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Courgette, d’après le roman de Gilles Paris « Autobiographie d’une courgette », adapté et mis en scène par Pamela Ravassard, au Théâtre Tristan Bernard
© Fabienne Rappeneau
ƒƒ article de Hoël Le Corre
Après le succès du roman et son adaptation très réussie à l’écran en cinéma d’animation, « Courgette » prend forme sur la scène du théâtre Tristan Bernard. Créée il y a deux ans, la pièce a déjà su faire battre les cœurs de nombreux spectateurs, notamment lors des deux derniers Festival Off d’Avignon. Les protagonistes...
La nostalgie des blattes, d’après le texte de Pierre Notte, mise en scène de Marylin Pape, à La manufacture des Abbesses
© Y. Petit
ff article de Denis Sanglard
Deux vieilles engoncées dans leur gaine, vissées sur leur chaise louée en viager, attendent. Attendent qu’on les visite comme on visite une espèce en voie d’extinction, monstres de foire plus qu’objets de musée. Juste pour constater combien la vieillesse sans collagène est un foutu naufrage. « La graisse pesante, le menton triplé, le...
Cyrano de Bergerac, d’Edmond Rostand, adaptation et mise en scène de Katja Hunsinger et Rodolphe Dana, au Théâtre du Peuple de Bussang
© Christophe Raynaud de Lage
fff Article de Denis Sanglard
Au Théâtre du Peuple de Bussang, le nez de Cyrano qui en tout lieu le précède fait un juste triomphe. C’est une mise en scène sans affectation, avec raison tout entière attachée au texte, pris au premier degré, avec une naïveté lucide et volontaire qui en fait sa force et son succès, ces vers de mirlitons capables,...
Inventions, Mal Pelo, mis en scène par María Muñoz et Pep Ramis, Cour du Lycée Saint-Joseph, Festival d’Avignon In
© Christophe Raynaud de Lage
ƒƒƒ article de Emmanuelle Saulnier-Cassia
Un quatuor à cordes arrive vraiment sur un plateau, au sens propre comme figuré, roulant vers nous sur un chariot tiré par un étrange personnage affublé, comme certains instrumentistes, d’originaux chapeaux ou sculptures de paille ou de jonc. Il est ensuite rejoint par sept autres danseurs et quatre chanteurs...
All of it, d’Alistair McDowall, mis en scène par Vicky Featherstone et Sam Pritchard, Théâtre Benoît-XII, Festival d’Avignon In
© Christophe Raynaud de Lage
ƒƒ article de Emmanuelle Saulnier-Cassia
Trois pièces (Northleigh, 1940 ; All of it ; In Stereo) d’Alistair McDowall ont été réunies sous l’intitulé de la seconde (dans l’ordre d’apparition) pour les festivaliers d’Avignon par le Royal Court Theatre, qui font partie de la programmation anglophone voulue par Tiago Rodrigues lors de...
The Romeo, chorégraphie de Trajal Harrell, Cour d’honneur, Festival d’Avignon In
© Christophe Raynaud de Lage
ƒ article de Emmanuelle Saulnier-Cassia
Autant le dire d’emblée, le rapport avec le personnage de Shakespeare n’a rien d’évident ou nous a totalement échappé.
Le chorégraphe et danseur nord-américain Trajal Harrell qui dirige le Schauspielhaus Zürich Dance Ensemble depuis 2019 est-il un Romeo désabusé, trainant son sac poubelle dans les recoins...
Ecrire sa vie, d’après l’œuvre de Virginia Woolf, texte et mise en scène de Pauline Bayle au Cloître des Carmes, Avignon Festival IN.
© Christophe Raynaud de Lage
ƒ article de Sylvie Boursier
Les Vagues de Virginia Woolf, récit choral à six voix, ponctué d’une marine dessinée à différents moments de la journée, suit le parcours de jeunes depuis l’adolescence jusqu’à l’âge mûr. Leurs paroles se chevauchent, les phrases s’entrechoquent, et les protagonistes à fleur de peau luttent contre...
