// Festivals
Les aspirants, chorégraphie et interprétation d’Elodie Sicard, au Théâtre de Vanves, dans le cadre du Festival Faits d’hiver

© Amélie Vignals
ƒƒ article de Nicolas Thevenot
D’une entrée nette Elodie Sicard apparaît. Elle se tient de biais, ouvrira l’espace par une trajectoire diagonale. Contrairement à la parallèle ou à l’orthogonale, cette ligne-là, cette diagonale, est tranchante, elle est une lame qui ouvre le volume. Elle est coupante comme la danse qui la meut, et qui semble lire dans les...
iLaUNA, par le Collectif Bilaka, au Théâtre de la Ville – Sarah Bernhard, Festival Faits d’Hivers Danses

© Sarah Wiit
ƒƒ article de Denis Sanglard
La gau beltza, « nuit des âmes » ou « nuit sombre » dans sa traduction littérale, est une danse basque, un rite plus précisément, pour célébrer les morts, les moissons engrangés et l’hiver, les terres au repos. Célébrer le passage de la lumière à la nuit. Le collectif Bilaka dont les traditions basques, patrimoine immatériel,...
Histoire(s) décoloniale(s) / Portraits croisés, mise en scène, chorégraphie et texte de Betty Tchomanga, au Théâtre de la Bastille, Paris, dans le cadre du Festival Faits d’Hiver

© G. Perrier
ƒƒƒ article de Nicolas Thevenot
Des planètes on dit ici ou là qu’elles s’alignent. Que dire alors de ces Histoire(s) décoloniale(s), Portraits croisés qui nous sidèrent et vont bien au-delà de l’alignement de chapitres déjà vus ici ou là pour certains (cf. les critiques de #Mulunesh et #Emma), performances autonomes déjà puissantes et renversantes ?...
About love and death, élégie pour Raimund Hoghe, concept, chorégraphie et interprétation d’Emmanuel Eggermont, au Théâtre de la Cité Internationale, Festival Faits d’Hiver Danse

© Rosa Frank
ƒƒƒ article de Denis Sanglard
Il fut l’un des plus grand chorégraphe contemporain, un danseur singulier, menu et bossu, toujours impassible, qui marquait de son empreinte et de sa grâce parfois revêche chacune de ses création lesquelles vous foudroyait. Nous nous souvenons de Raimund Hoghe, chorégraphe et danseur unique dans le paysage si vaste et parfois fumeuse de...
Vagabondages & Conversations, de Christian Ubl et Gilles Clément, KLAP Maison pour la danse, Marseille

© Camille Wehrlé
ƒƒƒ article de Nicolas Brizault-Eyssette
Sur scène, oui, avec nous, tous ensemble pour ces Vagabondages & Conversations que vont nous offrir Gilles Clément et Christian Ubl, à travers toute la France, un soir ici, un soir, là. Pour parler du paysage, raconter la vie des graines, leur histoire, quand elles peuvent ou décident de pousser, ont envie de germer,...
The first word of the first poem of the first collection is basket, d’Ondine Cloez et Kotomi Nishiwaki, à La Commune – CDN Aubervilliers

© Guillaume Robert
ƒƒƒ article de Nicolas Thevenot
L’art et l’être d’Ondine Cloez étaient faits pour aller à la rencontre du Japon. Sa réserve ironique, son retrait saillant, ses facéties effacées, bref tout ce qui la rend unique, ne pouvaient trouver meilleur terreau que le pays du soleil levant. Accompagnée de Kotomi Nishiwaki, toutes deux élèves il y a une vingtaine...
Dégringolade ou l’art de rester debout, Ashley Chen et Pierre Le Bourgeois, Festival Signes d’Automne, Le Regard du Cygne, Paris

© Céline Allais
ƒƒ article de Nathalie Tambutet
Dégringolade ou l’art de rester debout est l’avant dernier spectacle programmé dans le cadre de Festival Danse Signes d’automne du 07 novembre au 21 décembre 2024. Signes d’automne, cette année, dure sept semaines, pour célébrer les quarante années d’existence du Regard du Cygne, ce lieu emblématique de la danse contemporaine....
Je voudrais parler de Duras, de Yann Andréa, co-mise en scène de Katell Daunis et Julien Derivaz, Théâtre Public de Montreuil, Théâtre hors-les-murs, Conservatoire Pina Bausch, Montreuil

