Des lendemains de fêtes difficiles
Prière d’écouter   Après une soirée de la Saint-Sylvestre festive et bien arrosée, Prière d’écouter, une émission de France Culture, le samedi 2 janvier 2010 à 23h00 au cours de laquelle, Marcel Bozonnet lira les écrits de Georges Banu : « L’Oubli, Le Repos, La Nuit ». Notes et aphorismes précieux, mettent en lumière le spectateur-essayiste qu’est Georges Banu, en découvrant les mérites de l’oubli, les vertus du repos et le réconfort de la nuit. Marcel Bozonnet fait raisonner ces textes avec la voix d’or qui le caractérise. Bruno Deslot France Culture Prière d’écouter « L’Oubli, Le Repos, La Nuit » De Georges Banu Lecture Marcel Bozonnet Le samedi 2 janvier à 23h00 http://sites.radiofrance.fr  Read More →

Cabinet de Curiosités

// Jan 5th, 2010
Cabinet de Curiosités
Pour les pédants on a du matériel  Lecture enregistrée en public Dans le cadre d’une émission enregistrée pour France Culture, dans le cadre de son partenariat avec le Théâtre du Rond Point, Pierre Notte est invité à nous ouvrir les portes de sa bibliothèque. Véritable atelier d’artisan d’art, l’auteur organise son cabinet de curiosités avec une pointe d’ironie, un soupçon d’insolence et quelques phrases coup de poing bien placées. A partir des mots des autres, il constitue une sorte d’autoportrait qui s’annonce tout particulièrement indiscipliné. A comme amalgame, B comme beau gosse, C comme calomnie et D comme doigt dans le cul, voilà un abécédaire qui semble aller à l’essentiel. Mais l’essentiel ne serait-il pas ailleurs ? Les extraits de ces mots seront lus par Jacques Bonaffé, Dominique Mac Avoy et Chloé Olivérès et retransmis sur France Culture au cours de l’émission « Drôles de drames ». Bruno Deslot Cabinet de Curiosités Pour les pédants on a du matériel Le lundi 11 janvier à 18h00 Salle Roland Topor Entrée libre Théâtre du Rond Point 2 bis av D.Franklin Roosevelt 75008 Paris Réservation indispensable au 01-44-95-58-81 www.theatredurondpoint.fr  Read More →

Underworld USA

// Jan 5th, 2010
Underworld USA
Lecture et dédicace par James Ellroy Documents publics détournés, journaux intimes dérobés, voici la somme d’une aventure personnelle, fruit de quarante années d’études approfondies pour écrire une trilogie commencée par « American Tabloïd », « American Death Trip » et enfin le dernier volet,« Underworld USA », qui sera lu par James Ellroy. La lecture sera en anglais, surtitré, et suivie d’une séance de dédicace. Cette rencontre est organisée par Télérama, le Théâtre du Rond Point et les Editions du Rivage. Bruno Deslot Underworld USA Lecture et dédicace par James Ellroy Le lundi 11 janvier 2010 à 19h30 Salle Renaud-Barrault Entrée libre Théâtre du Rond Point 2 bis av D.Franklin Roosevelt 75008 Paris Réservation Indispensable au 01-44-95-58-81 www.theatredurondpoint.fr  Read More →

Le Premier amour

// Jan 5th, 2010
Le Premier amour
De Véronique Olmi   C’est toujours à la cave que l’on trouve les meilleures bouteilles de vin. Une femme, préparant un dîner pour fêter son anniversaire de mariage, y descend. La bouteille, enveloppée dans un vieux papier journal, révèle bien plus que la promesse d’une soirée réussie. Les Editions Grasset et Fasquelle et le Théâtre du Rond Point organise une lecture réalisée par Véronique Olmi de son roman « Le Premier amour ». Bruno Deslot Le Premier amour De et lu par Véronique Olmi Le lundi 11 janvier 2010 à 20h00 Salle Jean Tardieu Entrée libre Théâtre du Rond Point 2 bis av D.Franklin Roosevelt 75008 Paris Réservation Indispensable au 01-44-95-58-81 www.theatredurondpoint.fr  Read More →
Les rencontres du Théâtre de l’Odéon
Une grand rencontre scolaire Dans le cadre du cycle « Dimitris Dimitriàdis », le Théâtre de l’Odéon organise une grande rencontre scolaire sur le thème de la « Tragédie au tragique » le vendredi 8 janvier 2010 à 14h00. Dans la grande salle du théâtre et en présence de Dimitris Dimitriàdis, Daniel Loayza et Olivier Py, la rencontre autour d’Eschyle, Sophocle, Dimitriàdis et d’autres auteurs, s’annonce riche et passionnante pour débuter une nouvelle année théâtrale ou la poursuivre. Rencontre le vendredi 8 janvier 2010 à 14h00 Théâtre de l’Odéon – Grande salle Entrée libre sur réservation au 01-44-85-40-33 ou relations-public@theatre-odeon.fr