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« Teatro a corte », le Théâtre européen dans les demeures royales du Piémont, du 5 au 21 juillet

Juil 01, 2013 | Aucun commentaire sur « Teatro a corte », le Théâtre européen dans les demeures royales du Piémont, du 5 au 21 juillet

Présentation Dominika Waszkewicz

En ce début d’été un peu morose, pourquoi ne pas aller faire un tour du côté de Turin afin d’assister à la 14^ème édition du festival Teatro a corte ?

Dans l’écrin d’un cadre naturel et patrimonial idyllique, une vingtaine de compagnies nous offrent trois week-ends de plaisir, entre cirque, magie, danse et arts performatifs. Venus des quatre coins de l’Europe (Royaume-Uni, Pologne, France, Pays-Bas, Irlande, Finlande, Hongrie, Suisse, Italie), les artistes invités nous proposent un voyage aux confins de l’art vivant contemporain, de l’hybridation des langages scéniques au jeu avec les frontières. Pour cette visite guidée d’un genre nouveau, passé et présent se retrouvent en une réjouissante célébration de l’art. Les spectacles tracent leur chemin sur les pas de la famille de Savoie et nous les accompagnons, de l’imposant Palais Royal de Venaria Reale (patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 1997), à la demeure ducale d’Agliè, en passant par l’incomparable château de Rivoli.

En sus, cette année, Turin fête le 300^ème anniversaire du traité d’Utrecht. La Hollande est donc à l’honneur afin de marquer le souvenir d’une date clef pour l’unification italienne et la paix européenne. Les présences de Dries Verhoeven et Boukje Schweigman au festival témoignent d’un intense programme d’échange culturel entre Utrecht et Turin.

Voici, parmi les contributions choisies pour illustrer cette nouvelle édition de Teatro a corte, quelques alléchants exemples.

©DR

Citons, ainsi, la compagnie Ivan Mosjoukine et ses 80 fragments de « De nos jour [Notes on the Circus] ». Les quatre circassiens portent sur scène et construisent à vue le résultat de trois ans et demi de recherches. Grâce à un langage dépassant les mots, ils nous entraînent sur la piste d’une nouvelle dramaturgie du cirque.

Yann Frisch, quant à lui, offre des extraits de son « Syndrome de Cassandre » qui tend à cerner, par le biais de la nouvelle magie, les paradoxes de la perception. Lieu de fusion entre notre réalité et celle du clown, son spectacle nous propulse dans l’essence même des choses.

Enfin, Keren Levi cherche à débusquer l’identité féminine en nous proposant « The Dry Piece », chorégraphie pour quatre danseurs nus, entremêlant vidéo, musique et lumière.

… Mais, ce ne sont là que des bribes de cet enthousiasmant kaléidoscope que je vous invite à goûter, en compagnie d’un fauteuil pour l’orchestre, à partir du week-end prochain !