// Evènements
Le Cabaret de la Rose blanche, conception et chorégraphie de Radhouane El Meddeb, Au 104 dans le cadre de Séquence Danse 2025

© Agathe Poupeney
ƒƒƒ article de Denis Sanglard
Ils entrent sur le plateau mains ouvertes, offertes. Un geste d’accueil, de bienvenue, accompagné d’un vaste sourire qui embrasse le public et d’emblée nous sommes conquis, troublés et bouleversés. Parce que ces mains sont vides, elles ne contiennent que l’espoir fragile d’un ailleurs heureux et la douleur du partir, de l’exil....
Les Moments doux, par la Compagnie Babel, d’Élise Chatauret et Thomas Pondevie, au Théâtre du Rond-Point, Paris

© Christophe Raynaud de Lage
ƒƒ article de Hoël Le Corre
En 2015, suite au plan de licenciements de 2900 emplois chez Air France, l’image de deux DRH et leur chemise arrachée tournent en boucle dans les médias. Les caméras et les commentaires s’attardent alors sur la violence du geste des salariés qui s’en sont pris à leurs supérieurs sans réellement prendre le temps...
Freedom Sonata, chorégraphie d’Emmanuel Gat, au Théâtre de la Ville, à Paris

© Julia Gat
ƒƒ article de Nicolas Thevenot
Un carré de lumière au centre de l’immense plateau du Théâtre de la Ville, sorte de zoom (close-up pour emprunter le terme à la proposition de Noé Soulier vue sur la même scène la précédente semaine). Mais plus encore que le carré blanc, c’est la lumière monumentale et comme divine qui impressionne, tombant des cintres, traçant...
Retour sur la journée de découverte et de création : « La pratique artistique, une ressource pédagogique ? », Maison du geste et de l’image, Paris, 8 mars 2025

© Maison du geste et de l’image
article de Corinne François-Denève
Depuis une quarantaine d’années, la Maison du geste et de l’Image, située en plein cœur de Paris, devant une fontaine des Innocents tout juste rénovée, s’attache à accompagner l’éducation artistique et culturelle. Elle accueille pour ce faire des classes, mais aussi des enseignant.es, des professionnel·les...
La réunification des deux Corées, de Joël Pommerat, Anthéa, Antibes

© Elisabeth Caricchio
ƒƒ article de Emmanuelle Saulnier
Anatomie d’une chute.
C’est ainsi que l’on pourrait sous-titrer La réunification des deux Corées, si le titre n’était déjà pris. Dès lors, autopsie de l’échec amoureux pourrait convenir aussi. « On s’aime, mais cela ne suffit pas »… Un truisme ?
Cette création théâtrale, au titre d’abord énigmatique...
Vent Fort, de Jon Fosse, mise en scène de Gabriel Dufay, au Théâtre des 2 Rives, à Charenton-le-Pont

© Vladimir Vatsev
ƒƒ Article de Sylvie Boursier
Dans Vent Fort, huit clos funéraire signé Jon Fosse, un homme presque immobile attend dans un coin, flottant et incertain, travaillé d’un mal être profond. Il mettra une heure et vingt minutes à traverser l’espace vers une fenêtre grande ouverte, aspiré dans le bourbier de son esprit qui tourne à vide, une figure à la Hopper...
Cannibale, mis en scène par Maud Lefebvre, d’après un texte d’Agnès D’Halluin, Théâtre des Célestins, Lyon

© Vincent Arbelet
ƒƒ article de Paul Vermersch
Plutôt que de parler véritablement d’anthropophagie, Cannibale pose davantage la question du manque dans la relation amoureuse : l’autre est encore là, mais il me manque déjà.
L’entrée dans la fable se fait facilement. Deux amoureux (dont l’un est atteint d’une maladie visiblement incurable) se retirent dans un chalet pour...
RRRRRIGHT NOW, de Paola Stella Minni & Konstantinos Rizos, au Théâtre de Vanves, dans le cadre du festival ARTDANTHE, Vanves