Dans le cadre de ses « lectures d’hiver », Actes Sud organise des lectures et rencontres avec des auteurs qui font l’actualité littéraire de cet hiver. Samedi 16 janvier à 17h00 / Salon Roger Blin – Théâtre de l’Odéon Véronique Bizot lit et parle de son roman « Mon couronnement » qui approfondit son observation des effets secondaires de l’absurdité de nos vies. Anne Weber lit et parle de son roman, « Tous mes vœux », qui se joue des codes de la romance en exploitant la rencontre amoureuse entre l’héroïne du livre et un « vaillant » chevalier qui ne recule devant rien, pas même devant les exigences de la médecine procréative. Jeudi 21 janvier à 18h00 N’oubliez pas d’inventer votre vie ! / Salon Roger Blin- Théâtre de l’Odéon Des traversées philosophiques audacieuses en compagnie de Michaël Foessel et Pierre Zaoui qui abordent leurs deux ouvrages respectifs « La privation de l’intime » et «Spinoza, la décision de soi ». Samedi 23 janvier à 17h00 / Salon Roger Blin- Théâtre de l’Odéon Cécile Reyboz lit et parle de son roman «Pencher » qui aborde le machinisme de nos cultures avec un imaginaire poétique et un sens du burlesque remarquables. Claude Pujade-Renaud lit et parle de son roman « Les femmes du braconnier », vaste exploration sur la rémanence des faits et comportements, qui permet à l’auteur de révéler la géologie intime de ses personnages. Samedi 30 janvier à 17h00 / Salon Roger Blin- Théâtre de l’Odéon Denis Baldwin Beneich lit et parle de son roman « Le sérieux des nuages », un ouvrage désopilant sur le tragique exil intérieur auquel personne n’échappe. Emmelene Landon lit et parle de son roman « La tache aveugle », réflexion sur notre monde moderne, accompagnée d’un éloge du voyage et de l’errance. Bruno Deslot Toutes ces lectures et rencontres ont lieu au Théâtre de l’Odéon Tarif unique 5 euros Réservation 01-44-85-40-40 Pour en savoir plus www.theatre-odeon.fr  Read More →
Lecture de Bruno Deslot – La fête bat son plein Au chômage depuis peu et craignant que sa fiancée ne le découvre et le quitte pour un autre parti plus intéressant, Casimir n’a pas le cœur à la fête. Mais Caroline pense que l’amour est plus fort que l’argent et entraîne l’homme qu’elle aime à la grande Fête de la bière à Munich. Bandes de jeunes garçons et filles, riches hommes d’affaires, magistrats, gérants de boutiques foraines, marchands de glace et de poulet frit, voleurs à la tire etc… participent à l’effervescence d’un évènement éminemment social qui porte en germe tous les éléments de la déflagration. Grisés par des alcools forts, le peuple s’amuse au rythme étourdissant des attractions. Temps attractif et joyeux, la fête est aussi ce moment aliénant où l’argent est roi dans un système de mercantilisme général du monde. Les deux jeunes gens se disputent et se séparent. Caroline finira dans les bras d’un tailleur, après avoir failli suivre son patron. Casimir se trouvera une nouvelle fiancée, Erna, la petite amie d’un repris de justice. Tandis que passe le zeppelin, symbole des ambitions allemandes, la fête continue. Un divertissement populaire sur fond de crise économique Né en 1901 à Fiume, située alors en Hongrie, Ödön von Horvàth fait ses études un peu partout, au gré des postes qu’occupe son père diplomate. En 1930, il rencontre Hitler près de Munich et se dispute avec ses proches. En 1931, il reçoit le prix Kleist pour « Légendes de la Forêt viennoise » mais ses livres sont brûlés en raison de ses rapports déplorables avec les nazis. Il quitte l’Allemagne et débute alors un long exil. Ecrite en 1931 et créée en 1932, « Casimir et Caroline » met en scène les exclus de la République de Weimar, côtoyant, à la faveur d’une fête populaire et carnavalesque, certains de leurs exploiteurs. En un temps de crise économique, juste avant la prise de pouvoir de Hitler, l’auteur ne vise pas le drame historique, ni social. Dans le tourbillon des musiques, des manèges, des faux semblants de la fête, il montre « le peuple » dans toute sa diversité, raconte le jeu des désirs et des incertitudes au cœur d’un monde en déséquilibre. Un pièce vive et gouailleuse où l’agressivité latente ou patente va souvent de pair avec une sentimentalité naïve sur fond d’idylle à la fois dérisoire et émouvante. L’ensemble est orchestré par des chansons populaires, « hymnes » munichois, « morceaux choisis » d’Offenbach ou de Johann Strauss. Casimir et Caroline De Ödön von Horvàth Traduit de l’allemand par Hélène Mauler et René Zahnd L’Arche Editeur 86 rue Bonaparte, 75006 Paris http://www.arche-editeur.com Voir aussi : La pièce Casimir et Caroline mis en scène par Emmanuel Demarcy-Mota au Théâtre de la Ville  Read More →
