// Agenda
Magec/The Desert Concept, chorégraphie et scénographie de Radouan Mriziga, Cloître des Célestins, Festival d’Avignon IN
© Christophe Raynaud de Lage
ƒƒ article de Sylvie Boursier
Des trompes calleuses en forme d’oreille glissent sous le vent tandis qu’une ombre masquée avance à quatre pattes, dromadaire ou chèvre qui se transforme en bipède dansant, mouvements acrobatiques au sol en rotation, le danseur est prodigieux d’équilibre dans ses figures. Le mouvement choral n’apparaît que tardivement...
Coin Operated, chorégraphie et interprétation de Jonas Lopes et Patrick Lander, au bar du festival le Mahabharata, festival Avignon IN
© Christophe Raynaud de Lage
ƒƒ article de Sylvie Boursier
Coin operated (littéralement machine à sous) se déclenche quand le public glisse une pièce d’un euro dans la fente des chevaux à bascule de Jonas Lopez et Patrick Lander. Public, balance ton pèze, pas commodes les deux cavaliers qui nous accueillent au bar du IN Le Mahabharata, faut que ça raque ! Pas bégueules non plus,...
Nôt, chorégraphie de Marlene Monteiro Freitas, Cour d’honneur du palais des Papes, Festival Avignon In
© Christophe Raynaud de Lage
ƒƒ article de Sylvie Boursier
Les mille et une nuits de Marlene Monteiro Freitas ? Une nuit des longs couteaux, proche de Freaks, film génial de Tod Browning sur le quotidien hors-piste d’artistes de cirque déformés, on est loin des lampes magiques, tapis volants, vizirs, califes et femmes lascives autour d’une fontaine… C’est une nuit des...
Le Canard sauvage, d’après Henrik Ibsen, mise en scène de Thomas Ostermeier à l’Opéra Grand Avignon, Festival Avignon In
© Christophe Raynaud de Lage
ƒƒƒ article de Sylvie Boursier
Et on tue ici, à bas bruit. La seule à être dans la vérité, quand les autres se mentent, en mourra. Le Canard sauvage, d’Ibsen, revu par Thomas Ostermeier, compose une œuvre au noir, outre noir, dénonçant les parangons de la morale, les intégristes du vrai.
Sombre histoire que celle d’Hjalmar Ekdal, un photographe...
Le Barbier de Séville, opéra de Giaocchino Rossini, livret de Cesare Sterbini, direction musicale de Diego Matheuz, mise en scène de Damiano Michieletto, Opéra Bastille
© Agathe Poupeney
ƒƒƒ article de Denis Sanglard
Un Barbier de Séville sémillant à l’Opéra Bastille. Une réussite incontestable, menée de main de maître de la fosse au plateau, au diapason d’une partition Rossinienne aussi malicieuse qu’énergique. Nous voilà dans un quartier populaire de Séville, qui pourrait être aussi bien napolitain que romain – villes qu’affectionnait...
Fusées de Jeanne Candel, mise en scène de Jeanne Candel, au Théâtre Benoit-XII / Festival Avignon In
© Christophe Raynaud de Lage
ƒƒƒ article de Sylvie Boursier
Mai 1991 : le cosmonaute soviétique Sergheï Krikalev s’envole pour la station orbitale MIR, qu’il va habiter durant dix mois (un séjour plus long que prévu) sous l’œil de quatre caméras. À son retour, l’empire soviétique a disparu, démantelé. Pendant son voyage dans l’espace, pour ainsi dire hors du présent,...
Brel, concept et chorégraphie de Anne Teresa de Keersmaeker et Solal Mariotte, à la Carrière de Boulbon / Festival Avignon In
© Christophe Raynaud de Lage
ƒƒƒ article de Sylvie Boursier
Six pieds sous terre, jojo, tu danses encore… et tu sais, ce soir-là à Boulbon, nous connaissions tous les paroles de tes chansons sans oser les fredonner. Alors, Anne Teresa de Keersmaker et Solal Mariotte l’ont fait par instant, les yeux dans les yeux des spectateurs, mains tendues, paumes ouvertes, têtes légèrement...