© JB Bornier
ƒƒ article de Nathalie Tambutet
Accueil au conservatoire Pina Bausch de Montreuil, après sa réouverture, de la première représentation du spectacle hors-les-murs Je voudrais parler de Duras, produit par le collectif Bajour. Une salle réduite pour ce théâtre de l’intime. Un espace scénique sobre. Côté jardin, une table sur laquelle est posé le matériel de...
Histoire(s) décoloniale(s) #Emma, de Betty Tchomanga, au Théâtre de la Bastille Hors-les-murs, Paris

© Bruno Blouch
ƒƒƒ article de Nicolas Thevenot
Devant la porte, nous attendons la rentrée des classes. Nous sommes dans la cour du lycée Voltaire, près du Père Lachaise à Paris. Dans le crépuscule de cette journée d’école pointe le rythme lancinant et lointain d’une samba remixée, réduite au moteur de ses percussions, se rapprochant sans que l’on ne distingue vraiment...
GIMME A BREAK !!! de Baptiste Cazaux, au Centre National de la Danse, dans le cadre des 20 ans du CND, à Pantin

© Nelson Schaub
ƒƒ article de Nicolas Thevenot
Baptiste Cazaux, posté au centre de l’une des faces du quadrifrontal qui ceinture un espace vide hormis quelques enceintes, nous accueille en slip, baskets noires et chemise rayée de bureau. Il a le sérieux du jeune entrepreneur sans le pantalon (partant en visioconférence pendant sa journée de télétravail). Ou la migraine du raveur...
Ad libitum, de Simon Le Borgne, au Théâtre de Vanves, dans le cadre du Festival Danse Dense

© David Le Borgne
ƒƒ article de Nicolas Thevenot
Fermons les yeux quelques minutes. Inspirations et expirations emplissent l’ouïe comme le ressac d’un océan. Le lointain et le proche dialoguent comme des vases communicants et l’on ne sait bientôt plus lequel se vide et lequel se remplit. Deux bouches, celles de Simon Le Borgne et Ulysse Zangs accolés à deux micros sur pied...
Je te réponds, texte et mise en espace Pascal Rambert, Théâtre des Bouffes du Nord, Festival d’Automne, Paris

© Lou Rambert Preiss
ƒƒƒ article de Nicolas Brizault-Eyssette
Les hommes et les femmes que l’on voit sur scène dans Je te réponds ne sont pas, comment dire, de « vrais » comédiens. Ils ont été condamnés à de longues peines de prison. L’un n’empêche pas l’autre me répondrez-vous. Certes, mais la question est ailleurs, plus belle et plus forte. Pascal...
Madame ose Bashung, conception et mise en scène Sébastien Vion, au Théâtre du Rond-Point, Paris

© Monsieur Gac
ƒƒƒ article de Denis Sanglard
Elles ont osé, ces sublimes créatures de cabaret, travestis échappés de Madame Arthur, du Secret, de feu l’Alcazar, elles ont osé, Patachtouille, Brenda Moor sous la houlette et le fouet de l’atrabilaire et impériale Corrine, orchestrées par les mains baladeuses et véloces sur le piano de Charly Voodoo, au son des guitares percutantes...
Les Forces vives, d’après Simone de Beauvoir, mise en scène de Camille Dagen, à l’Odéon-Théâtre de l’Europe, dans le cadre du Festival d’Automne, Paris

© Simon Gosselin
ƒƒƒ article de Nicolas Thevenot
Au fond de la scène une porte s’ouvre comme l’entame d’un chapitre. Une jeune femme, cheveux long, paraît, puis son geste assuré et le grésillement reconnaissable d’une tondeuse : les mèches tombent au sol. Figure anachronique du contemporain comme un point d’accroche dans l’épopée qui suivra : cette liberté...