// Evènements
All of it, d’Alistair McDowall, mis en scène par Vicky Featherstone et Sam Pritchard, Théâtre Benoît-XII, Festival d’Avignon In

© Christophe Raynaud de Lage
ƒƒ article de Emmanuelle Saulnier-Cassia
Trois pièces (Northleigh, 1940 ; All of it ; In Stereo) d’Alistair McDowall ont été réunies sous l’intitulé de la seconde (dans l’ordre d’apparition) pour les festivaliers d’Avignon par le Royal Court Theatre, qui font partie de la programmation anglophone voulue par Tiago Rodrigues lors de...
The Romeo, chorégraphie de Trajal Harrell, Cour d’honneur, Festival d’Avignon In

© Christophe Raynaud de Lage
ƒ article de Emmanuelle Saulnier-Cassia
Autant le dire d’emblée, le rapport avec le personnage de Shakespeare n’a rien d’évident ou nous a totalement échappé.
Le chorégraphe et danseur nord-américain Trajal Harrell qui dirige le Schauspielhaus Zürich Dance Ensemble depuis 2019 est-il un Romeo désabusé, trainant son sac poubelle dans les recoins...
Ecrire sa vie, d’après l’œuvre de Virginia Woolf, texte et mise en scène de Pauline Bayle au Cloître des Carmes, Avignon Festival IN.

© Christophe Raynaud de Lage
ƒ article de Sylvie Boursier
Les Vagues de Virginia Woolf, récit choral à six voix, ponctué d’une marine dessinée à différents moments de la journée, suit le parcours de jeunes depuis l’adolescence jusqu’à l’âge mûr. Leurs paroles se chevauchent, les phrases s’entrechoquent, et les protagonistes à fleur de peau luttent contre...
Déraisonnable, de Denis Lachaud, mise en scène Catherine Schaub au théâtre Artéphile, Festival off Avignon

© Emilie Brouchon
ƒƒ Article de Sylvie Boursier
Florence Cabaret, qui joue Marie Tudor, perd la raison. Elle devient la reine Marie, s’enfuit du théâtre, enterre ses papiers d’identité au bois de Vincennes et déambule dans Paris, ivre d’une puissance paroxystique et persuadée d’être poursuivie par des voix persécutrices. Internée, sous l’emprise d’une camisole chimique,...
Kono atari no dokoka, de Michikazu Matsune et Martine Pisani, Collection Lambert, Festival d’Avignon In

© Christophe Raynaud de Lage
ƒ article de Emmanuelle Saulnier-Cassia
Quelque part ici.
A la collection Lambert. Au Japon ? En Autriche ?
Kono atari no dokoka – Quelque part ici. Un beau titre pour parler de « ce qui reste de la danse une fois le spectacle terminé », qui est un hommage à l’une des pièces de la chorégraphe française.
Le propos est en fait...
Asylum, chorégraphie de Rami Be’er, Kibboutz Contemporary Dance Company, Lycée Jacque Decour, Festival Paris L’été

© Eyal Hirsch
ff article de Denis sanglard
Le corps comme cartographie d’un territoire en conflit et de ses conséquences. Territoire politique, sociale et intime – c’est du pareil au même – aux frontières poreuses, aux aspirations contradictoires. Entre volonté de domination, d’oppression, et aspiration à la liberté absolue au risque de l’exil. Et dans cet exil,...
Femme non rééducable, Anna Politkovskaïa, de Stefano Massini, mis en scène par Laurent Mascles, Théâtre au bout là-bas, Festival d’Avignon Off

© L’ile Lauma
ƒƒƒ article de Emmanuelle Saulnier-Cassia
Ce texte de Stefano Massini centré sur la figure d’Anna Politkovskaïa est, à l’image de ses autres textes, engagé dans la vie réelle, engagé tout court dans la dénonciation des injustices, des inégalités, des vies piétinées. Évidemment, dans Femme non rééducable, l’enjeu, ou le combat, est encore plus...
Le vison voyageur, de Ray Cooney et John Chapman, adaptation de Jean-Loup Dabadie, mise en scène de Michel Fau, au Théâtre de la Michodière

