// Lectures

Merlin ou la terre dévastée, de Tankred Dorst, mise en scène d’Ambre Kahan, Les Plateaux sauvages, Paris

Merlin ou la terre dévastée, de Tankred Dorst, mise en scène d'Ambre Kahan, Les Plateaux sauvages, Paris
  © Thierry Laporte   ƒƒ article de Nicolas Brizault-Eyssette Merlin ou la terre dévastée, est un grand moment, et la première parisienne de ce spectacle de sortie des élèves de la séquence 11 (2022-2025) de l’École Supérieure de Théâtre de l’Union. C’est la deuxième présentation après celle du mois de juin à Limoges. Un moment très important, une ouverture... 

La Part Sombre, de Maï David et Gaëlle Héraut, mise en scène de Gaëlle Héraut, Théâtre La Reine Blanche, Paris

La Part Sombre, de Maï David et Gaëlle Héraut, mise en scène de Gaëlle Héraut, Théâtre La Reine Blanche, Paris
© Gaëlle Héraut   ƒƒƒ article de Nicolas Brizault-Eyssette La Part Sombre est un spectacle intelligent, puissant, nous apprenant beaucoup sur cette maladie, la schizophrénie, dont on peut entendre parler ici ou là sans forcément en connaître grand-chose. Joli mot, puissant et résonnant, oui, bien sûr. Voir tout ça de plus près, de l’intérieur même, c’est autre... 

Cabaret néopathétique, Pssitt et Pchutt dans le cirque de la vie, d’après Cami, Daniil Harms, Kafka, Hanna Krall, Melville, Tchekov, mise en scène de Clément Poirée au Théâtre de la Tempête à Paris

Cabaret néopathétique, Pssitt et Pchutt dans le cirque de la vie, d’après Cami, Daniil Harms, Kafka, Hanna Krall, Melville, Tchekov, mise en scène de Clément Poirée au Théâtre de la Tempête à Paris
  © Fanchon Bibille   ƒƒ Article de Sylvie Boursier « Etant donné que le temps n’est pas pour moi de l’argent et que l’argent ne fait pas le bonheur, j’ai tout à gagner à perdre mon temps » : de qui est-ce ? Desproges ? Devos ? C’est du Cami, un grand déjanté dadaïste qui, faute de devenir toréro, fit dans l’humour. Fondateur-directeur du journal Le petit Corbillard,... 

La disparition de Josef Mengele, d’après l’ouvrage d’Olivier Guez, adaptation et jeu Mikaël Chirinian, La Pépinière Théâtre, Paris

La disparition de Josef Mengele, d'après l'ouvrage d'Olivier Guez, adaptation et jeu Mikaël Chirinian, La Pépinière Théâtre, Paris
  © Jean-Philippe Larribe   f f f article de Nicolas Brizault-Eyssette La disparition de Josef Mengele. Que dire à part bravo et merci ? Les spectateurs s’installent dans ce joli théâtre, discutent et s’aperçoivent que les rideaux sont ouverts sur une scène encadrée de spots massifs et lourds, devant un mur-décor supportant des portraits de nazis, serrés les uns aux... 

Au pays des hypers, d’après Florence Aubenas, adaptation de Gilles Ostrowsky, mise en scène de Audrey Bertrand, au Théâtre du Train Bleu, Festival Off d’Avignon

Au pays des hypers, d’après Florence Aubenas, adaptation de Gilles Ostrowsky, mise en scène de Audrey Bertrand, au Théâtre du Train Bleu, Festival Off d'Avignon
  © Guillaume Millochau   ƒƒ article de Sylvie Boursier Florence Aubenas a posé ses valises à l’hypermarché de Mende, pour voir, entendre des promos, des clients, les pots de Nutella, le café Carte Noire ou le Coca-Cola, la foire aux vins en automne, des caissières, des vieux, des enfants, un chef du personnel, presque rien, la vie… en caddie. Elle prend des notes, écrit et ses... 

El Pacto del Olvido, de Sergi Casero Nieto, au Théâtre de la Ville, à Paris

El Pacto del Olvido, de Sergi Casero Nieto, au Théâtre de la Ville, à Paris
  © Salvatore Lorenzana   ƒƒƒ article de Nicolas Thevenot Il est un homme aux prises. Homme jeune aux prises avec ses questions, avec une histoire familiale elle-même aux prises avec l’histoire nationale. Il est aussi celui aux manettes, gérant les nombreuses prises électriques posées sur une table à l’allure de tableau de contrôle, irriguant la scène de fils dérivant jusqu’au... 

Ce que j’appelle oubli, de Laurent Mauvignier, mise en scène de Sophie Langevin, Théâtre Le 11, Festival d’Avignon

Ce que j'appelle oubli, de Laurent Mauvignier, mise en scène de Sophie Langevin, Théâtre Le 11, Festival d'Avignon
  © Bohumil Kostohryz   ƒƒƒ article de Nicolas Brizault-Eyssette Ce que j’appelle oubli a déjà débuté pendant que nous nous installons dans la salle, oui, si on regarde bien, quelque part derrière ces deux panneaux de grandes bandes verticales de plastique transparent, tout au fond, une silhouette est là, immobile, bloc de concentration, le même qu’on a tout à l’heure... 

