// À l’affiche
Les Palmiers Sauvages d’après William Faulkner mise en scène de Séverine Chavrier, aux ateliers Berthier.
ƒƒƒ Article de Victoria Fourel
© Samuel Rubio
Le mouvement permanent, le refus de l’installation, le désir pur. Adapté d’un roman de Faulkner, ce spectacle suit la rencontre et la course d’un amour incroyablement fort, sans mesure ni chemin classique. Ne jamais rien laisser se distendre, fuir en avant s’il le faut, Harry et Charlotte sont prêts à tout pour vivre leur coup de foudre,...
Barbarians, d’Hofesh Shechter, au théâtre de la ville
ƒ article de Florent Mirandole
© DR
Hofesh Shechter confirme être rentré dans une nouvelle étape de son travail. Après les pièces puissantes, les chorégraphies nerveuses, le chorégraphe a changé de vocabulaire chorégraphique. La rentrée de plusieurs danseurs récemment dans la compagnie correspond avec l’arrivée de pièces toujours aussi visuelles, mais moins physiques et moins agressives,...
Inflammation du verbe vivre, mis en scène par Wajdi Mouawad au Théâtre National de Chaillot
Article d’Ulysse Di Gregorio
© Pascal Gély
C’est au Palais de Chaillot que Wajdi Mouawad présente Le dernier Jour de sa vie. L’expérience théâtrale est vite rattrapée par le réel, et c’est un réel anecdotique et non pas visionnaire comme le souhaitait son metteur en scène. Wajdi Mouawad tombe dans la vacuité artistique et le nihilisme. Comme prologue, dressé sur un...
Brûlez-la ! de Christian Siméon, mise en scène de Michel Fau, Au Théâtre du Rond-Point
ƒƒ article de Denis Sanglard
© Thi Debadier
Le monde était trop étroit pour Zelda Fitzgerald. New-York-Paris, c’est tout petit. Si petit que sur le plateau du théâtre, Zelda déborde de partout. Zelda, épouse et muse de Scott Fitzgerald. Plus que muse, libre, scandaleuse, en avance sur son temps, alcoolique, schizophrène, internée, brûlée vive. Terrible ironie du destin pour celle qui...
La Mouette, de Tchekhov mise en scène par Thomas Ostermeier au Théâtre de l’Odéon
ƒ Article d’Ulysse Di Gregorio
© Jean-Louis Fernandez
La mouette d’Anton Tchekhov est présentée au théâtre de l’Odéon dans une mise en scène de Thomas Ostermeier, directeur de la Schaubühne de Berlin, dans une traduction revivifiante d’Olivier Cadiot et s’inscrivant dans l’ère du temps.
La mouette – allégorie de l’âme solitaire farouche, désolée et irréductible...
Sorry Boys de Maria Cuscunà au Théâtre de la Ville (Festival Chantiers d’Europe)
ƒ Article de Camille Scordia
© Alessandro Sala
L’intrigue de Sorry Boys reprend le fait divers suivant : aux Etats-Unis, 18 filles du collège tombent enceintes en même temps et décident d’élever leurs enfants. La communauté s’émeut d’un tel mouvement, qui n’est ni revendiqué, ni véritablement clair sur ses motivations. La trame de ce fait divers est reprise...
Avant toutes disparitions de Thomas Lebrun, au théâtre de Chaillot
ƒƒ article de Florent Mirandole
© Bernard Duret
Une alerte à la bombe et le danseur saute à terre, terrifié. Son corps, tout en muscle, tremble encore quelques minutes après alors qu’une nouvelle alerte se produit. Pourtant la scène du théâtre de Chaillot est apparemment calme. Aucune détonation, aucun uniforme n’est là pour planter le décor. C’est toute l’intelligence du spectacle...
Teatro a Corte du 7 au 17 juillet 2016
Article de Camille Hazard
Teatro a Corte, le festival dans les demeures du Piémont.
La dixième édition du Festival a été annoncée ce matin à l’Institut Culturel Italien à Paris; celle-ci se tiendra du 7 au 17 juillet 2016 à Turin et ses environs.
Beppe Navello, Directeur de la Fondation Teatro Piemonte Europa, a su nous mettre l’eau à la bouche en détaillant une programmation très...
Anna Karénine de Léon Tolstoï mise en scène de Gaëtan Vassart, au Théâtre de la Tempête.
ƒƒ Article de Victoria Fourel
© DR
Femme séduite et séduisante, femme à la recherche d’entièreté et de dévotion. Anna Karénine est magnétique dans une Russie où les femmes cherchent la liberté de se défendre, de se décider, de n’être pas seulement dépendantes des désirs des uns et des autres.
Le drame et la rudesse de l’oeuvre de Tolstoï est prise à bras le corps...
Auf dem Gebirge hat man ein Geschrei gehört (Sur la montagne on entendit un hurlement), une pièce de Pina Bausch, Théâtre du Châtelet
ƒƒƒ article de Denis Sanglard
© Lahola TWPB Gebirge 2016 Auswahl
« Parlez moi d’Amour… » Amère et cruelle ironie. C’est une création rongée par la peur et l’inquiétude. Mais qu’avait donc vu et pressenti Pina Bausch pour, dès 1984, dénoncer la violence de notre humanité, la cruauté de nos relations, dont les femmes sont les premières victimes ? C’est...
La dernière bande, de Samuel Beckett, mise en scène de Peter Stein, Théâtre de l’œuvre
ƒƒƒ article de Denis Sanglard
Qui donc est Krapp ? Cet homme usé, cassé, qui rembobine inlassablement sa vie… souvenirs enregistrés sur bande magnétique. Mémoire d’un homme qui n’est plus qu’une ombre, un dialogue fragmenté avec le passé. Expérience de la mort et de l’amour. La mort de la mère, l’amour de Bianca, de la femme du lac supérieur et sans doute d’une jeune fille...
Rosie Bazar de et mis en scène de Geneviève de Kermabon, au Théâtre Paris-Villette.
ƒƒ Article de Victoria Fourel
© DR
« Et toi, qu’est-ce que tu penses du porno ? », « Ma première fois, je m’en rappelle… ». A partir de témoignages, Geneviève de Kermabon prend tour à tour tous les visages de l’adolescence, tous les corps, toutes les jeunesses. Elle raconte dans ce spectacle les désirs et les souvenirs – déjà vieux – des émois adolescents, les...
Une famille aimante mérite de faire un vrai repas, de Julie Aminthe, mise en scène de Thibault Rossigneux, Le Montfort Théâtre
ƒƒ article de Denis Sanglard
© LSDM/Rossigneux
Voilà une mise en scène qui, au réel, casse la baraque. Soit une famille ordinaire, autrement dit névrosée jusqu’à la moelle. Une mère possessive, débordante d’amour, voir incestueuse. Un père maniaque de l’ordre et de la propreté et des lingettes en microfibre. Un fils geek, archer perdu en quête d’une révolution. Une fille lucide...
Je suis Fassbinder, mise en scène Stanislas Nordey et Falk Richter, au théâtre de la Colline
ƒ article de Florent Mirandole
© Jean-Louis Fernandez
C’est par la mise en scène d’une conversation houleuse entre Rainer Werner Fassbinder et sa mère, interprétée respectivement par Stanislas Nordey et Laurent Sauvage, que commence Je suis Fassbinder. Les deux autres comédiens de la pièce filment la conversation houleuse, et la projette sur un écran géant derrière, en référence...
Billet des Auteurs de Theatre
Editions Mandarines
Paroles francophones
Théâtre du Rond Point