© Matthew Totaro
f article de Denis Sanglard
Il court, il court le vison. Il est passé par ici, il repassera par là… Mais dans cette mise en scène de Michel Fau, il est un peu essoufflé.
Chez Bodley, Bodley and Croutch, haut temple anglais de la fourrure où le bien-être animal est une priorité, brader au dixième de sa valeur un sublime manteau de vison blanc mérite bien...
Fuck me, dramaturgie et mise en scène de Marina Otero, Théâtre du Rond-Point, Paris

© Diego Astarita
ƒƒƒ article de Denis Sanglard
Ils sont nus comme au premier jour, à l’exception d’une paire de bottes et de genouillères. Six, à jouer d’entrée de leur masculinité, une danse exacerbant leur corps musculeux tandis que beugle sa plainte le crooner argentin Sandro. Ouais, se dit-on, et alors, passé un certain voyeurisme, où cela nous mène-t-il ?...
La vie en vrai (avec Anne Sylvestre), mise en scène de Marie Fortuit, au Théâtre du Train Bleu, festival off Avignon

© Guillaume Niemetzky
ƒƒ Article de Sylvie Boursier
On a toutes en nous quelque chose d’Anne Sylvestre, Marie Fortuit accompagnée au clavier et à l’harmonium par Lucie Sansen rend hommage à travers ce spectacle à « madame Anne » et revendique clairement sa filiation avec la chanteuse décédée en 2020.
On se balade sur une douzaine de chansons, oubliées ou mises de côté...
Baldwin and Buckley at Cambridge, texte de James Baldwin, William F.Buckley JR, Lorraine Hansberry, mise en scène John Collins au gymnase du lycée Mistral, Festival d’ Avignon IN

© Christophe Raynaud de Lage
ƒƒ article de Sylvie Boursier
Le rêve américain n’est-il possible qu’aux dépens du Noir américain ? En 1965, au sein de l’amicale des étudiants de l’université de Cambridge l’écrivain James Baldwin, fin analyste du racisme structurel aux Etats Unis, et William F. Buckley, intellectuel conservateur sont invités à débattre sur cette question....
Quand on sera grand, de Jean-Pierre Brouillaud, mis en scène par Hélène Zidi, Théâtre du Roi René, Festival d’Avignon Off

© Julien Jovelin
ƒƒ article de Emmanuelle Saulnier-Cassia
C’est la deuxième pièce de Jean-Pierre Brouillaud (par ailleurs auteur de romans désopilants) à être présente dans le off du Festival d’Avignon. Après l’excellent J’admire l’aisance avec laquelle tu prends des décisions catastrophiques (en 2017 puis à Paris), c’est Quand on sera grand qui est créé...
EXIT ABOVE. After the tempest, de Anne Teresa De Keersmaeker, La Fabrica , Festival d’Avignon In

© Christophe Raynaud de Lage
ƒƒ article de Emmanuelle Saulnier-Cassia
On marche beaucoup dans Exit above. Sans doute pour faire écho aux marches contestataires, ainsi qu’au leitmotiv de Anne Teresa De Keersmaeker (voir la slow walk, My Walking is my dancing qu’elle avait proposée au festival d’automne en 2018). Cela créé beaucoup d’attente.
De belles images surgissent de...
Iphigénie à Splott de Gary Owen mis en scène de Georges Lini, théâtre 11, festival Avignon off

© Debby Termonia
ƒƒƒ article de Sylvie Boursier
« Quatre boules de cuir tournent dans la lumière, de ton œil électrique, boxe, boxe », elle déboule prête à en découdre la Effie, une vedette du quartier sinistré de Splott à Cardiff, une tuerie et on s’en prend plein les poumons : « et vous là, calés dans vos sièges, tranquilles, à attendre que quoi ? […]...