La couleur des souvenirs, écriture et mise en scène de Fabio Marra, au Théâtre du Balcon, Festival Off Avignon
© Hélène Bozzi
ƒƒ article de Sylvie Boursier
Où se situe l’atelier du peintre Vittorio ? À Vigata peut-être, cité imaginaire du célèbre commissaire Montalbano, le héros bougon d’Andrea Camilleri. Vittorio (Dominique Pinon) a d’ailleurs quelque chose du policier grincheux et Andrea Camilleri, à la fin de sa vie, est devenu aveugle, comme le narrateur de Fabio Marra....
Infamous Offspring, de Wim Vandekeybus, à la Grande Halle de la Villette, Paris
© Ultima Vez
article de Nicolas Thevenot
À qui la faute ? À qui la responsabilité de ces pathétiques rejetons ou infamous offspring dans la langue de Shakespeare ? Aux géniteurs divins, ou au créateur flamand ? Car il faut l’avouer sans plus tarder, Infamous Offspring n’aura rien du spectacle mythique qu’il vous faudrait avoir absolument vu. S’inspirant de la mythologie grecque,...
Faust, de Charles Gounod, dirigé par Louis Langrée, mis en scène par Denis Podalydès, à l’Opéra-Comique, Paris
© S. Brion
ƒƒƒ article d’Emmanuelle Saulnier
Une affiche de rêve que ce Faust qui se donne à l’Opéra-Comique, et notamment pour les théâtreux qui pourraient s’imaginer s’être rendus dans une annexe de la Comédie-Française : Denis Podalydès à la mise en scène, Bertrand Couderc aux lumières qui a travaillé sur le Soulier de satin, spectacle d’adieu de l’administrateur...
Prix de la Critique Théâtre, Musique et Danse de la Saison 2024-2025, SYNDICAT PROFESSIONNEL DE LA CRITIQUE THÉÂTRE, MUSIQUE ET DANSE
© Jean Couturier
Message du SYNDICAT PROFESSIONNEL DE LA CRITIQUE THÉÂTRE, MUSIQUE ET DANSE :
Nous sommes heureux de vous annoncer les Prix de la Critique Théâtre, Musique et Danse de la Saison 2024-2025.
Depuis 1963, ce Palmarès, fruit d’un vote par les critiques professionnels, salue et récompense des artistes, des spectacles, la création de toute une saison.
Cette année...
Happy Apocalypse, de Jean-Christophe Dollé, par la Compagnie F.O.U.I.C, au Théâtre des Gémeaux Parisiens, Paris
© Pascal Gely
ƒƒƒ article de Hoël Le Corre
Il faut le dire tout de suite : on est frappés dès l’entrée par l’imposant décor monochrome d’un bleu énigmatique autant que profond. L’esthétique est immédiatement saisissante et elle nous projette sans plus attendre dans un univers fantasmagorique, à la lisière entre notre monde actuel et un futur étrange, quoique tout à fait plausible....
Corvidae, quand les espèces se regardent, de et par Marta Cuscunà, au TDV- Les Abbesses / Chantiers d’Europe
© Daniele Borghello
ƒƒƒ article de Denis Sanglard
Quatre corbeaux sur leur perchoir regardent avec circonspection le monde des humains. Chroniqueurs et critiques croassant un monde qui court à sa perte. En résumé, la planète brûle et nous regardons ailleurs. Par pur cynisme, calcul politique ou déni, aveuglement imbécile. Et ces quatre volatiles d’une intelligence aigüe n’expriment...
Ce que j’appelle oubli, de Laurent Mauvignier, mise en scène de Sophie Langevin, Théâtre Le 11, Festival d’Avignon
© Bohumil Kostohryz
ƒƒƒ article de Nicolas Brizault-Eyssette
Ce que j’appelle oubli a déjà débuté pendant que nous nous installons dans la salle, oui, si on regarde bien, quelque part derrière ces deux panneaux de grandes bandes verticales de plastique transparent, tout au fond, une silhouette est là, immobile, bloc de concentration, le même qu’on a tout à l’heure...
Billet des Auteurs de Theatre
Editions Mandarines
Paroles francophones
Théâtre du Rond Point