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Je n’ai pas lu Foucault, de Céline Caussimon, mise en scène de Sophie Gubri, au Festival off d’Avignon

Je n’ai pas lu Foucault, de Céline Caussimon, mise en scène de Sophie Gubri, au Festival off d’Avignon
  © Xavier Cantat   ƒƒ Article de Sylvie Boursier   « Le beau est-il dans le regard ou dans la chose regardée ? Le goût peut-il s’éduquer » ? Vous avez quatre heures… sauf que là, à l’approche d’Avignon, il ne s’agit pas d’un sujet de philo mais de la « vraie vie », les spectateurs observent des spectateurs, détenus dans une maison d’arrêt et conviés... 

Novo Fluxo, de Renato Cruz, au Théâtre Public de Montreuil – CDN, dans le cadre des Rencontres Chorégraphiques Internationales de Seine-Saint-Denis

Novo Fluxo, de Renato Cruz, au Théâtre Public de Montreuil - CDN, dans le cadre des Rencontres Chorégraphiques Internationales de Seine-Saint-Denis
  © Renato Mangolin   ƒ article de Nicolas Thevenot Dans l’obscurité, sept présences immobiles, sept corps bientôt enfermés dans autant d’anneaux lumineux. Cadenassés. Corps retenus, contenus, empêchés. Chacun contraint à sa façon. Avant même qu’un mouvement ne s’initie, c’est l’articulation d’une parole qui échoue, réduite à un borborygme, et qui, pourtant, petit... 

Dark Horse, de Meytal Blanaru, aux Instants Chavirés à Montreuil, dans le cadre des Rencontres Chorégraphiques Internationales de Seine-Saint-Denis

Dark Horse, de Meytal Blanaru, aux Instants Chavirés à Montreuil, dans le cadre des Rencontres Chorégraphiques Internationales de Seine-Saint-Denis
    © Pierre Planchenault   ƒƒƒ article de Nicolas Thevenot Certains silences ne trompent pas. Ils éclatent et percent bien au-delà de la politesse, de l’attention ou de la retenue. Aux Instants Chavirés, la rumeur accorte d’un quartier populaire ne s’est pas effacée, mais les brouhahas de la salle ouverte sur la rue se sont dissipés comme le reflux soudain d’une marée.... 

Outrar, de Volmir Cordeiro, à la Ménagerie de verre, dans le cadre du festival Les Inaccoutumés, Paris

Outrar, de Volmir Cordeiro, à la Ménagerie de verre, dans le cadre du festival Les Inaccoutumés, Paris
  © Fernanda Tafner   ƒƒƒ article de Nicolas Thevenot La blancheur virginale de la salle haute de la Ménagerie de verre en serait presque aveuglante, attisée par les rayons de soleil qui baignent sa verrière. Ce blanc, qui n’est pas une couleur mais la somme de toutes les couleurs, est la toile où peindre l’apparition de Volmir Cordeiro aussi fulgurante et stupéfiante qu’un jet... 

A solo in the spotlights, de Vittorio Pagani, au Théâtre de Vanves, dans le cadre du festival Artdanthé

A solo in the spotlights, de Vittorio Pagani, au Théâtre de Vanves, dans le cadre du festival Artdanthé
  © Dario Bonazza   ƒ article de Nicolas Thevenot A solo in the spotlights affiche la couleur et un programme dès le titre : un solo et des projecteurs. Et c’est sans aucun doute le deuxième élément, la lumière, qui gouverne dramaturgiquement l’ensemble, société du spectacle oblige. Dans une proposition toute en efficacité, déployant son sens dans son exécution même, le... 

FUCK ME BLIND, de Matteo Sedda, au Centre Wallonie-Bruxelles, dans le cadre du festival Artdanthé, à Paris

FUCK ME BLIND, de Matteo Sedda, au Centre Wallonie-Bruxelles, dans le cadre du festival Artdanthé, à Paris
  © Vibe Stalpaert   ƒƒƒ article de Nicolas Thevenot La ronde de nuit embrasse celle de nos désirs. La danse est celle qui est en mouvement avant même que le mouvement ne surgisse, que les corps ne lui cèdent. Au commencement, il n’y a rien à voir sinon les observer s’envisager, et c’est cela même qui d’emblée nous lie aussi surement que la chèvre à son pieux. Ils sont immobiles,... 

High Gear, de Kidows Kim, à la Ménagerie de verre, dans le cadre du festival Les Inaccoutumés, Paris

High Gear, de Kidows Kim, à la Ménagerie de verre, dans le cadre du festival Les Inaccoutumés, Paris
  © Hubert Crabières   ƒƒƒ article de Nicolas Thevenot Certaines images, ultimes ou premières, décident de tout, dérident le visage fermé des opinions toutes faites. Certaines entames sont augurales, fixent l’éternité dans leur rétine spectaculaire, scrutent en nous l’inconnu comme nous les détaillons elles-mêmes. Ainsi en est-il de High Gear du chorégraphe et performer... 

