// Festivals
I am 60, chorégraphie et danse de Wen Hui, au Théâtre de la Ville / Les Abbesses – Festival d’Automne à Paris
© Li Yinjun
ƒƒ article de Denis Sanglard
Soixante ans dans la philosophie chinoise est l’âge de la renaissance, l’ouverture d’un nouveau cycle. La danseuse Wen Hui, née en 1960, fondatrice avec le documentariste Wu Wenguang, de la première compagnie de danse chinoise indépendante, Le living Dance Studio, interroge la condition féminine en Chine. Du mouvement « femmes...
Gesächt et Tutuguri, deux performances de Flora Détraz, aux Lafayette Anticipations, Festival Echelle Humaine et Festival d’Automne
Gesächt © Marc Domage
ƒƒƒ article de Nicolas Thevenot
Faisant un pas de côté, je pourrais dire de Flora Détraz qu’elle m’a cueilli par ses performances à la manière d’un Robert Walser par son écriture. Gesächt et Tutuguri, deux formes ramassées par leur durée, sont à l’image des microgrammes de l’auteur suisse : non seulement elles ont en commun cette concision,...
WET°5, Festival de jeune création contemporaine, Théâtre Olympia, Tours (et autres lieux)
Opa © Sébastien Monachon
ƒƒƒ article de Corinne François-Denève
Parmi les festivals destinés à mettre en avant la création émergente, le WET° possède une particularité tout à fait intéressante : les spectacles sont en effet choisis par la troupe permanente et les techniciens du CDN de Tours qui, examinant nombre de propositions, sont amenés à défendre leurs coups...
I was sitting on my patio this guy appeared I thought I was hallucinating, texte, conception et mise en scène de Robert Wilson, co-mise en scène de Lucinda Childs, Théâtre de la Ville / Festival d’Automne à Paris
© Lucie Jansch
f article de Denis Sanglard
Un monologue pour deux interprétations contradictoires en miroir. Longue logorrhée hallucinée, entre cris et murmure, paroles et chants, collage de phrases et de situations hétérogènes où peine à se dessiner une trame, non-sens absolu et coq à l’âne cher au surréalisme, étoffe déchirée de rêves éveillés et fulgurants...
Festival International des Théâtres de Marionnettes, 21e édition, Charleville-Mézières
Gerda’s room © Dimitri Dubinnikov
ƒƒƒ article de Corinne François-Denève
En cette année 2021 se tient la 21e édition du festival international des théâtres de marionnettes de Charleville-Mézières. L’année marque aussi le 60e anniversaire de ce festival, fondé en 1961 par Jacques Félix ; et la première année à sa tête de Pierre-Yves Charlois, tout nouveau directeur,...
Lavagem, d’Alice Ripoll, à la Grande Halle de La Villette, avec le Festival d’Automne à Paris
© Renato Mangolin
ƒƒ article de Nicolas Brizault
Lavagem, est un travail d’Alice Ripoll, présenté par des danseurs et danseuses issu(e)s des favelas brésiliennes. Une immense bâche en plastique bleu les dissimule, les protège ou les étouffe, ils s’y cachent où s’en échappent joyeusement. Ils vont nous présenter les aléas d’une certaine société,...
Village de Cirque #17, à la Pelouse de Reuilly, Festival du Cirque sous toutes ses formes, Pigments, de Benoit Belleville et Germain Guillemot du CirkVOST, et Desiderata, de la Compagnie Cabas
© Cécile Carlotti
A la lisière du Bois de Vincennes, le Village de cirque mêle depuis 17 éditions des créations variées, qui témoignent avec force et constance d’un cirque multiforme, inventif, généreux et témoin de son temps.
Cette année, le Village de cirque s’installe trois semaines, du 10 au 26 septembre, avec 16 compagnies pour 46 représentations dont 22 gratuites,...