Déraisonnable, de Denis Lachaud, mise en scène Catherine Schaub au théâtre Artéphile, Festival off Avignon
© Emilie Brouchon
ƒƒ Article de Sylvie Boursier
Florence Cabaret, qui joue Marie Tudor, perd la raison. Elle devient la reine Marie, s’enfuit du théâtre, enterre ses papiers d’identité au bois de Vincennes et déambule dans Paris, ivre d’une puissance paroxystique et persuadée d’être poursuivie par des voix persécutrices. Internée, sous l’emprise d’une camisole chimique,...
Kono atari no dokoka, de Michikazu Matsune et Martine Pisani, Collection Lambert, Festival d’Avignon In
© Christophe Raynaud de Lage
ƒ article de Emmanuelle Saulnier-Cassia
Quelque part ici.
A la collection Lambert. Au Japon ? En Autriche ?
Kono atari no dokoka – Quelque part ici. Un beau titre pour parler de « ce qui reste de la danse une fois le spectacle terminé », qui est un hommage à l’une des pièces de la chorégraphe française.
Le propos est en fait...
Asylum, chorégraphie de Rami Be’er, Kibboutz Contemporary Dance Company, Lycée Jacque Decour, Festival Paris L’été
© Eyal Hirsch
ff article de Denis sanglard
Le corps comme cartographie d’un territoire en conflit et de ses conséquences. Territoire politique, sociale et intime – c’est du pareil au même – aux frontières poreuses, aux aspirations contradictoires. Entre volonté de domination, d’oppression, et aspiration à la liberté absolue au risque de l’exil. Et dans cet exil,...
Femme non rééducable, Anna Politkovskaïa, de Stefano Massini, mis en scène par Laurent Mascles, Théâtre au bout là-bas, Festival d’Avignon Off
© L’ile Lauma
ƒƒƒ article de Emmanuelle Saulnier-Cassia
Ce texte de Stefano Massini centré sur la figure d’Anna Politkovskaïa est, à l’image de ses autres textes, engagé dans la vie réelle, engagé tout court dans la dénonciation des injustices, des inégalités, des vies piétinées. Évidemment, dans Femme non rééducable, l’enjeu, ou le combat, est encore plus...
Even Elephants do it, de Mónica Mojica et Antoine Voituriez, mis en scène par Mónica Mojica, Artéphile, Festival d’Avignon Off
© Antony Rodriguez
ƒƒ article de Emmanuelle Saulnier-Cassia
Cécile Winter est une héroïne. Une héroïne du quotidien. Engagée pour le bien commun. De celles qui agissent vraiment. Dans la générosité pure et avec conviction.
D’abord ouvrière, elle a repris des études à près de 30 ans, et a choisi Médecine pour se sentir utile (avec une licence de philosophie et...
Le vison voyageur, de Ray Cooney et John Chapman, adaptation de Jean-Loup Dabadie, mise en scène de Michel Fau, au Théâtre de la Michodière
© Matthew Totaro
f article de Denis Sanglard
Il court, il court le vison. Il est passé par ici, il repassera par là… Mais dans cette mise en scène de Michel Fau, il est un peu essoufflé.
Chez Bodley, Bodley and Croutch, haut temple anglais de la fourrure où le bien-être animal est une priorité, brader au dixième de sa valeur un sublime manteau de vison blanc mérite bien...
Fuck me, dramaturgie et mise en scène de Marina Otero, au Lycée Jacques Decour, Festival Paris l’été
© Diego Astarita
ƒƒƒ article de Denis Sanglard
Ils sont nus comme au premier jour, à l’exception d’une paire de bottes et de genouillères. Six, à jouer d’entrée de leur masculinité, une danse exacerbant leur corps musculeux tandis que beugle sa plainte le crooner argentin Sandro. Ouais, se dit-on, et alors, passé un certain voyeurisme, où cela nous mène-t-il ?...