Lecture de Bruno Deslot – Une tragique machination Ancien pasteur et propriétaire du manoir de Rosmersholm, Johannes Rosmer est le dernier représentant d’une famille ancienne et respectée. La noyade de son épouse Beate met un terme à ses projets de perpétuer la lignée. Rosmer fait la connaissance de Rebekka West, qui s’est introduite à Rosmersholm par l’intermédiaire du frère de Beate. Cette jeune femme croit pouvoir aider Rosmer à mettre en œuvre son idée d’un monde « d’hommes nobles et heureux ». Au fil de leurs conversations, la vision que se fait Rosmer de la vie, change, et il s’éprend de Rebekka sans vouloir se l’avouer. Mais Rosmer apprend bientôt que sa femme, Beate, a été manipulée par Rebekka. Comprenant ainsi les raisons de son suicide, il est rongé de doutes et de remords. Les révélations s’enchaînent et croisent les destins des protagonistes de ce drame qui les mènent au suicide, à l’endroit même où Beate s’est noyée. Lorsque le passé resurgit Henrik Ibsen (1828-1906) donne pour cadre, à son théâtre du quotidien, un manoir situé dans une petite ville au bord d’un fjord, à l’Ouest de la Norvège. « Rosmersholm » ôte toute forme de doute sur les intentions de l’auteur, elle se clôt par sur un double suicide, fin tragique par excellence. Le personnage ibsénien, comme tous les personnages du tragique quotidien, porte en lui la fatalité même qui le perdra. En ce sens, « Rosmersholm » est un drame de l’impossibilité d’une dramaturgie particulièrement moderne. Ibsen, donne à l’art dramatique, une puissance nouvelle en dotant le drame bourgeois européen d’une gravité dans l’éthique, d’une profondeur psychologique et d’une importance sociale que le théâtre n’avait plus possédées depuis Shakespeare. Son drame, réaliste et moderne, est la continuation de la tradition européenne de la tragédie. La dimension psychologique de ses pièces, notamment celle-ci, lui vaut le surnom « le Freud du théâtre » et à juste titre puisque Freud a vu en Rebekka, la victime tragique du complexe d’Œdipe et d’un passé incestueux. Lecteur assidu, Ibsen fait preuve d’une habileté architecturale dans l’édification de ses drames intimes. Le dramaturge a puisé au vivier français des principes dramatiques qui tiennent tout ensemble de la rigueur et de la mécanique. La traduction de « Rosmersholm » que propose Eloi Recoing, en restitue toute la subtilité avec un souci de se situer toujours au plus proche du texte. Représenté du 14 novembre 2009 au 16 janvier 2010 au Théâtre de la Colline dans une mise en scène de Stéphane Braunschweig, « Rosmersholm » sera repris du 3 au 7 février 2010 au Théâtre National de Bretagne-Rennes. Rosmersholm D’Henrik Ibsen Traduit par Eloi Recoing Actes Sud 18 rue Séguier, 75006 Paris www.actes-sud.fr  Read More →
Lecture de Bruno Deslot – Un mariage idéal ! Mariée depuis huit ans à Torvald Helmer, un avocat avec lequel elle a eu trois enfants, Nora, dépendante de son époux, est esclave de sa condition de femme mariée. Obéissante, Nora, « le petit écureuil » comme la surnomme Helmer, obéit aux directives de son mari auquel elle est dévouée comme il se doit. Un rapport inégal correspondant à l’image que propose une société qui véhicule des principes de vie familiale éculés, pour nos contemporains, mais qui s’affirment en toute légitimité pour l’époque. Afin d’assurer sa guérison, Helmer doit effectuer un voyage en Italie et pour lequel Nora contracte une dette sans en faire part à son époux. Peu de temps après ce voyage, Helmer apprend l’existence de cette dette et pour sauver sa réputation, invoque l’amour qui a conduit son épouse à agir ainsi en recourant à «un prétexte stupide». Le pardon étant accordé, l’affaire se poursuit et encourage Nora à quitter le foyer conjugal pour mieux comprendre le monde qui l’entoure, trouver ses réponses aux grandes questions de la vie. La jolie poupée se résigne et emprunte les chemins qui