L’ouvrir, écrit et mise en scène par Morgan.e Janoir, Théâtre 11.Avignon, Festival Off d’Avignon

L'ouvrir, écrit et mise en scène par Morgan.e Janoir, Théâtre 11.Avignon, Festival Off d'Avignon
  © Thalie Alvesteguie L’Ouvrir   ƒƒƒ article de Nicolas Brizault-Eyssette L’ouvrir oui, on sait ce que ça veut dire, parler, ne plus cacher, se libérer, ne plus fermer sa gueule. Ça peut sembler évident, pas compliqué du tout, tout dépend de quoi il s’agit. Et commencer à enfin se dire à soi-même, pour de vrai que l’on préfère les filles aux garçons,... 

L’écriture ou la vie, d’après Jorge Semprún, adaptation et mise en scène Jean-Baptiste Sastre et Hiam Abbass, Théâtre du Soleil, Paris

L'écriture ou la vie, d’après Jorge Semprún, adaptation et mise en scène Jean-Baptiste Sastre et Hiam Abbass, Théâtre du Soleil, Paris
  © Hiam Abbass   ƒ article de Nicolas Brizault-Eyssette Alors, comment dire… un spectacle tiré de L’Écriture ou la vie de Jorge Semprún, au Théâtre du Soleil, porté par une équipe franco-allemande de jeunes comédiens et comédiennes attire énormément. Résistant, Jorge Semprún fût arrêté en 1943 à Joigny, et déporté à Buchenwald. Dans cet ouvrage, publié... 

KATA, chorégraphie et interprétation d’Anna Chirescu, au Pavillon, Romainville, dans le cadre des Rencontres chorégraphiques internationales de Seine-Saint-Denis

KATA, chorégraphie et interprétation d’Anna Chirescu, au Pavillon, Romainville, dans le cadre des Rencontres chorégraphiques internationales de Seine-Saint-Denis
  © Julien Benhamou   ƒƒƒ article de Nicolas Thevenot La faible lumière est celle qui se refléterait infiniment entre le miroir du passé et le mur du présent. Comme chez Edward Hopper, elle irradie cet éclat métallique propre à découper les corps et les souvenirs avec le tranchant de la perte. Entre l’écran vertical et l’espace dessiné au sol, également blancs, pareils... 

Article 353 du Code pénal, d’après un roman de Tanguy Viel, adaptation et mise en scène d’Emmanuel Noblet, Théâtre du Rond-Point, Paris

Article 353 du Code pénal, d'après un roman de Tanguy Viel, adaptation et mise en scène d'Emmanuel Noblet, Théâtre du Rond-Point, Paris
  © Jean-Louis Fernandez   ƒƒƒ article de Nicolas Brizault-Eyssette Comment dire ?? Une surprise ? Une émotion ? Ce spectacle, créé en 2024, au titre qui paraît froid, Article 353 du Code pénal, voire un rien rebutant, débute, immense terrain vide, vague presque, pas très sympathique, un rectangle, entouré d’un petit muret idiot, apparemment abandonné depuis un bout... 

Le Penseur, adaptation, mise en scène et interprétation Jean-Baptiste Seckler, Lucernaire, Paris

Le Penseur, adaptation, mise en scène et interprétation Jean-Baptiste Seckler, Lucernaire, Paris
  © Hary Govindin ƒ article de Nicolas Brizault-Eyssette Le penseur se dissimule dans les hauteurs souveraines du Lucernaire, au « Le Paradis », bien sûr, pour ceux qui réussissent à gravir tous ces escaliers joyeusement. Le public s’installe dans cette charmante petite salle sous les toits, accueillante et lui offrant l’idée d’un atelier de sculpteur, et pas des moindres... 

Sycomore, de Saphir Belkheir, à la MC93, Bobigny

Sycomore, de Saphir Belkheir, à la MC93, Bobigny
  © Jérémy Piot   ƒƒƒ article de Nicolas Thevenot C’est un losange que forment les rangées de spectateurs de cette scène quadrifrontale. Ce n’est pas un carré. Ce ne sont pas des angles droits. C’est peut-être un détail pour vous mais c’est pourtant, très sensiblement, une autre approche qui s’institue, sans tambour ni trompette, échappant au pré carré des catégories... 

Judith Magre dit Apollinaire en duo avec Éric Naulleau, conçu et animé par Éric Naulleau, autour des poèmes de Guillaume Apollinaire, Théâtre de Poche-Montparnasse, Paris

Judith Magre dit Apollinaire en duo avec Éric Naulleau, conçu et animé par Éric Naulleau, autour des poèmes de Guillaume Apollinaire, Théâtre de Poche-Montparnasse, Paris
© Sébastien Toubon   ƒƒƒ article de Nicolas Brizault-Eyssette Judith Magre dit Apollinaire, en duo avec Éric Naulleau et voilà, tout est dit ou presque. Ce spectacle est une sorte de rendez-vous, au Théâtre de Poche-Montparnasse, la petite salle est pleine et se remplit encore, la scène est rejointe par deux complices patients qui discutent un peu, se penchant l’un vers l’autres,...