// Critiques

Frantz, de la Compagnie BPM, mis en scène par Marc Granier, au Théâtre des Déchargeurs

Frantz, de la Compagnie BPM, mis en scène par Marc Granier, au Théâtre des Déchargeurs
    © Yann Boyenval     ƒƒƒ article de Hoël Au centre du plateau, un homme est endormi, à même le sol. Sur le côté, en avant-scène, un autre est assis sur un tabouret. Enfin, trois personnages vêtus à identique semblent attendre derrière un établi recouvert d’un fatras d’objets divers, c’est ainsi que l’histoire commence… L’homme au tabouret et au tweed marron... 

Feuilleton Goldoni, d’après Les amours de Zelinda et Lindoro, de Carlo Goldoni, mise en scène de Muriel Mayette-Holz, Théâtre de la Scala

Feuilleton Goldoni, d’après Les amours de Zelinda et Lindoro, de Carlo Goldoni, mise en scène de Muriel Mayette-Holz, Théâtre de la Scala
    © Virginie Lançon   ƒ article de Denis Sanglard Muriel Mayette-Holz met en scène la trilogie des amours de Zelinda et Lindoro, soit un feuilleton théâtral de près de cinq heures, trois pièces qui s’enchaînent et narrent les amours inquiètes et contrariées de ces deux-là. Pour résumer… Les amours de Zelinda et Lindoro, première partie, ou la passion secrète de... 

Dragons, chorégraphie d’Eun-Me Ahn, au Théâtre des Abbesses

Dragons, chorégraphie d’Eun-Me Ahn, au Théâtre des Abbesses
  © Sukmu Yun   ƒƒ articles de Denis Sanglard Dragons, dernière création de la chorégraphe sud-coréenne Eun-Me Ahn, porte un regard sur la génération z, génération 2.0 pour qui il n’y a rien de plus naturel qu’internet, le smartphone et ses applications multiples. L’occasion également d’apporter une sacrée touche de technologie à cette chorégraphie, comme toujours,... 

Les Démons, d’après Fiodor Dostoïevski, mise en scène de Guy Cassiers, Comédie-Française, Richelieu

Les Démons, d'après Fiodor Dostoïevski, mise en scène de Guy Cassiers, Comédie-Française, Richelieu
  © Christophe Raynaud de Lage, coll. Comédie-Française   ƒƒƒ article de Nicolas Brizault Les Démons, ou comment se laisser surprendre. Certains soirs on est mal luné et on se dit qu’un long retour vers la campagne russe, en plein milieu du XIXe siècle, pourrait être difficile. On imagine Varvara Stavroguina mener son monde à la baguette et tenter de marier Stépane Verkhovenski... 

Derrière tes paupières, texte et mise en scène Pierre-Yves Chapalain, Théâtre national de La Colline

Derrière tes paupières, texte et mise en scène Pierre-Yves Chapalain, Théâtre national de La Colline
  © Gwendal Le Flem   ƒƒƒ article de Nicolas Brizault Une femme est débordée de travail : elle est sur le point de mettre une place une crème « magique », grâce à ses recherches scientifiques, qui permettrait de ne plus vieillir, en donnant aux cellules une voie toute simple nous redonnant à tous une mine toute fraîche. Les soucis d’Éléonore sont multiples aussi, le stress... 

Soul Chain, de Sharon Eyal, avec les danseurs du Théâtre national de Mainz, au 104 Paris, et le Théâtre de la Ville

Soul Chain, de Sharon Eyal, avec les danseurs du Théâtre national de Mainz, au 104 Paris, et le Théâtre de la Ville
  © Andreas Etter   ƒƒƒ article de Hoël Le Corre Entre envoûtement et admiration, difficile de ne pas entrer en empathie et en fascination pour la chorégraphie frénétique de Sharon Eyal. A travers Soul Chain, c’est un hymne au corps des danseurs autant qu’une quête de l’amour que la chorégraphe israélienne déploie sous nos yeux. Depuis 2013 avec sa compagnie L-E-V (lev... 

Fidelio, Singspiel en deux actes de Ludwig van Beethoven, livret de Joseph Sonnleithner et Georg Friedrich Treischke, direction musicale Raphaël Pichon, mise en scène de Cyril Teste, à l’Opéra Comique

Fidelio, Singspiel en deux actes de Ludwig van Beethoven, livret de Joseph Sonnleithner et Georg Friedrich Treischke, direction musicale Raphaël Pichon, mise en scène de Cyril Teste, à l’Opéra Comique
  © Stefan Brion   ƒƒ article de Denis Sanglard Fidelio, dans sa version définitive de 1814, de Ludwig Van Beethoven, est donné à l’Opéra Comique. Dirigé par Raphaël Pichon et mis en scène par Cyril Teste, retrouve par le premier toute la richesse de ses nuances et par le second son orientation politique, un hymne à la liberté… L’opposant politique Florestan est mis au secret... 

