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First Memory, chorégraphie de Noé Soulier, au Centre Pompidou, dans le cadre du Festival d’Automne

First Memory, chorégraphie de Noé Soulier, au Centre Pompidou, dans le cadre du Festival d’Automne
  © Anna Van Waeg   ƒƒƒ article de Nicolas Thevenot Quatre cloisons blanches, disposées et amovibles comme un jeu de lego. Déplacées ponctuellement, elles entrelacent la chorégraphie de Noé Soulier, définissant de nouveaux espaces géométriques, et surtout, telles des paravents, oblitèrent des volumes, occultent des mouvements, escamotent des danseurs, créent un manque : questionnent... 

A la marge, texte et mise en scène de Tomohiro Maekawa, à La Maison de la Culture du Japon, Festival d’Automne à Paris  

A la marge, texte et mise en scène de Tomohiro Maekawa, à La Maison de la Culture du Japon, Festival d’Automne à Paris   
  © Jean Couturier   ƒƒ article de Denis Sanglard A la marge, ce sont les retrouvailles par hasard d’un homme et d’une femme dans un café d’une petite ville sans charme et sans attrait. Au fil de la discussion puis des confidences, ces deux-là témoignent qu’ils ont vécu d’étranges expériences, les confrontant soudain à l’inconnu. Réception d’un colis contenant le néant... 

Paléolithique Story, écrit par Lazare Boghossian et Marion Stenton, conception et mise en scène de Mathieu Bauer,Théâtre 71 de Malakoff

Paléolithique Story, écrit par Lazare Boghossian et Marion Stenton, conception et mise en scène de Mathieu Bauer,Théâtre 71 de Malakoff
  © Jean Louis Fernandez   ƒƒƒ article de Sylvie Boursier Sapiens-sapiens as-tu du cœur ? Crois-tu aux fantômes, qu’est-ce que tu aimes comme musique ? Ces drôles de questions nous traversent l’esprit lors du paléo opéra rock de Mathieu Bauer à l’issue duquel on ne voit plus la préhistoire de la même façon. Tout est vrai dans ce récit foutraque, documenté, avec des synthèses... 

We wear our wheels with pride and slap your street with color… We said ‘bonjour’ to Satan in 1820… chorégraphie de Robyn Orlin, Chaillot-théâtre National de la danse / Festival d’Automne à Paris

We wear our wheels with pride and slap your street with color… We said ‘bonjour’ to Satan in 1820… chorégraphie de Robyn Orlin, Chaillot-théâtre National de la danse / Festival d’Automne à Paris
    © Jérôme Séron   fff article de Denis Sanglard Devenus attractions touristiques, les rickshaws sud-africain, l’équivalent des pousse-pousse, sont tirés par des hommes, parfois des femmes, qu’on appelait en zoulou, ihashi. Terme de mépris qui veut dire cheval. Au XIXème siècle les conducteurs de rickshaws étaient des esclaves qui travaillaient dans les transports. Aucun ne dépassait... 

L’hôte, de Bénédicte Le Lamer, à la Ménagerie de verre, Paris, dans le cadre du festival INACCOUTUMÉS 2022

L’hôte, de Bénédicte Le Lamer, à la Ménagerie de verre, Paris, dans le cadre du festival INACCOUTUMÉS 2022
  © Elise Garraud     ƒƒ article de Nicolas Thevenot En intitulant sa proposition L’hôte, Bénédicte Le Lamer l’ouvre à tous les vents interprétatifs, à toutes les spéculations, de Flaubert et son conte à l’énigme cruelle relatant la légende de Saint-Julien l’Hospitalier, jusqu’à, osons, l’alien du cinéma. Dans cet arc souverain, la forme ouverte à laquelle... 

Et pourtant j’aimerais bien te comprendre, texte et mise en scène de Yuri Yamada, à la MCJP / Festival d’Automne à Paris

Et pourtant j’aimerais bien te comprendre, texte et mise en scène de Yuri Yamada, à la MCJP / Festival d’Automne à Paris
© Pierre Grosbois   ƒƒƒ article de Denis Sanglard Ça commence tout simplement, un couple discute et badine, c’est d’une banalité conjugale que l’humour apparent sauve de l’ennui. Oui, mais cette conversation est trouée de silence dans lequel s’engouffre un malaise de plus en plus prégnant. Quelque chose ne tourne pas rond visiblement. Dans ce décor digne d’un sitcom couve... 

Aberration, conception, chorégraphie et interprétation Emmanuel Eggermont, La ménagerie de Verre / Festival Les Inaccoutumés

Aberration, conception, chorégraphie et interprétation Emmanuel Eggermont, La ménagerie de Verre / Festival Les Inaccoutumés
© Jihyé Jung   ƒƒƒ article de Denis Sanglard Blanc l’espace, blanche la scénographie et la lumière, blancs les quelques accessoires en attente de manipulation, de blanc vêtu le danseur bientôt recouvert de poudre blanche. Un blanc pour mieux effacer tout repère, toute identité et se réinventer, s’ouvrir aux possibles métamorphoses les plus ténues. Le blanc convoque le vide... 

