œuvre complète sur les plans dramaturgique, scénographique, vidéo et musical, avec une distribution... 

Forever, chorégraphie de Tabea Martin au Théâtre de la Cité Internationale, dans le cadre du Festival Faits d’hiver

Forever, chorégraphie de Tabea Martin au Théâtre de la Cité Internationale, dans le cadre du Festival Faits d’hiver
    © Nelly Rodriguez   ƒƒ article de Nicolas Thevenot Cela s’appelle toiser. Ce surplomb qui rend inaccessible, ce regard qui instruit mieux qu’un juge, ils en usent, tous autant qu’ils sont, plantés en bord de scène, couverts (en partie) de vinyle blanc, tandis que nous prenons place dans les gradins. Eux sont effectivement éternels, forever, cela crée forcément des... 

Giulio Cesare, opera de Georg Friedrich Haendel, livret de Nicola Francesco Haym, mise en scène de Laurent Pelly, à l’Opéra Garnier

Giulio Cesare, opera de Georg Friedrich Haendel, livret de Nicola Francesco Haym, mise en scène de Laurent Pelly, à l’Opéra Garnier
© Vincent Pontet ff article de Denis Sanglard Opéra en trois actes de 1724 à la trame historique, les amours de César et Cléopâtre, c’est un festival pour les amateurs de voix. Les airs qui le composent, fort nombreux, demandent une virtuosité, une musicalité et un réel talent dramatique pour restituer toute la complexité des personnages et des enjeux dramaturgiques contenus dans le livret...