Bach 6 Solo, de Robert Wilson, Lucinda Childs, Jennifer Koh, mis en scène par Robert Wilson, Théâtre de la Ville, Festival d’automne
© Lucie Jansch
ƒƒ article de Emmanuelle Saulnier-Cassia
Le titre du spectacle pouvant paraître énigmatique est finalement très explicite. Bach pour le compositeur, 6, pour ses six sonates et partitas, Solo, parce que les partitions sont pour violon seul. Et de fait, le violon et sa violoniste exceptionnelle, Jennifer Koh, pourraient être seuls dans la chapelle Saint-Louis de la...
Peer Gynt, de Henrik Ibsen, mise en scène d’Anne-Laure Liégeois, et Notre besoin de consolation est impossible à rassasier, de Stig Dagerman, conception de Simon Delétang, Théâtre du Peuple, Bussang
Peer Gynt © Christophe Raynaud de Lage
ƒƒƒ Article de Corinne François-Denève
En ce mois de juillet peu radieux, la forêt vosgienne a pris des allures boréales. Pour sa saison d’été, le Théâtre du Peuple, après une année d’interruption forcée, a repris son ordre de marche : sur les mois de juillet et d’août, commençant un peu plus tôt dans l’été,...
Jamais labour n’est trop profond, de Thomas Scimeca, Anne-Elodie Sorlin et Maxence Tual, Théâtre Paris-Villette, Festival Paris L’Eté
© Martin Argyroglo
ƒƒ article de Denis Sanglard
Trois chiens de Navarre ont quitté la meute de Jean-François Meurisse pour aller ailleurs planter des choux. Jamais labour n’est trop profond, ce titre énigmatique ne doit rien au hasard ni à l’improvisation dont ils sont passés maîtres mais à Claude Bourguignon, ingénieur agronome français et fondateur du laboratoire...
Le Musée, de Bashar Murkus, Chapelle des pénitents blancs, Festival d’Avignon (In)
© Christophe Raynaud de Lage / Festival d’Avignon
ƒƒƒ article de Emmanuelle Saulnier-Cassia
Deux hommes se font face. L’un derrière une caméra pose des questions, l’autre filmé y répond, parfois et même souvent à côté, tout en hochant de la tête sans interruption.
Le premier est chargé de l’enquête, le second un terroriste. Il a perpétré un attentat faisant cinquante...
Le Visiteur, de Eric-Emmanuel Schmitt, Johanna Boyé, Théâtre Actuel, Festival d’Avignon (Off)
© Fabienne Rappeneau
ƒ article de Emmanuelle Saulnier-Cassia
Ce n’est pas la première fois qu’Eric-Emmanuel Schmitt est très présent à Avignon. Et il fait généralement salle comble. Cette édition du Off ne fait pas exception avec quatre pièces à son nom (Le Visiteur au Théâtre Actuel ; Madame Pylinska et le secret de Chopin au Théâtre du Chêne noir ; Variations énigmatiques au...
Le cycle de l’absurde, mise en scène de Raphaëlle Boitel, 32ème promotion du CNAC, Grand Halle de la Villette
© Christophe Raynaud de Lage
ƒƒƒ article de Denis Sanglard
S’il est une image qui peut résumer Le cycle de l’absurde, titre donné à la 32ème promotion du Centre National du Cirque, c’est sans doute celle du spider, où le sangliste effectue des figures mais reste dépendant de ceux qui manipulent les fils et le tirent vers le haut. Ensemble et séparément, simulis...
Dorothy, d’après Dorothy Parker, par Zabou Breitman, Théâtre du Chêne Noir, Festival d’Avignon (Off)
© Pascal Victor/Opale
ƒ article de Emmanuelle Saulnier-Cassia
Le spectacle Dorothy commence curieusement dans la belle salle Léo Ferré du Théâtre du Chêne noir qui semble jouer à guichet fermé chaque soir. Zabou Breitman attend patiemment sur scène que les derniers des 288 spectateurs prennent place sur leurs sièges. Elle commence l’air de rien, quand elle estime que cela...