// Critiques
Critique • « Destins » Ecrit et mis en scène par Gérald Hubert – Théâtre de l’Opprimé

Critique d’Anna Grahm
Le choix d’un homme libre
Le jour de son mariage, un homme se pend. Ceux qui se réjouissaient d’être venus à la noce sont sidérés. Ils étaient tous prêts, tout près de fêter le bonheur qui s’annonçait, tous venus pour se réjouir avec lui. Mais le malheur a frappé, ou plutôt l’homme a décidé de son sort et s’en est délesté. L’homme est libre. Il peut...
Critique• « Contre les bêtes » de et par Jacques Rebotier à la Maison de la Poésie

Critique de Djalila Dechache
Que savons-nous de J.R ? De Jacques Rebotier pour les intimes ? Au delà de ses nombreux textes ? Pour ma part, c’est la première fois que je le vois sur scène.
Mais oui vous savez bien celui qui casse les mots, les tapote, étrangle les sons, rabote les idées reçues et les pensées préétablies, qui nous met devant nos contradictions et qui rigole de lui, de nous...
Critique • “Les Cancans” de Goldoni au Théâtre 13

Critique de Denis Sanglard
©Bruno Perroud
Checchina aime Beppo.
Jusqu’à ce que la médisance s’en mêle. Elle court, elle court la rumeur. Elle enfle la calomnie. Elle bruisse dans les venelles de Venise, s’engouffre dans les maisons, de bavardages en fausses confidences. Et si Checchina n’était pas celle que l’on croit ? Et si cette demoiselle n’était qu’une bâtarde, qui...
Critique• « Les descendants » d’après Sedef Ecer, mis en scène par Bruno Freyssinet au Théâtre de l’Aquarium

Critique Bruno Deslot
Le poids de l’histoire
Sedef Ecer interroge le passé à la lumière des étoiles, dans un observatoire assez singulier, où se rencontrent des orphelins de guerre élevés loin de chez eux. Enfants de bourreaux ou victimes d’un génocide, héritiers d’une histoire complexe, ils en portent les stigmates et cherchent à en exhumer les restes. A la croisée des chemins, l’histoire...
Critique • « Portraits de Femmes» de Caroline Marcadé, au TOP

Critique de Solveig Deschamps
«…Je suis très admiratif des femmes – trop rares – qui accèdent, dans le spectacle vivant, aux hautes responsabilités… » écrit Olivier Meyer, directeur du TOP, présentant le deuxième festival « Seules… en scène » dont il est à l’initiative.
Nous, Femmes, aurions simplement désiré nous reconnaître dans cette création de Caroline Marcadé...
Critique• « Tokyo Bar » de Tennessee Williams à la Tempête

Critique Dashiell Donello
Un trop joli bar au pays du soleil levant…
Photo © Antonia BOZZI
Jamais une scénographie (Annabel Vergne), aussi belle soit-elle, n’abolira l’auteur. Pourtant elle promettait tant cette ligne pure de gemme, posée en autel de vestale. Etait-elle trop grande, trop géométrique ? Car ce trop joli bar de Tokyo ne nous a pas enivré et le service de mise en scène...
Critique • « Portrait Anna Seghers. » Écriture et mise en scène de Françoise Lepoix, au Théâtre de l’Opprimé

Critique de Jean Roissy
Qu’est-ce que l’art d’hériter ?
« Nous ne cherchons pas à connaître la couleur de ses yeux, mais comment changent les choses après qu’il y ait posé le regard » écrit Armand Gatti, à propos de Buenaventura Durruti (auquel il a consacré une pièce[1]). De même, ici, c’est au portrait d’un regard que nous assistons. C’est dans les creux, les brèches,...
Critique• « Naz » de Ricardo Montserrat, adaptation et mise en scène de Christophe Moyer, à la Maison des Métallos

Critique d’Anne-Marie Watelet
Un spectacle « coup de poing autour de la montée des mouvances extrémistes.
Il est là sur le plateau qui nous attend, au milieu des quelques attributs-types du clan auquel il appartient : tee-shirts et joggings blancs suspendus; barre de muscu; miroir et sono assourdissante de musique hardcore. D’abord, une démonstration/exhibition : le torse nu, il...
Critique• « LE MONOLOGUE DE LA FEMME ROMPUE » de Simone de Beauvoir

Critique de Rachelle Dhéry
Seule, sur la scène du Théâtre de l’Essaïon, Fane Desrues, assise sur une chaise posée dans l’angle droit d’un carré de craie blanc, vêtue d’une combinaison militaire et munie de bottes rouges de boxeur, s’apprête à mener un combat acharné de femme et de comédienne, prête à entrer sur le ring de la vie, de son cynisme et de ses drames, prête à en...
Critique • « le Fils » de Jon Fosse mis en scène par Jacques Lassalle au Théâtre de la Madeleine

Critique de Camille Hazard
Notes suspendues pour l’attente
La Mère : « C’est sombre et noir en ce moment. »
Le Père : « Oui très sombre,
Il ne fait presque plus jour du tout,
Un peu de demi-jour à midi sinon c’est sombre. »
Pour sa troisième rencontre avec l’écrivain norvégien Jon Fosse, (Un Jour en été – Lausanne 2011, Le Jeu de l’amour et du hasard, traduction...
Critique • « Les travaux et les jours » de Michel Vinaver au Lucernaire

Critique Dashiell Donello
La philosophie du pain quotidien
Jamais un titre n’a été aussi révélateur, aussi parlant. Dites à voix haute les travaux et les jours…N’entendez vous pas résonner un peu de votre vie ? Ne ressentez-vous pas l’imminence d’une présence, d’un souvenir de soi ? Ce titre vient de loin, VIIIème siècle avant J.-C. Sa naissance est issue d’un poème, d’un...
Critique • « Gala, un caprice de Dali » Festival Cosmos Théâtre et la Musique de Russie au Théâtre de l’Atalante.

Critique de Djalila Dechache
Voici 7 ans que le théâtre de l’Atalante, dirigé par Alain-Alexis Barsacq accueille ce festival aussi inédit que très intéressant.
C’est lui qui m’accueille après quelques mots échangés avec le responsable de l’événement Kirill Terr, bilingue. C’est très agréable de voir une personne s’exprimer dans une langue qui n’est pas la sienne afin de...
Critique • Promenade obligatoire de Anne Nguyen – Festival Hautes tensions – théâtre Paris-Villette

Critique de Jean-Christophe Carius
Dystopie hip-hop
C’est une société imaginaire en voie de déshumanisation et peuplée par des individus robotisés, enrégimentés par un état unique. Une contre-utopie ou, plus savamment, une dystopie, qui sert de trame de fond à “Promenade obligatoire”, le cinquième spectacle d’Anne Nguyen, jeune chorégraphe issue de la scène hip-hop. Comme dans...
Critique • « Hiroshima mon amour » de Marguerite Duras au Théâtre des Abbesses

Critique de Denis Sanglard
©Mario Del Curto
« Hiroshima mon amour » où la passion fulgurante de deux amants qui n’auraient jamais dû se rencontrer
Au départ il y a le scénario de Marguerite Duras pour Alain Resnais en 1959. Aujourd’hui il y a la mise en scène de Christine Letailleur pour une « œuvre poétique, philosophique, politique ». Magistrale. Portée par deux acteurs incandescents....