// À l’affiche
Interview conception et mise en scène de Nicolas Truong au théâtre du Rond Point

ƒ article d’Anna Grahm
© Stéphane Trapier
Sur le plateau, un long rectangle de bois clair, des cubes de toutes tailles disposés tout autour et deux chaises de fer blanc qui se font face de chaque côté du dispositif. Tout est net, propre, carré. Tout respire l’ordre et la mesure, sauf peut-être ce magnétophone rouge hors d’âge abandonné dans un coin. Et comme les fils entortillés...
Benjamin Walter, de Frédéric Sonntag, Théâtre de la Cité Internationale

ƒƒ article de Denis Sanglard
2015-09-18 Frederic Sonntag – Benjamin Walter
© Gaelic
A la recherche de Benjamin Walter…voilà une aventure théâtrale quelque peu hors-norme. Frédéric Sonntag nous embarque dans un labyrinthique parcours quelque peu original. Il faut s’accrocher ferme pour le suivre mais pour qui résiste au plus de trois heures que dure cette épopée, c’est parfois...
La Recherche, de Yves-Noël Genod, Théâtre des bouffes du Nord

ƒƒƒ article de Denis Sanglard
© Bruno Perroud
Yves-Noël Genod est un lecteur magnifique. Un passeur, un passant qui s’efface. Ce diable rouge au pied d’argent qui déambule, arpente le Théâtre des Bouffes du Nord, traverse l’œuvre foisonnante de Proust sur la pointe des pieds, l’œuvre en magnifique sautoir. La voix ardente et amoureuse, gourmande et feutrée se fait...
La garçonnière, de Billy Wilder et I.A.L. Diamond, mise en scène José Paul au Théâtre de Paris.

ƒƒ Article de Victoria Fourel
© DR
Il est sympa, Baxter. Employé de bureau dans l’Amérique des années 50, il prête son appartement à ses supérieurs pour leurs rendez-vous galants et
illégitimes. Entre comédie romantique, et vraie critique de son époque, le film devient aujourd’hui théâtre, dans une adaptation à la fois très fidèle et unique.
A grands espaces, grandes idées....
La disparition d’Everett Ruess – Une histoire américaine, de 49 Swimming Pools/Emmanuel Tellier

ƒƒ de Florent Mirandole
© DR
Everett Ruess est heureux. Ce jeune homme américain né au sein d’une famille aimante de l’ouest des Etats-Unis au début du siècle a décidé de partir à la découverte des déserts américains de l’Arizona et du Nevada. Ses parents le suivent dans ses pérégrinations à travers les lettres qu’il leur envoie. Jusqu’au jour où ils ne recevront plus de...
La Mort de Danton de Georg Büchner, mise en scène de François Orsini, Théâtre de la Bastille

ƒƒ article de Denis Sanglard
© Victor Tonelli
La Mort de Danton de Büchner mise en scène par François Orsoni frappe d’emblée par son rythme particulier, son atmosphère entre chien et loup, son ton singulier. C’est un lent tsunami, une lente vague continue et irrépressible, à quelques exceptions près, sans éclat de voix, sans envolée lyrique et qui emporte inéluctablement...
Fantasio, opéra de Jacques Offenbach, mis en scène par Thomas Jolly au Théâtre du Châtelet

ƒƒƒ, article de Jean Hostache
A l’image du bouquet final explosif que nous offre cette représentation, la nouvelle version de cet opéra, entre farce et romantisme, détonne par ses couleurs chatoyantes, son rythme vif et son énergie ardente.
De la théâtralité sur-exhibée à bien des égards. Ce que Jolly maîtrise à la perfection. On ne trouvera ainsi dans sa mise en scène aucune volonté...
Fabrice Luchini et moi au Théâtre La Bruyère mise en scène d’Olivier Sauton.

ƒ article de Artémise
©Gaelic
Le théâtre La Bruyère accueille Olivier Sauton dans sa pièce Fabrice Luchini et moi.
Ce spectacle a été créé en 2014 et a remporté un certain succès au Festival Off d’Avignon.
C’est l’histoire de la rencontre imaginaire d’un jeune homme totalement hermétique à la littérature et de son idole Fabrice Luchini.
Ainsi lors d’une rencontre fortuite...
Ladies first – De Loïe Fuller à Joséphine Baker, conception de Marion Muzac, Théâtre National de Chaillot

ƒƒƒ article de Denis Sanglard
© Nicolas Doubre
Il n’y a eu que deux jours. Trop peu pour découvrir une petite merveille qui au sortir de Chaillot vous donne un peps, un élan formidable et surtout, surtout un regard étonné et admiratif sur une génération de jeunes femmes, de 12 à 20 ans, venues des quatre coins de France, de tous horizons culturels, à qui la danse offre une folle liberté,...
Compartiment fumeuses de Joëlle Fossier, mise en scène d’Anne Bouvier, Studio Hébertot

ƒ article de Corinne François-Denève
© Béatrice Léandre
Lorsqu’elle entre en scène, trotte-menu qui serre sa minaudière sous son bras, on sait qui elle est : cette femme, c’est la Blanche Dubois d’Un tramway nommé désir, belle du Sud égarée chez les prolos, qui doit s’en remettre à la « gentillesse des inconnus ». Nous ne sommes pas ici toutefois chez Tennessee Williams,...
Il n’y a pas de certitude à la Loge mise en scène de Keti Irubetagoyena Compagnie Théâtre Variable n°2.

ƒƒƒ article de Artémise
© DR
Le texte de Barbara Métais-Chastanier est puissant direct net et incisif. Il relate l’effondrement d’une femme et est percutant et sensible à la fois.
Au plateau tout semble en équilibre précaire ainsi un poisson dans son sac empli d’eau suspendu à un cintre lui-même suspendu à un lustre, un tabouret dont l’assise s’enlève…
L’actrice seule sur...
BiT, chorégraphie de Maguy Marin, au Théâtre du Rond-Point.

ƒƒƒ article de Jean Hostache
©Hervé Deroo
Avec une telle danse, Maguy Marin réveille les morts – c’est-à-dire nous !
Au seuil de la représentation un noir brutal et tranchant nous impose l’écoute et le silence. Un noir qui coupe le souffle, et qui nous met en tension tout au long de la représentation. Une apnée en somme, qui s’étire jusqu’aux applaudissements du salut. Ce n’est...
La mélopée du petit barbare de Julien Mages au centre culturel Suisse

ƒ article d’Anna Grahm
© DR
La scène plongée dans l’obscurité force le spectateur à tendre l’oreille. Et bien qu’il s’attache à deviner les contours des silhouettes qui traversent le plateau, la pénombre et la voix monocorde d’un homme le berce doucement.
Rien ici ne semble tout à fait assuré sinon la lente litanie du rejet. Rien ne se distingue hormis la perspective de l’endormissement...
Madame Arthur, Cabaret, au Divan du monde

ƒƒƒ article de Denis Sanglard
Voilà un lieu emblématique, un cabaret ressuscité, tout petit-petit, on s’y serre avec bonheur, on y boit et on y mange, pour entendre toutes oreilles grandes ouvertes et zygomatiques de même un récital de haute tenue, drôle, très drôle, bringuezingue et généreux. Chez Madame Arthur drag-queen et travestis, mais pas que, font leur show avec autant d’humour...