la mèneront vers une autre vie. Le droit à la liberté de s’épanouir Par la grâce d’Henrik Ibsen (1828-1906), Nora Helmer fait son apparition en 1879 et revendique, pour une femme, le droit à la liberté de s’épanouir en un être adulte, indépendant et responsable. Connu hors des pays nordiques avec « Les soutiens de la société », l’auteur est porté à l’avant-garde du théâtre européen avec « Une maison de poupée ». L’intrigue de cette pièce, qu’Ibsen reprend dans de nombreuses œuvres, traite « du réalisme critique » : l’individu s’opposant au plus grand nombre et à l’étouffante autorité de la société. Nora l’exprime très justement par cette réplique : « Il me faut découvrir qui a raison, de la société ou de moi ». Certes, les projets de Nora sont vagues, mais nombreuses sont les femmes qui se sont identifiées à elle dans leur combat pour la libération et l’égalité de la femme. En cela, elle est probablement la plus « internationale » des personnages d’Ibsen. Eloi Recoing réalise une traduction de l’œuvre d’Ibsen en se situant au plus proche du texte et en s’émancipant de son hors champ, traditionnellement inscrit dans un courant naturaliste. Du rythme et une concordance lexicale remarquable, permettent au traducteur de jouer la carte de la simplicité et du laconisme propre à la rhétorique d’Ibsen. Une traduction sensible et fidèle à l’esprit d’une œuvre que l’on redécouvre avec toujours autant de plaisir. Représenté du 14 novembre 2009 au 16 janvier 2010 au Théâtre de la Colline dans une mise en scène de Stéphane Braunschweig, le spectacle sera repris les 6 et 7 février 2010 au Théâtre National de Bretagne-Rennes. Maison de Poupée D’Henrik Ibsen Traduction Eloi Recoing Actes Sud 18 rue Séguier, 75006 Paris www.actes-sud.fr Voir aussi : La pièce Maison de Poupée mise en scène par Michel Fau au Théâtre de la Madeleine La pièce Maison de Poupée mise en scène par Jean-Louis Martinelli au Théâtre Nanterre Amandiers La pièce Maison de Poupée mise en scène par Nils Ölhund au Théâtre de l’Athénée  Read More →
Lecture de Bruno Deslot – Une farce virtuose et insolente Cabillaud, pièce montée et crème anglaise sur une table dressée pour un repas de noces sur laquelle reposent les petits plats que l’on a mis dans les grands, la fête s’annonce joyeuse. Chacun a enfilé ses habits du dimanche et les meubles flambants neufs, exhalent une odeur de colle fraîche qui se mêle aux effluves du repas et au parfum de ces dames. Autour de la table, les neuf convives s’esclaffent, boivent sec, se congratulent et expriment leur bonheur de manière ostentatoire. Ensemble, ils échafaudent un récital de lieux communs auquel s’ajoute, une succession d’histoires interminables et décousues, qui fait le charme de la convivialité de cet évènement. Des chansons canailles, des danses virevoltantes, l’alcool aidant, la parole se libère et gangrène bientôt l’ambiance plaisante de la soirée. Contaminés par le désastre ambiant, les meubles se décollent les uns après les autres et s’écroulent à grand fracas. En s’emballant pour finalement exploser, la machine théâtrale met à nu la réalité petite-bourgeoise dans ce qu’elle a de moins enviable : refoulement sexuel, violence, intolérance, bêtise etc… Une véritable catastrophe est amorcée et le naufrage n’est pas loin. Un jeu de massacre impitoyable Bertolt Brecht a vingt et un ans, en 1919, lorsqu’il écrit « La Noce ». La guerre vient juste de se terminer et le jeune homme est en révolte ouverte contre la société allemande et ses fondements qui ont mis l’Europe à mal. Brecht écrit volontairement cette pièce dans un style destructeuret iconoclaste afin d’en finir au plus vite avec les valeurs d’un monde qui n’a pas hésité à sacrifier sa jeunesse sur les champs de bataille. Cette pièce est un véritable jeu de massacre d’une incroyable férocité contre ces petits bourgeois aux idées dans l’air du temps. Mais au-delà de la violence du rire, « La Noce » est d’une étonnante lucidité car ses personnages annoncent la montée d’une idéologie qu’ils vont servir et qui finira par les écraser. La Noce De Bertolt Brecht Traduit de l’allemand par Magali Rigaill L’Arche Editeur 86 rue Bonaparte, 75 006 Paris www.arche-editeur.com Voir aussi : La pièce La Noce mise en scène par Patrick Pineau à la MC 93  Read More →