© Léo Vuoso
ƒƒƒ article de Nicolas Thevenot
Des chiens aboient au loin instillant l’imminence d’une curée. Qu’y a-t-il pour les exciter ? L’insupportable odeur de pourriture de notre époque ? Ou d’autres encore, plus anciennes et révolues, toujours prégnantes ? La chair avariée de nos rêves échus ? Quel bistouri pour traiter le mal brun de notre temps ? Dans un...
Ovni rêveur – Le corps éparpillé dans la tête, texte de Babouillec, mise en scène de Léna Paugam, à la Villette

© Christophe Raynaud de Lage
fff article de Denis Sanglard
Ovni rêveur – Le corps éparpillé dans la tête, c’est la rencontre organisée par la metteuse en scène Léna Paugam entre la poétesse Babouillec et le danseur Thierry Thieû Niang. Ce dernier ne pouvant assurer les représentations a transmis à Félicien Fonsino le fruit de ce travail bouleversant. Babouillec est autiste...
Zonder, un projet d’Ayelen Parolin, au Théâtre Silvia Monfort, dans le cadre de la 23ème biennale de danse du Val-de-Marne

© Vince
ƒƒƒ article de Denis sanglard
En travaillant sur la figure de l’Idiot, Ayelen Parolin s’affranchit de nouveau de toutes normes. Pour une liberté chorégraphique absolue, un art du chaos savamment orchestré, une innocence retrouvée. S’emparant avec jubilation des figures de style des grand chorégraphes, vocabulaire ébauché, fragmenté, du classique au contemporain et...
Théâtre et amitié (triptyque), textes de Nicolas Doutey, mise en scène de Sébastien Derrey, au Théâtre Ouvert, à Paris

© Christophe Raynaud de Lage
ƒƒƒ article de Nicolas Thevenot
Pour gagner le triptyque Théâtre et amitié, il vous faudra descendre et traverser les gradins au velours rouge du Théâtre Ouvert, puis monter sur scène où une arène à quatre pans délimite un carré blanc. Ce trajet n’est pas rien. Il préfigure l’évanouissement de certaines distances, l’avènement de nouveaux...
Close Up, chorégraphie de Noé Soulier, au Théâtre de la Ville – Sarah Bernhardt, à Paris

© Christophe Raynaud de Lage
ƒƒƒ article de Nicolas Thevenot
À jardin, clavecin, violon, violoncelle, viole de gambe et flûte traverso. À cour, une danseuse s’avance. Musique et danse sont sur un même plan, une même horizontale. Les mouvements se succèdent comme une rigoureuse succession de notes, liées entre elles par la vibration et l’intensité propres au corps humain....
Tempest project, d’après Shakespeare, adaptation et mise en scène de Peter Brook et Marie-Hélène Estienne, Théâtre des Bouffes du Nord

© Marie-Clauzade
ƒƒƒ article de Emmanuelle Saulnier-Cassia
The Tempest est l’une des pièces les plus énigmatiques de Shakespeare, très difficile à mettre en scène, pas seulement en raison de sa dimension féérique, mais peut-être plus encore en raison des différents niveaux de compréhension de son texte, ou de ses différentes entrées.
Peter Brook s’est confronté plusieurs...
Peut-être Nadia, conception et texte d’Anne Sophie Mercier et Pascal Reverte, au Théâtre de la Reine Blanche

© Scaled
ff article de Denis Sanglard
Nadia Comaneci, un portrait. Oui mais non. Montréal 1976, au jeux olympique la petite gymnaste roumaine obtient aux barres asymétriques la note exceptionnelle de 10. L’enfant de quatorze ans devient une star mondiale, une légende. Mais qui est Nadia Comaneci qui a tant rêvé d’être Nadia Comaneci ? Que représente-t-elle ? Et pour qui ?...