Absalon, Absalon ! d’après William Faulkner, adaptation et mise en scène de Séverine Chavrier, à l’Odéon Théâtre de l’Europe

Absalon, Absalon ! d’après William Faulkner, adaptation et mise en scène de Séverine Chavrier, à l'Odéon Théâtre de l'Europe
  © Christophe Raynaud de Lage   ƒƒƒ article de Sylvie Boursier Si vous n’aimez pas le cinéma, les marathons multimédias fuyez Absalon ! Absalon ! Sinon plongez-vous dans un spectacle total, où les comédiens, ahurissants de présence surgissent, en chair et en os de projections vidéo, se meuvent, se frôlent, souvent de dos, et dialoguent autant pour l’œil de caméras... 

Le Cabaret de la Rose blanche, conception et chorégraphie de Radhouane El Meddeb, Au 104 dans le cadre de Séquence Danse 2025

Le Cabaret de la Rose blanche, conception et chorégraphie de Radhouane El Meddeb, Au 104 dans le cadre de Séquence Danse 2025
  © Agathe Poupeney ƒƒƒ article de Denis Sanglard Ils entrent sur le plateau mains ouvertes, offertes. Un geste d’accueil, de bienvenue, accompagné d’un vaste sourire qui embrasse le public et d’emblée nous sommes conquis, troublés et bouleversés. Parce que ces mains sont vides, elles ne contiennent que l’espoir fragile d’un ailleurs heureux et la douleur du partir, de l’exil.... 

Zonder, un projet d’Ayelen Parolin, au Théâtre Silvia Monfort, dans le cadre de la 23ème biennale de danse du Val-de-Marne

Zonder, un projet d’Ayelen Parolin, au Théâtre Silvia Monfort, dans le cadre de la 23ème biennale de danse du Val-de-Marne
  © Vince ƒƒƒ article de Denis sanglard En travaillant sur la figure de l’Idiot, Ayelen Parolin s’affranchit de nouveau de toutes normes. Pour une liberté chorégraphique absolue, un art du chaos savamment orchestré, une innocence retrouvée. S’emparant avec jubilation des figures de style des grand chorégraphes, vocabulaire ébauché, fragmenté, du classique au contemporain et... 

Danser ensemble, chorégraphie d’Alice Davazoglou, au Carreau du Temple, Paris, dans le cadre du Festival Everybody

Danser ensemble, chorégraphie d’Alice Davazoglou, au Carreau du Temple, Paris, dans le cadre du Festival Everybody
  © L’Echangeur-CDN ƒƒƒ article de Denis Sanglard « Je cours à contre-courant, vers ce qui me maintient en vie, cette liberté d’être qui je suis. » Soprano Formidable Alice Davazoglou, chorégraphe et danseuse atteinte de trisomie qui jette son corps hors-norme dans la bataille de la danse contemporaine sans se soucier de son handicap, en fait un levier contre l’exclusion,... 

Cabaret La sirène à barbe, dans le cadre du Festival Everybody, au Carreau du Temple, Paris

Cabaret La sirène à barbe, dans le cadre du Festival Everybody, au Carreau du Temple, Paris
  © Jean Decaux ƒƒƒ article de Denis Sanglard  Le cabaret, en ces temps où la réaction la plus rance et le conservatisme le plus décomplexé se fait de plus en plus entendre, est un lieu de résistance affirmé. Là, le politiquement incorrect, l’insolence bravache, les corps affranchis de toutes normes, ces corps utopiques selon Foucault, ces corps jouissant d’une liberté absolue... 

Le Colonel des Zouaves, d’Olivier Cadiot, mise en scène de Ludovic Lagarde au CENTQUATRE-PARIS, dans le cadre du Festival Les Singulier-es, à Paris

Le Colonel des Zouaves, d’Olivier Cadiot, mise en scène de Ludovic Lagarde au CENTQUATRE-PARIS, dans le cadre du Festival Les Singulier-es, à Paris
  © Simon Gosselin   ƒƒƒ article de Sylvie Boursier À l’opéra on parle d’une prise de rôle, Guillaume Constanza succède à Laurent Poitreneaux dans Le Colonel des Zouaves seul en scène crée en… 1997. Le colonel épinglé à une servitude domestique, toujours atteint d’un syndrome de Stockholm, sublime le service en esthétique de l’auto contrôle, narrateur de ses visions... 

1998, conception de Thomas Lebrun à Micadanses, Paris, dans le cadre du Festival Faits d’hiver

1998, conception de Thomas Lebrun à Micadanses, Paris, dans le cadre du Festival Faits d’hiver
  © Frédéric Iovino   ƒƒƒ article de Nicolas Thevenot 1998 : quatre chiffres en étendard pour deux soli et deux duos. Contrairement aux mathématiques, les chiffres ici ne s’additionnent pas mais se démultiplient dans leur composition, et, au bout de quelques 56 minutes, c’est tout un monde de danse empreint de beauté et de finesse bien plus qu’une époque qui se sera exprimée...