La rue, d’après le roman d’Isroël Rabon, mis en scène par Marcel Bozonnet, au Théâtre du Soleil

La rue, d’après le roman d’Isroël Rabon, mis en scène par Marcel Bozonnet, au Théâtre du Soleil
  © Pascal Gely   ƒƒ article de Nicolas Thevenot Par instants, la vie n’est pas sûre. C’est le titre du dernier livre de Robert Bober, une longue lettre dédiée en grande partie à l’écriture des autres, le récit d’une vie fait de mots justes et simples, un parcours éclaté tel un puzzle. Robert Bober y parle notamment de la langue et de la culture yiddishs, quasi-disparues... 

Gesächt et Tutuguri, deux performances de Flora Détraz, aux Lafayette Anticipations, Festival Echelle Humaine et Festival d’Automne

Gesächt et Tutuguri, deux performances de Flora Détraz, aux Lafayette Anticipations, Festival Echelle Humaine et Festival d’Automne
  Gesächt © Marc Domage   ƒƒƒ article de Nicolas Thevenot Faisant un pas de côté, je pourrais dire de Flora Détraz qu’elle m’a cueilli par ses performances à la manière d’un Robert Walser par son écriture. Gesächt et Tutuguri, deux formes ramassées par leur durée, sont à l’image des microgrammes de l’auteur suisse : non seulement elles ont en commun cette concision,... 

Gloria, de José Montalvo, Les Gémeaux, Scène nationale

Gloria, de José Montalvo, Les Gémeaux, Scène nationale
  © PatrickBerger – Dafra Keita   ƒƒƒ article de Emmanuelle Saulnier-Cassia Gloria en espagnol c’est la gloire, mais aussi le plaisir. En l’occurrence, Gloria à la sauce Montalvo c’est la mise en scène d’une forme de gloire personnelle des danseurs et de la transmission de tout le plaisir possible aux spectateurs. Mais il n’est nullement question de glorification, c’est... 

La plus précieuse des marchandises, de Jean-Claude Grumberg, adaptation et mise en scène de Charles Tordjman, Théâtre du Rond-Point

La plus précieuse des marchandises, de Jean-Claude Grumberg, adaptation et mise en scène de Charles Tordjman, Théâtre du Rond-Point
  ©  Antoine de Saint Phalle   ƒƒƒ article de Nicolas Brizault Une bûcheronne s’ennuie, beaucoup de choses à faire, certes, mais rien de très distrayant. Elle vit avec son mari, lui aussi bûcheron, mais qui s’amusent bien plus, le soir, avec ses amis… bûcherons. Elle est également triste de ne pas avoir eu d’enfant. Et les façons de se divertir n’existent quasiment... 

WET°5, Festival de jeune création contemporaine, Théâtre Olympia, Tours (et autres lieux)

WET°5, Festival de jeune création contemporaine, Théâtre Olympia, Tours (et autres lieux)
  Opa ©  Sébastien Monachon   ƒƒƒ article de Corinne François-Denève Parmi les festivals destinés à mettre en avant la création émergente, le WET° possède une particularité tout à fait intéressante : les spectacles sont en effet choisis par la troupe permanente et les techniciens du CDN de Tours qui, examinant nombre de propositions, sont amenés à défendre leurs coups... 

Pour autrui, texte et mise en scène de Pauline Bureau, Théâtre National de la Colline

Pour autrui, texte et mise en scène de Pauline Bureau, Théâtre National de la Colline
  © Christophe Raynaud de Lage     f f f article de Denis Sanglard Il est des créations qui comme ça frappent fort, sans tambour ni trompette, et vous marquent durablement. Le choix du sujet en premier lieu mais son traitement aussi. Pour autrui, dernier opus de Pauline Bureau, est sans nul doute l’un des spectacles les plus marquant de cette rentrée, d’une infinie délicatesse,... 

I was sitting on my patio this guy appeared I thought I was hallucinating, texte, conception et mise en scène de Robert Wilson, co-mise en scène de Lucinda Childs, Théâtre de la Ville / Festival d’Automne à Paris

I was sitting on my patio this guy appeared I thought I was hallucinating, texte, conception et mise en scène de Robert Wilson, co-mise en scène de Lucinda Childs, Théâtre de la Ville / Festival d’Automne à Paris
    © Lucie Jansch   f article de Denis Sanglard Un monologue pour deux interprétations contradictoires en miroir. Longue logorrhée hallucinée, entre cris et murmure, paroles et chants, collage de phrases et de situations hétérogènes où peine à se dessiner une trame, non-sens absolu et coq à l’âne cher au surréalisme, étoffe déchirée de rêves éveillés et fulgurants...