// Critiques
Deus ex machina, chorégraphie de Jeong Seyoung, CND / Festival Camping

© Korea National Contemporary dance Company, Mok Jinwoo
ƒƒ article de Denis Sanglard
Drôle de performer, drôle de performance qui laisse les spectateurs quelque peu pantois et dubitatifs… Jeong Seyoung, performer sud-coréen, tente de défier les lois de la gravité. L’envol étant le propre de l’illusion théâtrale, selon ses dires, son corolaire, la descente l’est donc également....
Deux mètres de liberté, de Reda Seddiki, au Théâtre du Lucernaire

© Fabrice Guillbaud
ƒ Article de Victoria Fourel
Reda Seddiki vient d’Algérie, il vit en France, il voit et entend ses deux pays vivre, pose sa tête sur l’épaule de l’un tout en parcourant l’autre. Ce one man show jeune et délicat trace l’identité d’un homme, d’un comédien, traite de liberté donc, et d’identité.
Il y a quelque chose de très naïf dans le personnage...
Face à la mer, pour que les larmes deviennent des éclats de rire, chorégraphie de Radhouane El Meddeb, Grande Halle de la Villette

© Agathe-Poupeney-PhotoScene
ƒƒƒ article de Denis Sanglard
Radhouane El Meddeb signe une nouvelle création, présentée au Festival d’Avignon de 2017, et pour qui connaît son chemin artistique quelque peu troublant par sa radicalité. Hommage à ses origines, la Tunisie, celle d’après la révolution, la Révolution du Jasmin. Sur le plateau ils sont neuf, neuf artistes tunisiens engagés...
1793, on fermera les mansardes, on en fera des jardins suspendus !, Théâtre du Soleil, Cartoucherie de Vincennes

ƒƒƒ article de Denis Sanglard
Il fallait être sacrément culotté pour reprendre 1793 (« 1793, la cité révolutionnaire est de ce monde ») créé en 1972 par le Théâtre du Soleil. Complétement fou et audacieux avec raison de monter cela avec des adolescents de Saint Denis… Les plus de 6 minutes de standing-ovation le jour de la première ont démontré que ce soir-là non seulement...
Al-hakoumou attakathourou / Fausse couche, chorégraphie de Nejib Khalfallah, Atelier de Paris / Carolyn Carlson – Festival June Events

© Ahmed Meslamani
ƒƒƒ article de Denis Sanglard
Que reste-t-il de la révolution tunisienne (2010/2011), révolution du jasmin quoique le nom soit contesté ? Révolution avortée, jeunesse à la dérive, espoir mort-né.Fausse couche, titre d’une brutalité sans fard, est un constat amer, une chronique lucide et désabusée d’une société déliquescente aux espérances bafouées....
Le songe d’une nuit d’été, de William Shakespeare, mise en scène de Florence Le Corre et Philippe Person, au théâtre du Lucernaire

© Jennifer Guillet
ƒ Article de Pulcritude
Douce nuit, folle nuit ! Les élèves de l’école de théâtre du Lucernaire, sous la houlette de leurs professeurs Florence Le Corre et Philippe Person se jettent à corps perdus dans la joyeuse sarabande imaginée par Shakespeare en 1595. Aujourd’hui, la guitare électrique a remplacé la viole, mais les amours juvéniles et contrariées...
Le Triomphe de l’amour, Marivaux, mise en scène de Denis Podalydès, Théâtre des Bouffes du Nord

© Pascal Gely
ƒ article de Denis Sanglard
Princesse de Sparte, Léonide veut séduire Agis, prince élevé loin de la cour et des hommes par le philosophe Hermocrate et sa sœur Léontine. Travestie en homme et sous le nom de Phocion, pour approcher Agis préservé des femmes et de tout désir, telle est la philosophie des lieux, elle séduit ces deux tuteurs qui ne tardent pas à tomber amoureux...
Parallèles, chorégraphie de Raphaël Cottin, Atelier de Paris/ Carolyn Carlson – Festival June Events

ƒƒ article de Denis Sanglard
© Frédéric Iovino
Jean Guizerix, Raphaël Cottin. Deux danseurs, deux générations. Le maître et l’élève. Deux amis. Et entre ces deux là qui dansent, un fantôme, une âme. Wilfride Piollet, danseuse étoile, épouse du premier, professeur du second, disparue en 2015. A jamais « l’étoile d’amour » de Jean Guizerix. Et ce qui se déroule...
Quatuor tristesse, chorégraphie de Daniel Léveillé, Théâtre de l’Aquarium / Cartoucherie de Vincennes. Festival June Event

ƒƒƒ article de Denis Sanglard
© Denis Farley
« J’écris ma danse comme marguerite Duras a écrit L’amant, qui est en apparence un petit roman très simple. Avec très peu de mots. De courtes phrases. Beaucoup de répétition. Mais tout y est. Et le tout est écrit avec une grande musicalité. Avec simplicité, surtout. » Daniel Léveillé.
La danse dans sa pureté, sa nudité absolue....
Le Bord, d’Edward Bond, mise en scène Jérôme Hankins, au Théâtre de l’Epée de Bois / Cartoucherie de Vincennes

Article de Victoria Fourel
Il va partir à l’autre bout du monde. Fuir ou faire sa vie, en tout cas, il va partir. Au retour de sa dernière soirée, il tombe sur un homme, endormi, saoul. Leurs trajectoires se croisent, et le jeune homme reprend sa route. Le vieux bonhomme réapparaît pourtant, entrant sans demander l’autorisation dans la séparation d’un garçon et de sa mère. On règle...
La fabrique des monstres ou Démesure pour mesure, d’après Frankenstein ou le Promethée moderne, conception de Jean-François Peyret, MC93 de Bobigny

f Article de Denis Sanglard
© Mathilde Olmi
Juin 1816, Mary Shelley, jeune mariée de 19 ans, au bord du lac Léman, invitée par Lord Byron, s’ennuie ferme. Le climat est déréglé, le temps est pourri. Byron propose à ses hôtes d’écrire des histoires à faire peur pour palier à la morosité. Voilà la genèse de Frankenstein, roman devenu mythique. Jean-François Peyret s’empare de tout...
Radio Vinci Park, de Théo Mercier et François Chaignaud, à la Halle aux cuirs, La Villette.

ƒƒƒ article de Toulouse
© Erwan Fichou
François Chaignaud et Théo Mercier vous donnent rendez-vous dans l’intimité inquiétante d’un parking pour y représenter une cérémonie saisissante, violente et érotique. Les spectateurs s’attroupent sérrés dans l’antichambre menant au parking. Au milieu d’eux se dresse une femme, Marie-Pierre Brébant. Elle joue des airs baroques au clavecin,...
VxH – La Voix Humaine, d’après Jean Cocteau, adaptation et mise en scène Roland Auzet, Le CENTQUATRE-PARIS

ƒƒƒ article de Nicolas Brizault
© Christophe Raynaud de Lage
La toute première chose à dire au sujet de VxH – La Voix Humaine, de conseiller au public, ce serait de se placer juste sous cette plaque de verre miraculeuse, suspendue à quelques mètres du sol, et au milieu, pour saisir au mieux et dans son entier le jeu d’Irène Jacob, le sens donné et voulu de cet « évènement »,...