// Agenda
Les deux déesses, texte et mise en scène de Pauline Sales, au TGP, Saint-Denis
© Jean-Louis Fernandez
ƒƒƒ article de Denis Sanglard
Une création bénie des dieux… Car voilà de la belle ouvrage ! Finement ciselée dans son écriture, de la plus belle eau poétique il faut le dire, et dans sa mise en scène, une ligne claire et volontaire, lumineuse sous la noirceur, travaillée au cordeau, précise et délibérément sobre, sans esbrouffe ni tralala. Toute la...
Barbara amoureuse, chanté par Caroline Montier, chansons de Barbara, collaboration artistique de Caroline Loeb, lumières Anne Coudert, Essaïon, Paris
© Sylvie Michel
ƒƒƒ article de Nicolas Brizault-Eyssette
Barbara amoureuse. Comment dire… Barbara, quoi. Caroline Montier, très bonne musicienne, ne connaissait pas grand-chose sur Barbara il y a quelques années, et puis hasard balthasar, quelques chansons écoutées, puis ré-entendues, de nouvelles années passées et hop ! un petit spectacle créé. Non pas sur Barbara, mais...
Biokhraphia, de Lina Majdalanie et Rabih Mroué, à La Commune – CDN Aubervilliers, dans le cadre du Festival d’Automne
© Houssam Mcheimech
ƒƒƒ article de Nicolas Thevenot
Un cadre au format paysage, à hauteur de visage, encadrant la transparence d’une vitre. À portée de main, sur un guéridon, un magnétophone. Lina Majdalanie entrouvre le rideau de velours, s’avance, glisse une cassette dans l’appareil et enclenche sa lecture. Questions, réactions, et commentaires d’une intervieweuse y ont...
Medea, nô en français de Maxime Pierre et Richard Emmert, au Musée Guimet
© Lycan Productions
ff article de Denis Sanglard
Entreprise hardie et pari réussi pour Maxime Pierre qui dans « un exercice de l’ailleurs » tel que le préconisait Antoine Vitez, ose monter un nô, dans la plus pure tradition, adaptant pour ce faire la Médée de Sénèque, avec cette singularité de jouer cette création avec des acteurs japonais et européens, en français, en respectant...
Les dernières geishas, mise en scène de Shingo Ôta et Kyoko Takenaka, à la Maison de la Culture du Japon à Paris / Festival d’Automne
© Pierre Grosbois
fff article de Denis Sanglard
De quoi la Geisha est-elle le nom ? Etymologiquement : « personne pratiquant un art ». Plus souvent un cliché tenace, stéréotype d’une vision fantasmée du Japon éternel, image promotionnelle et symbolique, bien loin d’une réalité plus complexe. Tenante d’une culture qui remonte au XVIIème siècle, elles exercent un métier...
SIMONE en aparté, écriture et mise en scène Arnaud Aubert, au Studio Hébertot, Paris
© Kévin Louviot
ƒƒ article de Nathalie Tambutet
Ce seul en scène, est une composition écrite à partir de l’ouvrage « Une vie » de Simone Veil et d’autres ressources, par Arnaud Aubert, qui nous invite à découvrir cette femme autrement qu’à travers le personnage public et son destin politique. Son souhait est de nous transmettre ce qui a animé Simone Veil toute sa vie...
Le premier sexe, ou la grosse arnaque de la virilité, de Mickaël Délis, à La Scala
© Marie Charbonnier
ff article de Denis Sanglard
Tu seras un homme mon fils ou la fabrique du mâle… Mickaël Délis s’inspirant sans se cacher du Deuxième sexe de Simone de Beauvoir, de sa propre enfance et adolescence, de sa vie d’adulte aussi, remonte aux sources d’une éducation qui oblige, répondant à l’injonction masculiniste et patriarcale. Notre personnage s’y plierait...
Ma mère n’est pas un ange (mais je n’ai pas trouvé mieux), écrit et mis en scène par Emili Hufnagel, avec la complicité de Michel Laubu, Théâtre National Populaire, Villeurbanne
© Raphaël Licandro
ƒ article de Paul Vermersch
Le plaisir d’assister à cette représentation, c’est d’abord celui de s’asseoir dans la salle avant même que le spectacle ait commencé : une immense cabine de phare réaménagée prend presque tout le plateau, presque car elle est entourée de monticules d’objets bizarres, des lampes, des meubles divers, de la récup’,...
Lumière ! de Stéphane Landowski, mis en scène par Maxence Gaillard, au Théâtre du Lucernaire, Paris
© Frédérique Toulet
ƒƒ article de Hoël Le Corre
Depuis la nuit des temps, et cette « nuit » porte bien son nom, l’Humanité a été contrainte à vivre dans l’obscurité du crépuscule à l’aurore. Puis, l’Homme a découvert le feu, inventé les lampes à huile, les lampes à pétrole. Mais la vraie révolution, celle qui donnera la lumière pour de bon, d’une simple...
La Mouette, d’Anton Tchekhov, mise en scène et scénographie de Stéphane Braunschweig, Odéon-Théâtre de l’Europe, Paris
© Simon Gosselin
ƒƒ article de Nathalie Tambutet
Seconde mise en scène de Stéphane Braunschweig de la pièce « La Mouette », sa dernière création en tant que directeur de l’Odéon-Théâtre de l’Europe. Une relecture et réécriture scénographique vingt-trois ans après sa première mise en scène en tant que directeur du Théâtre de Strasbourg. Son souhait est celui de...
La Vegetariana, d’après le roman d’Han Kang, mise en scène de Daria Deflorian, Théâtre de l’Odéon/Ateliers Berthier / Festival d’Automne
© Andrea Pizzalis
ff article de Denis Sanglard
Un jour, un matin tôt précisément, Yonghye vide de son frigo toute la viande qu’il contient, toute protéine animale, œufs et lait compris, à la stupéfaction de son mari, de son incompréhension. Yonghye devient végétarienne, développant une aversion pour la viande, un véritable phobie. Jusqu’à se refuser à son mari, l’odeur...
n degré de liberté, par le Collectif In Itinere, mis en scène par Thylda Barès, Théâtre de Belleville
© Yves Trauger
ƒƒ article de Hoël Le Corre
Iels sont sept. Toustes issu.e.s de la formation Lecoq, connue pour son approche physique du théâtre. Cet après-midi, il fait 14°C à Belleville, le temps est couvert – mais stable, pourtant, quelque part, on le sait, c’est scientifique : une tempête se prépare. Le spectacle aussi, se prépare, sous nos yeux : les sept comédien.ne.s...
Pessoa-Since I’ve been Me, d’après Fernando Pessoa, mise en scène de Robert Wilson au théâtre de la Ville/Festival d’Automne
© Lucie Jansch
ƒƒƒ article de Sylvie Boursier
Qui a dit « La vie nous lance en l’air comme des cailloux, et nous disons de là-haut : « Voyez comme je bouge ». » Cioran ? non Pessoa dont le patronyme portugais signifie Personne et dans l’étymologie latine masque de théâtre, allez savoir pourquoi l’écrivain n’a cessé de se démultiplier en une pluralité de personnages...
Miss Knife Forever, conception d’Oliver Py, au Théâtre du Châtelet
© Thomas Amouroux
f article de Denis Sanglard
Miss Knife nous avait fait la blague d’un premier adieu. La voilà qui revient, increvable, au Châtelet s’il vous plait, comme s’il lui fallait cet écrin pour fêter quarante ans et des poussières d’une carrière commencée au cirque, lanceuse de couteau (La nuit au cirque, d’Olivier Py, au Théâtre du Peuple de Bussang). Dans ce foyer...