// Critiques
Critique . « Quatre-vingt treize » de Victor.Hugo, mise en scène de Godefroy Segal, à la Maison de la Poésie

Critique d’André Antébi
Considéré comme le testament politique de Victor Hugo, Quatre-vingt treize revient sur cette année terrible qui a vu la République naissante menacée par la guerre civile et les armées européennes.
Toute l’œuvre d’Hugo porte en elle une histoire de la révolution à travers les thématiques de la Justice, de l’égalité entre les hommes, de la misère....
Critique • « Ce que j’appelle oubli » de Laurent Mauvignierin au Studio-Théâtre

Critique de Jean-Christophe Carius
Rubrique des « humains écrasés »
Un homme est mort dans un supermarché à Lyon, en 2009. Il avait volé une canette de bière et des vigiles mal lunés l’ont roué de coups ayant entraîné la mort, à priori sans intention de la donner. Un fait divers macabre qui s’est ponctuellement imprimé sur les écrans radars de nos actualités, banalisé depuis...
Critique • « Hans was Heiri » Zimmermann & de Perrot au Théâtre de la Ville

Critique de Dashiell Donello
Danse avec l’espace !
Le brouhaha s’amplifie au lever du rideau. Un petit coin de boîte de nuit enfumée, une stridence de vinyle qui hoquette les Beatles ou Bagdad café et nous voilà « Jean comme Henri » au cirque-théâtre « Hans was Heiri », ce qui signifie à peu près la même chose. Nous sommes dans un jeu de quilles où la boule vient de la folie...
Critique • « Les Fuyantes» Festival Hautes Tensions, par Camille Boitel et Boris Gibé, au Théâtre Paris-Villette

Critique de Solveig Deschamps
Enfermement
Pas besoin de barreaux pour parfois se sentir prisonniers, nous avons cette faculté à rester à l’intérieur de notre tête, nous enfermant dans notre boîte crânienne, dans nos pensées, dans la peur de l’autre, dans une communication factice avec les autres, faisant des pieds et des mains pour nous en sortir, pour en sortir et même si les portes et...
Critique• « Le Roi Cymbeline » d’après William Shakespeare au Théâtre du Soleil

Critique de Denis Sanglard
Le roi Cymbeline de Shakespeare n’est certes pas la plus montée des comédies du grand William. Un conte où ne manque ni les méchants, les traitres, les princes cruels, les pères abusés, la marâtre, les fils cachés, les amants maudits, les valets fidèles… Imogène, fille du roi d’Angleterre Cymbeline aime Posthumus, gentilhomme sans fortune. Promise au cruel...
Critique• « Je suis une bulle… » de Malin Axelsson, mise en scène de Pauline Bureau, au CDN de Sartrouville.

Critique d’Anne-Marie Watelet
Qui je suis? De qui je viens? Qu’est-ce que je voudrais être?…
Attention : le comédien se métamorphose en de multiples créatures vivantes !
Ce spectacle léger et en couleurs de 45 minutes, s’inscrit dans la Biennale Odyssée en Yvelines qui nous a déjà été présentée au CDN de Sartrouville en 2011.
Ça commence comme ça : encore en gestation,...
Critique du « Cantique des Cantiques » mise en scène d’Edith Garraud au Théâtre du Nord-Ouest.

Critique de Jean-Marie Clairambault
Cantique poussiéreux.
« Monsieur le Président » prend place à la terrasse d’un café. Il a rendez-vous avec sa jeune maîtresse, Florence, mais c’est un homme – Jérôme – qui vient le trouver et lui annonce la nouvelle : lui et Florence sont fiancés ! Ladite Florence arrive à son tour, Jérôme s’éclipse, et commencent alors les adieux...
Critique • « Au-delà » de Koen Augustijnen / les ballets C de la B au Théâtre national de Chaillot

Critique de Jean-Christophe Carius
Ici, c’est l’idée de la mort qui donne le là.
La prise de conscience de la mort mène la danse du nouveau spectacle de Koen Augustijnen. Le chorégraphe d’origine belge, membre associé du collectif des Ballets C de la B, propose cette création inspirée de ses questionnements existentiels, bâtie à partir de la remise en question profonde que lui a imposée...
Critique • « The suit » d’après Can Themba, Mothobi Mutloatse et Barney Simon aux Bouffes du Nord

Critique Dashiell Donello
© Pascal Victor-ArtComArt-1 jpg
Jeux interdits dans l’apartheid ordinaire
Un petit air de musique pleut des remords sur des arbres sanguinolents. Du crépuscule à l’aube la lumière signe son reflet sur des fruits mûrs pour le trépas. Ils pendent et se balancent au vent ségrégationniste. Ils saignent, goutte à goutte, sur les racines maternelles et la terre qui...
Critique • « Violet » de Jon Fosse au Théâtre Gérard Philippe

Critique de Camille Hazard
-« On y va ? Tu verras ça va aller »
-« Tu verras ça va aller »
-« Jamais ça ira »
-« Jamais ça va aller ! »
Quatre adolescents, assis et couchés jonchent le plateau.
Quatre marionnettes, plus grandes que la taille humaine, sont restées figées dans leur posture dans un sous-sol qui leur sert de lieu de répétition de musique.
La compagnie Trois-six-trente...
Critique • « Les Deux nobles cousins » de William Shakespeare et John Fletcher

Critique de Djalila Dechache
Ils sont beaux, ils sont jeunes, ils sortent du Conservatoire ou quasiment. Ils jouent dans « Les deux nobles cousins, héros maltraités » de William Shakespeare (1564-1616) et John Flechter (1579-1625). Une pièce peu connue, peu montée, une pièce que l’on pourrait croire à première vue de jeunesse, mais c’est tout le contraire. Elle date de la fin...
Critique • « Tête à claques »» de Jean Lambert au Tarmac

Critique de Solveig Deschamps
À voir en famille, en enfant, en adulte.
1975 : Naissance des « Ateliers de la colline » (collectif d’artistes plasticiens, graphistes et metteurs en scène) à Seraing à la frontière de Liège (Belgique), banlieue industrielle qui se meurt.
Leur envie : Entrainer les enfants dans une démarche artistique à travers l’écriture, la création plastique.
1978...
Critique • « Les Serments Indiscrets » de Marivaux au Théâtre des Athévains

Critique Dominika Waszkiewicz
« Il s’agit ici de deux personnes qu’on a destinées l’une à l’autre, qui ne se connaissent point, et qui, en secret, ont un égal éloignement pour le mariage. »
Voilà l’intrigue résumée ! Damis (Arnaud Simon) et Lucile (Alix Bénézech) sont promis l’un à l’autre par leurs pères respectifs, Ergaste (Dimitri Radochévitch) et Orgon (Jacques Bondoux)...
Critique • La Conversation de Bolzano d’après Sándor Márai (1900-1989) au Théâtre de l’Atalante

Critique d’Anne-Marie Watelet
Avec ce roman écrit en 1940, Sándor Márai, né en Hongrie, nous plonge dans les mœurs légères de la fin de règne de Louis XIV, avec trois personnages dont le Casanova qui défraya la chronique. L’histoire est ici inventée, et les passages choisis pour l’adaptation sont les quatre derniers chapitres.
Une pure intrigue amoureuse où la fin justifie...