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Critique ●« Peer Gynt » d’Henrik Ibsen, dans le salon d’honneur du Grand Palais, par la Comédie Française
Critique Dashiell Donello
Un poème dramatique
La pièce « Peer Gynt » (1867) ne renie pas son essence scandinave bien au contraire. Comme une fleur de montagne rare elle pousse sur le dos des Trolls et parfume de sa poésie un conte qui questionne la vie et les hommes. C’est aussi la fantaisie d’Henrik Ibsen (1828-1906) qui s’inspirant des contes norvégiens et de sa propre histoire raconte...
Critique • « Quand m’embrasseras-tu ? » de Mahmoud Darwich. Mise en scène Claude Brozzoni
Critique de Camille Hazard
« …Patrie, guerre, les nouvelles, les réfugiés, l’armée, les frontières, les exils…
Avec ces mots, je découvrais une réalité nouvelle, celle qui me priverait à jamais de
MON ENFANCE »
Ainsi résonnent les mots de l’auteur et poète palestinien, M. Darwich, peints sur un grand et triste mur : la fin de son enfance, de son innocence.
1948 : sa...
Critique • «Les Quatre Jumelles» de Copi au théâtre de la Bastille
Critique de Denis Sanglard
Alaska ton univers impitoyable
Une représentation complètement givrée. Normal, ça se passe en Alaska. Normal, c’est Copi, normal c’est Rabeux. C’est du grand, du magnifique n’importe quoi. C’est tout simplement génial. Dans un espace qui tient du peep-show, du cirque, du cabaret, propre à tout exhibition, elles sont impayables ces quatre folles maquillées...
Critique ● « Temps » de et par Wajdi Mouawad au théâtre national de Chaillot
Critique d’Anne-Marie Watelet
Le vent et l’oubli
Ce nouveau texte de Mouawad s’inscrit dans une double métaphore : l’envol et l’oubli des lettres de l’alphabet, qui signifie d’abord la rupture avec sa propre écriture, puis le souvenir enfoui d’un acte auquel les personnages doivent être confrontés. Et le vent sonore souffle sur le vaste espace scénique,...
Critique • «Le chant de la terre» au Théâtre de l’Échangeur
Critique de Denis Sanglard
Le Théâtre de l’Échangeur de Bagnolet est hanté. La compagnie « Oh ! Oui… » convoque les spectres, ces fantômes qui accompagnent les vivants comme une ritournelle obsédante, une scie musicale infernale. Ils sont quatre pour raconter, chanter ces histoires de revenants. Un chevalier en armure perdu parmi les vivants, une narratrice énigmatique qui semble bien...
Critique • « Mademoiselle Julie » d’August Strindberg au Théâtre de l’Odéon
Critique d’Anne-Marie Watelet
Une pièce anticonformiste au parfum de scandale en 1888. Qu’en reste t-il aujourd’hui?
Censurée dans son pays d’origine, la Suède, et autres scènes du nord, elle vit le jour à Paris en 1893. Depuis, les adaptations de Melle Julie sont légion. Ancrée dans la réalité sociale de cette fin de siècle, Strindberg y concentre ses révoltes, contre...
Critique• “Des Arbres à abattre” d’après le roman de Thomas Bernhard au théâtre de la Colline
Critique de Jean-Christophe Carius
Une démangeaison révélatrice
Par un hasard de la vie, Thomas Bernhard, écrivain et auteur dramatique autrichien, renoue fortuitement avec le cercle intime des figures de la bonne société culturelle de Vienne qui fut à l’origine de sa carrière, et avec lequel il avait rompu il y a plus de vingt ans. C’est le suicide et les obsèques de Joana, la seule d’entre...
Critique • « La voix humaine » Jean Cocteau / Studio Théâtre de la Comédie Française
Critique Denis Sanglard
Un chambre de meurtre
Cloîtrée dans une chambre obscure où seul un lit non défait témoigne d’une passion morte, une femme dévastée pleure sa défaite. Seule. Protocole d’adieu à l‘amant, longue conversation téléphonique déchirée de silence où Cocteau, adepte de la modernité, se joue des codes théâtraux et n’offre à son interprète comme unique partenaire...
Critique • « La fête « de Spiro Scimone » Collectif De Quark. Festival Impatience au 104
Critique d’Anna Grahm
De Quark. Retenons ce nom prometteur, le nom d’une équipe de cinq personnes qui sont à la fois comédiens, metteurs en scène, qui s’emparent de façon collective des écritures contemporaines, qui par leur interrogation commune, repousse les frontières de la conscience collective.
La loi du silence
Les quarks ont cette caractéristique qu’on ne les observe jamais...
Critique •Festival Molière 2012 « Le corps du roi + Le malade imaginaire » de Molière par la Compagnie Molière Sorbonne
Critique de Bruno Deslot
Robert de Sorbon producteur d’artistes talentueux !
© photo DR
A l’occasion du Festival Molière 2012, la Compagnie Molière Sorbonne a représenté Le Malade imaginaire au Couvent des Cordeliers. Un retour gagnant pour une compagnie pleine de talent.
Créée en 2009 à l’initiative de Michel Viel, la Compagnie Molière Sorbonne rassemble autour d’un même projet...
Scum Rodéo, de Valérie Solanas, mise en scène de Mirabelle Rousseau, Théâtre de la Reine Blanche
© Bellamy
ƒƒ article de Denis Sanglard
L’avenir est dans les scum. Scum, soit les rebuts, les déchets, la lie de la société. Mais pour Valérie Solanas ce sont ces femmes émancipées, « cool et asexuelles ». On peut aussi y voir cet acronyme cinglant : « Society for cutting up men ». Programme explicite… Valérie Solanas, connue pour avoir tenté d’assassiner Andy...
Critique • « Mamma Médéa » de Tom Lanoye au Théâtre de L’Odéon
Critique de Djalila Dechache
Dans le cadre du Festival Impatience, le théâtre National de l’Odéon pour la 4 ème année consécutive invite des compagnies théâtrales qui incarnent « les talents de demain ».
C’est le cas de celle-ci qui n’en est pourtant pas à sa première production.
Son auteur, Tom Lanoye, flamand d’expression néerlandaise, connu en Allemagne, arrive en France avec...
Critique • « Fabula Buffa » d’après « Mystère Bouffe » de Dario Fo par le Teatro Picaro au Théâtre de l’Epée de bois
Critique de Jean Roissy
Devenez jongleurs !
Un aveugle et un paralytique font la manche devant une église « multinationale » : à la fois catholique, musulmane, et anglo-américaine. L’un et l’autre décident de faire alliance. En montant sur les épaules de l’aveugle, le paralytique regagne des jambes, et l’aveugle, des yeux. Seulement, un miracle (du fils de Dieu) les guérit...
Critique. « Puce », d’après « La petite poucette » d’Andersen, adapté par Manon Thorel
Critique de Rachelle Dhéry
Il était une fois une femme, Ylang – Ylang, qui vivait au cœur d’une forêt où aucune fleur ne poussait depuis des années… Cette femme n’aimait personne et personne ne l’aimait… Pour être enfin aimée, elle décida d’avoir un enfant. Elle alla voir le grand mage, qui vit tout en haut de la montagne, et qui lui offrit une graine. De cette graine poussa...