// Critiques
Critique. « Médée » de Corneille, mise en scène par Paulo Correia au Théâtre de la Tempête
Critique Dominika Waszkiewicz
« Ce corps n’enferme pas une âme si commune »
© Fraicher-Mathey
Une proposition iconoclaste qui se veut baroque
Pourquoi ne pas reprendre la pièce de Corneille dans le genre de l’heroic fantasy ? Transcrire, par les techniques visuelles et sonores actuelles, la divinité des protagonistes. Montrer, par des effets spéciaux, leurs pouvoirs surhumains dans...
Critique • « Game » par la Compagnie Derashinera à la Maison de la culture du Japon.
ƒƒ Critique Camille Hazard
© PARCO Co. Ltd.
Shûji Onodera au pays des merveilles
L’acteur-mime et metteur en scène japonais Shûji Onodera s’installe à la Maison du Japon pour 3 représentations de Game ; spectacle insolite empli de poésie et de fantaisie.
Avec la Derashinera Compagny qu’il crée en 2008 au Japon après maintes pérégrinations artistiques dans le monde entier, il crée...
Critique. « Médée, l’insomnie de l’amour monstre » une adaptation de Diana Dobreva au Théâtre de l’Epée de Bois
ƒƒƒ Critique Bruno Deslot
© DR
L’élégance au service de la passion
Le mythe de Médée revisité par Diana Dobreva est dévorant d’humanité. L’incarnation charnelle des pulsions dévastatrices de la magicienne transcende une proposition inattendue et d’une rare élégance dans le pur style de la tragédie grecque.
Plongés dans une semi-obscurité, le proskenion ainsi que la skéné...
Critique. « Sortir du corps » de Valère Novarina par la Compagnie de l’Oiseau-Mouche à la Maison des Métallos
ƒƒƒ Critique Bruno Deslot
© Frédéric Iovino
Les drôles d’oiseaux font mouche aux Métallos
Sortir du corps, un montage de textes de Valère Novarina (Lettre aux acteurs, Pour Louis de Funès, L’Opérette imaginaire), parle de l’acteur, de la parole, du théâtre, tout en posant la question fondamentale de la parole dans sa manière de transcender le corps ou de le transformer. Mais...
Critique. «On ne sait comment» de Luigi Pirandello, mise en scène Marie-José Malis à la Maison de la poésie
ƒƒƒ Critique Suzanne Teïbi
© Denise Oliver Fierro
L’expérience collective
Roméo a commis deux crimes. Un meurtre, et un adultère. Il devient fou, non pas de culpabilité, mais parce qu’il se sent coupable de ne ressentir aucune culpabilité, et que cela lui pose des questions existentielles. Roméo avoue alors ses crimes à ses proches, s’interroge, et tire le fil d’une réflexion...
Critique. « Bourreaux d’enfants ! chap. 1 » au Théâtre de l’aquarium
ƒƒ Critique Anna Grahm
« Modeste proposition » de Jonathan Swift mise en scène de François Rancillac
‘La vision est l’art de voir les choses invisibles’ Jonathan Swift
Voici un homme qui a beaucoup réfléchi sur les mesures à prendre concernant les enfants des classes pauvres qui jonchent les rues de nos villes. Et c’est au milieu de ces vieux journaux qu’il se déroule le tapis...
Critique. « De quoi tenir jusqu’à l’ombre » par la Cie L’Oiseau Mouche à La Grande Halle de La Villette
ƒƒ Critique de Denis Sanglard
La Compagnie de l’Oiseau Mouche est une troupe qui compte vingt trois comédiens, personnes en situation de handicap mental. Elle est professionnelle depuis 1981 en créant le premier Centre d’Aide par le Travail Artistique en France.
©Frédéric
Il ne s’agit pas d’art thérapie mais bien d’un centre de formation au métier de comédien pour les adultes en...
Critique• « Fractures » de Linda McLean, mise en scène Stuart Seide au Théâtre Ouvert
ƒ Critique de Camille Hazard
©DR
Cinq petits tours et puis s’en vont…
Créée fin janvier 2013 au Théâtre du Nord à Lille, Fractures de L’auteure écossaise Linda McLean, met en scène une jeune femme May, entourée de cinq hommes à cinq temps forts de sa vie: un mari à son écoute, un père irritable et colérique en soins palliatifs à l’hôpital, un inconnu rencontré par chat...
Critique. « Et la nuit sera calme ». Librement adapté Des brigands de Schiller, au Théâtre de la Bastille
Critique Dashiell Donello
© Franck Beloncle
Friedrich von Schiller (1759-1805), poète et écrivain allemand, situe sa pièce Les brigands (1782) dans l’univers d’une famille de la noblesse allemande, les von Moor : Le comte Maximilian, ses deux fils Karl et Franz ainsi que la cousine Amalia. Franz, jaloux de Karl, intrigue auprès de son père pour déshériter ce frère libertin qui contrarie...
Critique. «Bodies in the Cellar» de Vincent Thomasset, à la Ménagerie de verre
ƒƒƒ Critique Suzanne Teibi
© DR
Dans le cadre du festival Etrange Cargo, Vincent Thomasset revisite Arsenic and Old Lace (Arsenic et vieilles dentelles en français), le petit bijou de Frank Capra, lui-même adapté d’une pièce de théâtre homonyme de Joseph Kesselring, jouée à Broadway peu de temps avant et qui s’appelait initialement Bodies in Our Celar.
Dans cette comédie des années...
« Ce que j’appelle oubli » d’Angelin Preljocaj au Centquatre
ƒƒ Critique Jean-Christophe Carius
© DR
Joindre le geste à la parole
“Ce que j’appelle oubli” est un court texte de Laurent Mauvignier qui raconte comment, à Lyon en 2009, un jeune marginal a trouvé la mort sous les coups des vigiles d’un supermarché, parce qu’il avait consommé une bière sans la payer. Élargissant et interprétant cet événement choquant, l’auteur adresse à...
Critique. « Bien des choses » de François Morel à La Pépinière Théâtre
ƒƒƒ Critique Denis Sanglard
©Manuel Toussaint
Ah le beau voyage !
Les Rouchons écrivent aux Brochons. Et réciproquement. De cartes postales expédiées du bout du monde ou de Normandie se devinent toute une vie. Car faire le tour du monde n’est-ce pas faire le tour de sa vie ? Du haut des pyramides qui vous lassent bien vite on songe à Martine pas encore mariée. Et un dîner à Saint Malo...
Critique. « Phèdre » de Racine, mise en scène de Michael Marmarinos à la Comédie-Française
Critique Denis Sanglard
© phedre_2295_brigitteEnguerand
Une scénographie qui louche furieusement sur la mise en scène d’Electre de Sophocle par Vitez et Yannis Kokkos
Phèdre de Racine mise en scène par Michael Marmarinos au Français procède de l’outrage et du plagiat. Outrage de monter cette tragédie, une des plus emblématiques avec Bérénice, comme un drame bourgeois. Le souffle...
Le metteur en scène Jérôme Savary est mort à 70 ans
Le metteur en scène et comédien Jérôme Savary est mort lundi soir des suites d’un cancer à l’âge de 70 ans, à l’hôpital franco-britannique de Levallois-Perret (Hauts-de-Seine), a annoncé mardi sa famille à l’AFP.
©DR Jérôme Savary
Jérôme Savary était un grand serviteur du théâtre populaire. Il avait crée La « Compagnie Jérôme Savary », en 1965 qui...
Billet des Auteurs de Theatre
Editions Mandarines
Paroles francophones
Théâtre du Rond Point