Danse pour une actrice (Jolente De Keersmaeker), concept de Jérôme Bel, au Théâtre de la Bastille, Festival d’Automne à Paris

Danse pour une actrice (Jolente De Keersmaeker), concept de Jérôme Bel, au Théâtre de la Bastille, Festival d’Automne à Paris
    © Hermann Sorgeloos   ff article de Denis Sanglard Après Valérie Dréville, premier opus en 2020 de Danses pour une actrice, Jérôme Bel a demandé à Jolente De Keersmaeker de se plier à cet exercice particulier. Cofondatrice et actrice du tg STAN, compagnie bien connue pour faire imploser avec génie l’illusion théâtrale, Jolente De Keersmaeker, qui n’est pas danseuse,... 

Love, texte et mise en scène d’Alexander Zeldin, La Commune, Centre dramatique national, Aubervilliers, Festival d’Automne à Paris, Odéon

Love, texte et mise en scène d'Alexander Zeldin, La Commune, Centre dramatique national, Aubervilliers, Festival d'Automne à Paris, Odéon
  © Wagner-Strauss   ƒƒƒ article de Nicolas Brizault   Une très bonne surprise. Love débute sur une immense scène presque nue, comme un large couloir sur lequel s’ouvrent trois chambres, face à un évier surchargé de vaisselle sale, deux grandes tables, des chaises un peu partout et, sur les côtés… du public, un peu mais tout de même. Dans le fond, une double porte dirige... 

Blasons, chorégraphie de François Chaignaud / Doesdicon, chorégraphie de Tãnia Carvalho, Théâtre de la ville – Les Abbesses / Festival d’Automne à Paris

Blasons, chorégraphie de François Chaignaud / Doesdicon, chorégraphie de Tãnia Carvalho, Théâtre de la ville - Les Abbesses / Festival d’Automne à Paris
  © José Caldeira   ƒƒ article de Denis Sanglard Dançando com a differança est une compagnie de danse inclusive dirigée par Henrique Amoedo, réunissant artistes avec ou sans « différence » liée à la condition physique ou mentale. Prouvant par là-même que le handicap n’est en rien un obstacle dans le champ de la création contemporaine, lui offrant même d’autres perspectives... 

Catarina et la beauté de tuer des fascistes, texte et mise en scène de Tiago Rodrigues, au Théâtre des bouffes du nord, Festival d’Automne à Paris

Catarina et la beauté de tuer des fascistes, texte et mise en scène de Tiago Rodrigues, au Théâtre des bouffes du nord, Festival d’Automne à Paris
    © Catarina Filipe Ferreira   ƒƒƒ article de Denis Sanglard Dans cette famille, il est une tradition à laquelle on ne déroge pas depuis 70 ans, depuis le régime de Salazar où l’aïeule commit la chose : tuer un fasciste. Aujourd’hui dans cette propriété campagnarde plantée de chêne-liège, au sud du Portugal, Catarina, l’une des plus jeunes de la famille, va tuer... 

La trilogie des identités, Orlando et Mikael, Wild Minds, mise en scène de Marcus Lindeen, au T2G, Festival d’Automne à Paris

La trilogie des identités, Orlando et Mikael, Wild Minds, mise en scène de Marcus Lindeen, au T2G, Festival d’Automne à Paris
  Orlando et Mikael © Maya Legos ƒƒƒ article de Denis Sanglard Nous n’avons vu que deux des créations sur les trois qui composent cette trilogie, Wild Minds et Orlando et Mikael. Marcus Lindeen, journaliste devenu metteur en scène ce qui ici a son importance, explore au plus ténu l’intime dans une mise en scène à l’os, dépouillé intelligemment de tout artifice. Un travail... 

Die Sorglosschlafenden, die Frischaufgeblühten, mise en scène de Christoph Marthaler, au Théâtre de l’Aquarium, dans le cadre du Festival d’Automne

Die Sorglosschlafenden, die Frischaufgeblühten, mise en scène de Christoph Marthaler, au Théâtre de l’Aquarium, dans le cadre du Festival d’Automne
    © Matthias Horn     ƒƒƒ article de Nicolas Thevenot Le sol est désert, plat, comme une grève lissée par le flux et reflux des vagues, laissant affleurer, épars, ces quelques rochers noirs, qui sont en réalité des étuis d’instrument de musique. La scénographie du dernier spectacle de Christoph Marthaler, inspiré des écrits et de la vie du poète allemand Friedrich... 

Dans la mesure de l’impossible, texte et mise en scène de Tiago Rodrigues, Odéon-Théâtre de l’Europe, Ateliers Berthier / Festival d’Automne à Paris

Dans la mesure de l’impossible, texte et mise en scène de Tiago Rodrigues, Odéon-Théâtre de l’Europe, Ateliers Berthier / Festival d’Automne à Paris
    © Magali Dougados   ƒƒ article de Denis Sanglard Ce ne sont pas des héros. Du moins ne se définissent-ils pas comme ça. Non, c’est juste « un job ». Ce sont les travailleurs humanitaires. Qui racontent leur quotidien au cœur des conflits, dans ces pays « impossibles ». On ne saura rien de ces pays, pas de nom, malgré quelques indices. Voilà, pour éviter tout jugement....